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4.36/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1974
Biographie :

Charlie Bregman fait partie des spécialistes de l'auto-édition collaborative, la considérant comme une véritable école pour les jeunes auteurs, en même temps qu'une opportunité pour rebooster à terme toute la chaîne du livre.
Profondément lucide sur le fait que notre société est dans une impasse et à l'aube de nombreux chamboulements, il a choisi d'écrire des livres positifs, destinés à donner le sourire, faire réfléchir, montrer les opportunités et surtout, se reconnecter à soi.
"Car c'est en se reconnectant à soi que l'on se rapproche le plus de notre universalité."

On peut retrouver toutes ses publications sur son site :
http://charlie-bregman.iggybook.com





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Chronique vidéo de "Vivement l'amour", par Milyx Lecture.


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En France, l’auto-édition a très mauvaise presse… Pour ne pas dire « pas de presse du tout » !
Pour faire court, on pourrait résumer la situation en disant que les éditeurs et les libraires la méprisent, les distributeurs refusent de s’en occuper, et les médias font comme si elle n’existait pas.
Quant aux lecteurs, qui sont confrontés à une diversité de publications toujours plus large, il leur semble moins risqué de se diriger vers ces auteurs « que tout le monde lit », que vers ces auto-édités que personne ne connaît. D’ailleurs, on peut se poser la question : « Peut-on faire confiance à un auteur auto-édité ? »
Le statut d’auteur auto-édité a effectivement quelque chose de suspect : puisqu’il n’est pas un auteur tout court, l’auteur auto-édité ne peut être qu’un écrivain raté. Puisque les éditeurs n’ont pas accepté son ouvrage, son talent ne peut être qu’une imposture.
Ces clichés ont la vie dure…
Néanmoins, cette enquête révèle qu’un quart des auteurs interrogés pratique l’auto-édition en complément à d’autres publications effectuées avec un éditeur. Et seulement un quart des auto-édités auraient choisi l’auto-édition parce qu’ils n’ont pas trouvé d’éditeur.


Pour 3 auto-édités sur 4, ce n’est pas le fait d’avoir été refusé par les éditeurs qui les motive à s’auto-éditer.

Pour 40% environ des personnes interrogées, il s’agit en effet d’une stratégie à long terme, visant à trouver un éditeur :
• En gagnant en visibilité afin qu’un éditeur les contacte
• En se constituer un lectorat avant de contacter un éditeur

Par ailleurs, pour 20% des auteurs, l’auto-édition est une activité à temps complet, et 32% lui consacrent plus de dix jours par mois. Cela ne semble pas constituer une contrainte pour autant étant donné que :
• 3 auto-édités sur 4 apprécient particulièrement le plaisir d’agir en toute liberté
• 20% sont motivés à l’idée que l’auto-édition puisse leur permettre de vivre de leur passion pour l’écriture
• 4% vivent déjà officiellement de leur plume (7% selon mes recoupements)
• 3 auto-édités sur 4 ont un projet éditorial précis pour les prochaines années
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On parle souvent de l’état d’esprit des gagnants, de leur motivation à réussir, mais sans prendre le temps de se représenter un chemin jusqu’à cet état d’esprit qui permet de réussir.
Dans ce premier volet de développement personnel, on découvre une échelle des états d’esprit, constituée de 3 grandes parties comportant chacune 3 échelons… Savoir se situer parmi ces échelons permet de prendre conscience de la distance qui nous sépare de la réussite personnelle (le bonheur).


LES ÉTATS BAS, DITS DE DÉPRESSION

Échelon 1 : ici, c’est l’état de dépression ultime, où l’apathie et la léthargie ont fait leur apparition. Attention, vous êtes en danger, vous avez touché le fond et vous avez perdu le goût de la vie. Vous êtes persuadé que rien ni personne ne pourra vous aider, mais vous avez tort. Vous ne vous en sortirez pas tout seul. Prescription : repos absolu sous surveillance médicale.

