- Ah, quel bon fils tu fais! Tu as tiré une sacrée épine du pied de ta mère, pour sûr!
Blotti contre le sein doux et chaud de sa mère, Yaojin se sentit ému jusqu'aux larmes. Par un réflexe de pudeur, il se déroba vivement à l'étreinte de sa mère, ramassa sa trompette et dit:
- Rentrons, Maman.
Depuis que Yaojin avait l'âge de raison, c'était la première fois que sa mère l'embrassait. Et ce fut aussi la dernière.