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3.96/5 (sur 438 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Hartford, Connecticut , le 03/07/1860
Mort(e) à : Pasadena , le 17/08/1935
Biographie :

Charlotte Perkins Gilman est une sociologue et écrivaine américaine.

En 1878, alors qu'elle a 18 ans, elle entre à l'École de design de Rhode Island grâce au soutien financier de son père. Elle réalise des cartes de visite artistiques et est également peintre.

En 1884, elle épouse le peintre Charles Walter Stetson (1858–1911). De leur union naît une fille, l'année suivant le mariage. En 1888, Charlotte se sépare de son mari. Ils divorcent officiellement en 1894. Charlotte déménage alors à Pasadena en Californie avec sa fille.

Après son déménagement, elle s'implique dans des mouvements de réformes sociales dont la Pacific Coast Woman's Press Association, The Woman's Alliance etc. Elle écrit également pour le Bulletin, un journal publié par la Pacific Coast Woman's Press Association.

En 1894, Charlotte Perkins Gilman envoie sa fille vivre avec son père et sa nouvelle épouse, qui est une de ses amies proches.

En 1898, elle publie le manifeste "Women and Economics", traduit en sept langues, qui appelle l'indépendance économique des femmes.

En 1900, elle épouse son cousin Houghton Gilman. Après le décès soudain de son mari en 1934, à la suite d'une hémorragie cérébrale, Charlotte retourne vivre à Pasadena, en Californie, où habite sa fille.

Romancière, nouvelliste, poète, elle fit de nombreuses conférences sur les réformes sociales. Elle devint connue dans les cercles d'activistes pour le mouvement féministe grâce aux conférences qui lui permettent de gagner sa vie.

Sa nouvelle la plus célèbre, "Le Papier peint jaune" ("The Yellow Wall-Paper", 1892) aborde le problème de la dépression post-partum dont elle souffre après la naissance de sa fille et contre laquelle elle dut lutter.

Partisane du droit à la mort digne, Gilman se suicida par surdose de chloroforme lorsqu’un cancer du sein incurable commença à diminuer ses facultés.

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Source : www.viviane-hamy.fr/fiche-auteur.asp
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"Le village des fous", Charlotte Perkins Gilman, éditions les Petites Manies Conseil lecture par Isabelle Pellouin des éditions Les Petites Manies, maison d'éditions normande. Entretien mené à la librairie Guillaume à Caen. Vidéo : Paris Normandie


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai jamais vu pire papier peint de ma vie. Un motif flamboyant, tentaculaire, coupable de toutes les formes possibles de péché artistique. Il est assez fade pour égarer l'œil qui cherche à le suivre, assez marqué pour constamment irriter et susciter l'étude, et quand on suit les courbes médiocres, incertaines sur une courte distance, elles se suicident soudainement, s'engouffrent dans des angles révoltants, s'autodétruisent en des contradictions inouïes.
La couleur est repoussante, presque révoltante, un jaune asphyxié et sale, étrangement décoloré par la lente course du soleil.
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Ce papier me regarde comme s'il avait CONSCIENCE de son influence malsaine !
Il y a un segment qui revient sans cesse, où le motif pendant comme une nuque brisée et deux yeux exorbités vous fixent tête à l'envers.
L'impertinence de ce motif et son infinité me plongent dans une rage folle. Vers le haut vers le bas sur les côtés ils rampent, et ces yeux absurdes, toujours ouverts, ils sont partout.
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Il y a des choses dans ce papier donc personne sauf moi n'a - et n'aura jamais - conscience.
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Je pleure pour un rien
et je pleure presque tout le temps.
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Parvenue dans les zones lumineuses, la femme s'arrête, mais dans les régions obscures elle s'agrippe aux barreaux qu'elle secoue avec violence. Et pendant tout ce temps, ce qu'elle voudrait, c'est traverser le papier peint. Mais personne ne peut échapper à ce motif tant il vous étrangle. C'est pourquoi il possède une multitude de têtes. Car si jamais elle réussissait à s'évader, ce serait pour que le motif l'étrangle et la renverse - voilà la raison de toutes ces têtes aux yeux révulsés !
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J'ai mis longtemps à comprendre ce qu'était cette forme floue, en retrait, mais je suis certaine à présent qu'il s'agit d'une femme.
De jour, elle est asservie, tranquille. Je suppose que c'est ce motif qui la retient ainsi séquestrée. Cela me tourmente. M'absorbe pendant des heures.
Je reste étendue de plus en plus longtemps. John dit que cela me fait du bien et que je dois dormir le plus possible.
Il a même pris l'habitude de me forcer à me coucher une heure après chaque repas.
C'est une mauvaise habitude, j'en suis convaincue, car, voyez-vous, il m'est impossible de dormir.
Du coup, cela m'incite à la fourberie car je ne leur dis pas que je suis éveillée - oh non !
Le fait est que je commence à avoir un peu peur de John. p.35
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"Pourtant je dois m'exprimer d'une façon ou d'une autre, je dois réfléchir - c'est un tel soulagement !" (p.27)
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Ce papier est arraché par lambeaux autour de la tête du lit, aussi loin que je peux étendre le bras tout comme il est arraché en face, au bas du mur. Je n'ai jamais vu un papier plus laid de ma vie.
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Dès mon plus jeune âge j'ai pensé qu'on avait besoin de Gentils qui avaient quelque chose dans la tête et qui s'en servaient, des Gentils positifs, actifs, et non des nouilles braves et passives.
Un Méchant gentil. Voilà ce qu'il nous faut! Pourquoi n'y en a-t-il jamais dans les livres? Est-ce que ça n'existe pas?
Jamais, ni dans mes livres préférés ni dans la vie, je n'en ai rencontré. Alors, peu à peu, j'ai décidé d'en devenir un.
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Je veux avant tout être digne, positive, surtout pas négative. Ne pas passer mes jours à désirer des choses et à dépendre des autres, pour ne pas être blessée ou chagrinée par leurs comportements. Je veux être sage, sage et capable. Une personne qu'on vient consulter et solliciter - sans risquer d'être déçu. Ce genre de personne dont on dit : "Allons voir Benigna Machiavelli, elle aura la réponse!"
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