Échelon 2 : état de dépression assumé. Vous ressentez clairement de la tristesse et de la douleur. Vous manquez d’énergie pour faire face aux épreuves du quotidien, et vous avez perdu le sourire. Mission : consulter d’urgence pour vous faire aider. La dépression est un état grave qui a la particularité de s’aggraver au fur et à mesure que le temps passe. Ne sous-estimez pas cette maladie psychique.

Échelon 3 : état de dépression mineur. Vous ne vous en rendez pas forcément compte, mais vous ne faites que vous plaindre du matin au soir. Vous êtes dans le déni, refusez de prendre conscience que votre mal-être est beaucoup plus profond que ce que vous croyez, et vous faites partie de ceux qui plombent le moral des autres, notamment ceux qui sont à l’échelon 6 ! Vous refusez toute responsabilité dans ce qui vous arrive, et accumulez les frustrations et les situations conflictuelles. Ici, un travail de prise de conscience est nécessaire. Le développement personnel, en tant que cheminement « personnel » est un excellent moyen de vous hisser vers le haut. Sans lui, cet état peut durer toute une vie.


LES ÉTATS MOYENS, DITS DE LUTTE

Échelon 4 : C’est l’état de lutte limite, où l’on peut ressentir de la colère, de l’angoisse, de l’ennui, et où le pessimisme l’emporte sur tout le reste. Si vous êtes dans cet état, tenez-vous à l’écart des influences négatives comme les informations télévisées, qui distillent inlassablement des images pas très bonnes pour le moral.

Échelon 5 : On est pile poil au milieu de l’échelle des états d’esprit. En plein cœur de nos zones de confort. C’est un état de lutte sublimé, dans lequel on se contente de ce que l’on a sans chercher à prendre le risque de se confronter à un éventuel échec. On est dans le conservatisme… et surtout, la procrastination, sous toutes ses formes.

Échelon 6 : cet état de lutte correspond à un état plutôt optimiste. On a un projet, un objectif, un désir, mais l’on fait face à des doutes, des hésitations et des peurs. On oscille entre le désir de passer à l’action et le renoncement devant les difficultés. « À quoi bon ? » Ici, l’on est particulièrement vulnérable aux découragements exprimés par les autres. Il est donc essentiel de s’entourer de gens positifs, bienveillants et charismatiques, et se tenir à distance de ceux qui ont tendance à nous vider de notre énergie.


LES ÉTATS HAUTS, DITS POSITIFS

Échelon 7 : C’est le premier état positif. Celui dans lequel on éprouve de l’intérêt pour quelque chose, l’éveil d’une passion, la formulation d’un but ou d’un rêve. Ici, on fait le premier pas. On pose la première pierre d’un édifice. On met en place des résolutions, une stratégie, et l’on se sent plein d’énergie et de courage pour faire face aux obstacles qui pourront se dresser sur le chemin.

Échelon 8 : Au dessus, nous avons un état d’excitation, qui correspond à une phase de concrétisation d’un projet ou désir. La réussite n’est pas loin et l’on sait qu’on est sur le bon chemin. On est au cœur de l’action, et c’est pour cela que l’on est particulièrement heureux lorsque l’on est en train de réaliser quelque chose qui a de l’importance pour soi. On agit conformément à ses propres convictions, en harmonie avec ce que l’on a à exprimer.

Échelon 9 : c’est l’état de réussite personnelle. Un état de plénitude que l’on peut également assimiler à un état d’extase et d’amour inconditionnel, dans le domaine de la spiritualité.

Dans ces états positifs, on se sent bien. On est heureux. On a le sentiment de vivre pour quelque chose et on a une « raison d’être ».


Vous voulez entreprendre ? Vous voulez réussir ? Trouver le bonheur dans votre vie ?
À vous de prendre conscience de votre propre état d’esprit actuel, qui vous dira long sur qui vous êtes à travers les émotions que vous pouvez ressentir.

