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Citation de AuroraeLibri


L'une après l'autre, les institutrices me firent des avances et offrirent de devenir plus intimes avec moi : j'essayai avec toutes...LA première, une honnête femme, était un esprit étroit, aux sentiments mesquins et sans délicatesse, une égoiste. Le seconde était une Parisienne, très raffinée en apparence, elle ne possédait qu'un coeur corrompu, était sans foi, ni principes, ni affection aucune : une fois gratté le vernis de ce caractère, il ne restait qu'un bourbier sous cette bienséance factice. Elle avait la passion des cadeaux et, sur ce point, la troisième institutrice lui ressemblait beaucoup mais, à part cela, elle était parfaitement insignifiante. Autre chose encore la caractérisait : son avarice. La vue d'une pièce d'or faisait briller ses yeux d'un éclat verdâtre, curieux à observer : elle aimait l'argent pour lui-même...Un jour, par faveur spéciale, elle me fit monter dans sa chambre, ouvrit un tiroir secret et me montra son trésor : un amas de monnaies grossières, environ quinze guinées en grandes pièces de cinq francs. Ce trésor, elle le couvait comme un oiseau couve ses oeufs. c'étaient ses économies, et elle se plaisir à venir m'en parler, avec un engouement aveugle et une persévérance ridicule, surtout chez une personne qui n'avait pas vingt-cinq ans.
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