Franz Wanenberg semblait avoir été élevé au genièvre au lieu de lait et avoir eu un alambic pour nourrice. Il commençait à boire en se levant et vidait son dernier verre, le soir, au lit. Cependant, il n'était jamais ivre et se tenait à longueur de journée dans un monde aux limites imprécises où tout est bien, où tout s'arrange facilement, où les rancunes sont inconnues, où les colères se muent rapidement en sourire compréhensifs.