Les émotions sont un langage. Elles sont porteuses d’un message que nous avons, à tort, appris à refouler.
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Nous sommes tous confrontés, un jour, à la notion de changement. Cela peut être imposé par une situation toxique dans laquelle nous nous sommes laissé(e)s engluer, ou bien par un nouveau projet de vie (reconversion professionnelle, rupture, retraite, création d'entreprise…)

Dans tous les cas, devant une modification de nos habitudes, nous nous heurtons à de solides forces de résistance : les blocages personnels, solidement verrouillés par nos peurs, et directement liés à une image de soi erronée ou à certains traumatismes jamais dépassés.

Or, la confiance en soi est le premier ingrédient fondamental de la réussite.
Le développement personnel consiste à travailler sur soi afin de la remettre à jour.

Originalité du concept :
Cet ebook contient une partie de développement personnel ainsi que 2 textes courts et humoristiques au sujet des émotions refoulées, un focus sur deux parcours d’auteurs différenciés par le degré de confiance en soi, des notes à imprimer…
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Créer un ebook en moins de 5 minutes est à la portée de tous… mais à condition de disposer d’un fichier de départ correctement structuré pour ne pas générer d’erreur au moment de la conversion.

« Un ouvrage clair, qui détaille avec pédagogie comment on peut créer des ebooks sans se payer des formations à plusieurs centaines d’euros ! »


Charlie Bregman est un des pionniers de l’autoédition numérique, depuis l’arrivée d’Amazon KDP en France en 2011.
Il partage ici sa propre méthode de création de ses ebooks, à l’aide de 3 outils :
* Word
* Calibre (logiciel gratuit)
* et une connexion Internet (pour faire vérifier l’ebook avant de le publier)

Créer un ebook ? Un jeu d’enfant !

