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4/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Cap-Pelé, Nouveau-Brunswick
Biographie :

Charles Le Blanc est professeur émérite du département de philosophie de l’Université de Montréal.

Il a débuté sa carrière à l'Université de Pennsylvanie, au sein du Département d'études orientales. Il a ensuite été professeur invité au Département d'histoire et de géographie de l'Université de Moncton, avant de devenir professeur adjoint et directeur du Centre d'études de l'Asie de l'Est à l'Université de Montréal (CETASE).

Il a su regrouper autour du CETASE, une équipe de professeurs et de chercheurs qui ont donné un souffle nouveau aux études asiatiques à l'Université de Montréal.

Entre 1983 et 1985, il fut détaché de l'Université de Montréal pour un mandat de deux ans à titre de Premier secrétaire pour la culture, l'éducation et la science à l'Ambassade du Canada à Pékin.

M. Le Blanc compte à son actif plus de 14 ouvrages et traductions publiés seul ou en collaboration avec des spécialistes et plusieurs dizaines d'articles scientifiques publiés au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Demeuré très actif depuis sa retraite, M. Le Blanc agit à titre de directeur de la collection Sociétés et cultures de l'Asie aux Presses de l'Université de Montréal.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Jadis, au temps où Huang di, l’ »empereur Jaune », régnait sur le monde, [...] les gens vivaient leur lot d’années et ne mouraient pas prématurément. Les récoltes mûrissaient en leur temps et échappaient à tout fléau. Les cent officiers étaient droits et sans partialité; supérieurs et inférieurs vivaient dans l’harmonie et n’outrepassaient pas leur domaine. Lois et ordonnance étaient claires et sans obscurité [...]. A la campagne, les gens se cédaient mutuellement leurs biens [...] Tous étaient purs d’intentions agressives. [...] / Aussi, le soleil et la lune brillaient-ils d’un vif éclat, les astres et les repères sidéraux ne déviaient-ils pas de leur course. Vents et pluies arrivaient au moment propice et les cinq céréales croissaient jusqu’à maturité. Les tigres et les léopards ne mordaient pas de façon intempestive, de même que les oiseaux rapaces n’attrapaient point leurs proies inconsidérément.
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Huang di, l’ »empereur Jaune », dit : Qu’il est vaste et profond, celui qui se soumet à la majesté du ciel et participe du souffle primordial ! Est empereur celui qui participe du souffle, roi celui qui participe de la justice, hégémon celui qui participe de la force, perdu celui qui ne participe d’aucune de ces choses. Ainsi, lorsque le souverain des hommes a l’intention d’attaquer un autre pays, les chiens dans les campagnes se mettent à aboyer, les coqs à chanter en pleine nuit, les armes à remuer dans les rateliers et les cheveux de guerre à s’emballer dans les écuries. Si de nos jours, on laisse tomber les conflits et fait cesser le bruit des armes, si les vieillards peuvent dormir tranquilles chez eux, s’il n’y a dans les rues aucun attroupement, s’il n’advient ni prodige néfastes ni calamités, ce n’est point l’effet des lois, tout cela est suscité par des souffles essentiels.
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Dépasser la mesure ne vaut pas mieux que ne pas l'atteindre.
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L'homme est quiet (jing) de naissance : c'est la nature qu'il tient du Ciel. Sous l'influence des choses, le mouvement (dong) se produit en lui ; c'est là une détérioration de sa nature. Son esprit répond aux choses qui se présentent, et ainsi sa connaissance entre en mouvement. Celle-ci le met au contact avec les choses, et ainsi naissent en lui l'amour et la haine, qui font prendre corps aux choses; et la connaissance, attirée vers l'extérieur, ne peut plus revenir à elle-même. C'est ainsi qu'est détruit en lui l'ordre céleste (tianli). Ceux qui sont initiés au Tao n'échangent pas le Céleste contre l'Humain.
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Tout bon traducteur est un bon lecteur, car tout bon traducteur sait qu'un rayon de bibliothèque est pour l'esprit ce qu'un rayon de soleil est pour l’œil.
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L'homme de bien ne recommande pas une personne sur la force de ses paroles, ni ne condamne une parole en fonction de son auteur.
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Aimer une chose vaut mieux que la connaître ; y trouver sa joie vaut mieux que l'aimer.
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Zhuang zi, à l’inverse de son ami qui, en bon sophiste, s’emploie à tout distinguer, « veut tout faire fusionner dans une obscure identité».
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La plupart des hommes cherchent le bonheur dans la vérité, mais il leur est plus facile de le trouver dans le mensonge.
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Je n'éprouve aucun plaisir à être souverain sauf quand je parle et que personne ne s'oppose à mon dire.
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