Heidi n'est certes plus la jeune mère alerte de jadis ; cependant le même charme émane toujours de sa personne. Elle s'oublie soi-même encore bien souvent pour les autres et sait partager les peines et les joies d'autrui. (p.61)
ah! tu veux savoir pourquoi l'aigle croasse si fort.......il leur crie son mepris et leur dit:< si vous alliez les uns et les autres chacun de votre coté. si vous montiez sur les hauteurs comme moi. vous seriez tous meilleurs.
Bien des années ont passé depuis que les amis d'Amérique sont retournés chez eux.
En ce jour clair de printemps, Heidi, seule dans sa cuisine, tient à la main une lettre dont elle vient de terminer la lecture. (p.5)
Thony a rencontré le docteur, qui lui a demandé des nouvelles du grand-père.
- Il est triste, a répondu le nouveau petit chevrier.
- Triste, pourquoi ? A quoi l'as-tu remarqué ? Voyez-vous ces enfants qui se mêlent d'analyser l'humeur des grandes personnes !
- Il est triste parce qu'il est seul.
- Mais il l'a voulu ! Crois-tu que je n'aie pas tout essayé pour l'empêcher de monter dans son chalet solitaire.
- Il est triste parce qu'il s'ennuie de Heidi. (p.33-34)
Plusieurs batailles (contre Philippe Auguste, roi de France) furent livrées. Le pape intervint pour imposer une trêve. Pendant cette trêve, Richard fit construire au rocher des Andelys, sur une boucle de la Seine, une splendide forteresse pour protéger la Normandie contre les Français. Elle barrait la route de Rouen, sa capitale.
- Je veux un château capable d'arrêter une armée innombrable, et si bien construit qu'il puisse résister, même au démon de l'Enfer.
Ce travail dura douze mois, autant que la trêve, puis Richard put faire le tour de sa nouvelle forteresse.
Il y avait d'abord un fossé, large de dix mètres, qui entourait entièrement le château et un ouvrage avancé flanqué de tours et de murs. Puis venait un nouveau fossé avec pont volant et murailles crénelées. Par ce pont, on accédait à la première cour où étaient la chapelle et les casemates pour les provisions et les munitions. Un nouveau fossé et un nouveau pont-levis, puis de nouvelles murailles formées de demi-tours juxtaposées protégeaient le donjon. A la fin de sa visite, alors que les ingénieurs lui demandaient ce qu'il pensait de son nouveau château, il s'écria :
- Mon marmot d'un an n'est-il pas un vrai gaillard ?
Et le château fut baptisé : " Château-Gaillard ".
Page 90-91
Ce fut une petite fille bien triste et bien pitoyable qui débarqua sur le quai de la gare de Lausanne, à neuf heures du soir. (p.5)