Grâce à ce guide, vous saurez concevoir correctement un document Word en vue de le convertir, sans risque d’erreur, au format ePub.
Et c’est ce format que vous pourrez soumettre aux différentes plateformes de distribution (Amazon incluse), pour faire le bonheur de vos lecteurs…
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La société a ses diktats. Chaque profession, chaque corporation, n’attribue pas son titre de noblesse à n’importe qui et de n’importe quelle façon. Je crois qu’il n’existe pas un seul domaine professionnel qui ne soit pas régi par des codes bien précis. Bien que toutes les institutions spécialisées essaient de faire croire à leurs élèves qu’ils peuvent intégralement disposer de leur propre faculté de jugement, la vérité, c’est que l’on est accepté par ses pairs que lorsqu’on a su leur prouver une réelle capacité à pouvoir les honorer par mimétisme, et donc accepter l’intégralité des codes du genre.
Le statut d’auteur n’échappe pas à cette règle.
Aujourd'hui, pour la majorité des gens, un auteur, un « vrai » (parce que attention, restez vigilants, c’est comme les billets de banque, il y en aurait des faux !), c’est quelqu’un qui a été publié par un éditeur. Le dictionnaire pourra bien donner toutes les définitions possibles de cette profession, il n'empêche que l’auteur d’un livre ne sera jamais simplement celui qui l’a écrit, mais plus précisément celui qu’une maison d'édition a pris la décision d'anoblir. Peu importe la raison, d’ailleurs, qu'elle soit justifiée ou non, qu'elle soit issue du copinage, de la relation sexuelle licite ou illicite, de la célébrité déjà acquise de la personne qui signe la paternité de l’ouvrage, ou plus simplement parce que le livre est une vraie pépite. Depuis longtemps, les lecteurs ont pris l’habitude de faire confiance aux éditeurs parce que ces derniers ont réussi, au delà de la liste des noms d’auteurs plus ou moins éphémères (et qui me ferait presque dire que « les auteurs passent, là où les grands éditeurs jamais ne trépassent ! »), à accumuler toujours plus de crédibilité au point de s’imposer comme étant désormais les seuls à pouvoir alimenter l’actualité littéraire, ou savoir d’emblée faire la différence entre ce qu’est un bon livre et ce qui ne mérite pas d’être considéré comme tel (et donc à savoir précisément faire la distinction entre un auteur à qui l’on peut accorder sa confiance absolue, et un écrivaillon de première catégorie qui ne serait finalement qu’un imposteur).
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Depuis janvier 2015, le livre numérique fait l’objet d’un débat pour le peu insolite. Il faudrait lui appliquer une TVA à 20%, là où le même contenu publié au format papier bénéficierait lui d’une TVA réduite à 5,5%.
Un livre numérique ne serait donc pas un livre ? La lecture au format papier devrait être encouragée, mais pas au format numérique ? Les enfants d’aujourd’hui trouvent des tablettes au pied de leur sapin de Noël, passent plus de temps connectés à leurs écrans qu’à courir dans les parcs et les champs, mais surtout, il ne faudrait pas qu’ils soient encouragés à la lecture numérique parce qu’un livre numérique n’est pas un livre ?
La lecture sur tablette, liseuse, ou Smartphone, permet :
• de connaître instantanément la définition précise d’un mot
• de prendre des notes
• de surligner des passages et de pouvoir s’y référer ensuite en les retrouvant dans une liste
• de bénéficier de contenus annexes grâce aux liens fournis dans l’ouvrage
• de bénéficier de mises à jour automatiques du contenu du livre
• une disponibilité instantanée dès que l’achat a été validé, et ce partout dans le monde, même à l’étranger (très pratique pour les expatriés)
• un gain de place énorme (une bibliothèque entière dans un seul livre)
• un accès au savoir au prix de deux ou trois livres papier (dans les cas des liseuses)
• etc.
Alors oui, le livre numérique possède beaucoup plus d’avantages que le livre papier. Mais est-ce que ces avantages ne vont pas justement dans le sens d’une meilleure accessibilité au savoir ? Et ces avantages sont-ils liés au contenu, ou bien au support de lecture (qui, lui, est commercialisé avec une TVA à 20%) ?
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L’auto-édition, souvent confondue à tort avec l’édition à compte d’auteur, constitue pour un auteur une troisième manière de publier un ouvrage, en lui permettant alors d’endosser lui-même le costume d’éditeur.
Ainsi, pour la plupart des gens aujourd’hui, malheureusement, un auteur auto-édité, c’est un auteur qui a décidé de publier son livre tout seul sans rien demander à personne… et l’histoire s’arrête là.
Mais de la même manière que l’on différencie les bons éditeurs des mauvais en s’intéressant à ce qu’ils sont capables d’effectuer en plus du travail de publication, un auteur auto-édité n’est pas simplement un auteur auto-publié (son travail ne s’arrête pas à la publication).

Un auteur auto-édité n’est pas un auteur auto-publié.

En effet, un vrai travail d’auto-édition consiste a minima à :
• écrire le livre (casquette d’auteur),
• le (faire) relire et le (faire) corriger (travail préalable d’édition),
• le publier (auto-publication),
• s’activer à le faire connaître (promotion),
• le mettre en vente (commercialisation),
• assurer son acheminement jusqu’aux lecteurs (distribution),
• puis écrire d’autres livres !

Et c’est justement dès le deuxième point que se construit toute la méfiance envers les ouvrages auto-édités : qui a fait, et comment a été fait le travail de relecture et de correction ?
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En France, un nouvel ouvrage est publié par un éditeur toutes les 7 minutes. Sa visibilité chez les libraires, s’il tarde à se vendre, ne sera que de quelques semaines seulement. Et ensuite ? Et ensuite, soit les auteurs parviennent à racheter le stock d’invendus pour le vendre eux-mêmes (mais c’est rare), soit c’est direction « le pilon », où chaque année, rien que dans notre pays, 100 millions de livres sont broyés dans des usines sous haute surveillance (source Pierre Jourde, écrivain).
Savez-vous aussi que le pilon n’est pas forcément synonyme d’échec commercial ? En effet, un éditeur peut faire le choix délibéré, dès le départ, d’imprimer une masse de livres, d’un auteur célèbre, dans le seul but d’impressionner les clients, en créant un effet d’attraction, comme cela est le cas sur toutes les têtes de gondoles des magasins.
Faire imprimer 100 000 livres permettrait alors d’être certain d’en vendre 50 000.
Certes, le papier se recycle (et je suis sûr que vous y repenserez à chaque fois que vous achèterez une pizza à emporter, puisque son carton d’emballage est la première réincarnation de cette prestigieuse culture non consommée !), mais les reproches écologiques que certains font au format numérique ne sont-ils pas un peu biaisés ? Quelle est l’empreinte carbone de toutes ces publications et ces flux de marchandises inutiles liés à l’industrie du livre papier ?

Qu’on le veuille ou non, l’auto-édition ne sera pas qu’un feu de paille. Elle s’annonce d’ores et déjà comme un tsunami culturel dans le monde du livre. Mais comme cela est toujours le cas face aux changements majeurs, chacun a le choix de la percevoir comme la fin d’une situation confortable, ou le début d’un équilibre nouveau où tout le monde devra trouver sa place.
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En attendant, grâce à l’auto-édition, plusieurs bonnes nouvelles sont à prévoir :
• les jeunes auteurs pourront publier leurs premiers ouvrages et commencer à se constituer un solide lectorat (1 auteur auto-édité sur 5 a déjà publié un ouvrage qui s’est écoulé à plus de 1000 exemplaires), affiner un vrai projet éditorial sur le long terme, et par conséquent gagner en crédibilité, si cela est leur but, aux yeux d’éditeurs qui ont de plus en plus de mal à assumer financièrement le risque lié à la propulsion de nouvelles œuvres
• certains de ces auteurs pourront peut-être avoir une rémunération valorisante de leur travail d’écriture (4% des auto-édités gagnent plus de 2000 € par mois)
• les éditeurs les plus vigilants pourront y repérer leurs meilleurs auteurs, et leur apporter ainsi les compétences indispensables pour propulser des ouvrages prometteurs vers d’autres succès
• les libraires pourront s’épanouir dans leur passion des livres en jouant leur rôle de dénicheurs de nouveaux talents (locaux ou pas)
• les conseillers littéraires, les coachs, les relecteurs, les correcteurs, les copywriters, les graphistes, les imprimeurs, les webmasters, les développeurs, les distributeurs, etc. pourront bénéficier d’un nouveau marché à exploiter
• les lecteurs pourront tisser des liens privilégiés avec les auteurs, et découvrir des ouvrages variés et originaux, parfois aux mélanges de genres audacieux
• les cinéastes bénéficieront de nouvelles sources d’inspiration (les deux tiers des auto-édités pensent que leur ouvrage pourrait faire l’objet d’une adaptation cinématographique)
• et beaucoup d’autres initiatives pourront voir le jour au fur et à mesure du développement du format numérique enrichi
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Grandir, se comporter, être responsable, passer à autre chose, être raisonnable… « Il faudrait, il faudra, il va falloir, il faut… » Putain ! Quel refrain ! Ils ne la changeront donc jamais, leur rengaine ? Dix-sept ans, que je l’entends servi à toutes les sauces, leur psaume des grands résignés ! Ils me font chier. Qu’ils me laissent vivre en paix. Est-ce que je la ramène, moi, devant leurs bêtises bien endimanchées, leurs habitudes bien rangées, leurs chemises bien repassées et leurs fringues bien démodées ? Est-ce que je leur demande de se réveiller, de redevenir vivants, d’essayer de se rappeler au moins une fois comment ils étaient lorsqu’ils étaient encore enfants ?
« Il faudra tout de même songer à vouloir devenir grand ! »
Mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Ça veut dire quoi, ça, devenir grand ? Devenir adulte ? Devenir comme eux ? Agir comme bon leur semble, dans le bon goût des bonnes familles et des grandes traditions, comme celles qui ont envoyé des générations de puceaux à la guerre, celles qui ont fait des femmes les bonnes à tout faire des hommes, celles qui ont fait de la souffrance des cancéreux des milliards de dollars de profits pour les lobbies pharmaceutiques ?
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