AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de ebardin


«  Les esprits de famille étaient impressionnants par nature. Chaque arche, à une exception près, possédait le sien. Puissants et immortels, ils étaient les racines grand arbre généalogique universel, les parents communs à toutes les grandes lignées. » (p. 26)
« C'est Dieu qui les a séparés, lui, Artémis, Hélène, Janus, Perséphone et tous les autres. Il peut presque ressentir la peur et la colère qui l'ont traversé à ce moment-là, en voyant l'ombre de Dieu sur le mur. […] sa mémoire refuse obstinément de donner un visage, une forme, une voix à Dieu qui s'approche lentement de lui. Le souvenir s'achève ici. » (p. 55)
« Sympathisant, articula-t-il en foudroyant le ciel des yeux. C'est ainsi que les doyennes m'ont qualifié et, crois-moi, ça n'avait rien d'aimable. ''Obsession morbide pour la guerre'', ''commémoration critiquable du passé'', ''exemple déplorable pour la jeunesse'', ''démarche au caractère antifamilial'' et j'en passe ! […] Le plus rageant, c'est ce qui est arrivé ensuite. Quelques mois après l'incident, voilà-t-y pas qu'un nouveau décret familial a été promulgué. […] « Tout document sans rapport direct avec la descendance d'Artémis […] devra être entreposé dans un local spécial prévu à cet effet. » Tout ce qui datait d'avant la Déchirure, ouste ! » (p. 216)
«Les Doyennes se sont débarrassées de toi à cause de ton goût prononcé pour l'ancien monde, fille. Tu lisais un peu trop bien ce passé qu'elles n'approuvent pas. » (p. 217)
«Si elle s'était perfectionnée dans l'art de la lecture, c'était parce qu'elle ne s'était jamais sentie aussi proche de sa propre vérité qu'en explorant celle des objets. Le passé n'était pas toujours beau à regarder, mais les erreurs des personnes qui l'avaient précédée sur Terre étaient aussi devenues les siennes. Si Ophélie avait retenu une chose dans la vie, c'était que les erreurs étaient indispensables pour se construire. » (p.241)
«Ce que moi, je ne lui pardonnerai jamais, avait conclu Berenilde avec une haine mal dissimulée, c'est ce que cette femme a fait à Thorn. En séduisant mon frère et en ayant un enfant de lui, elle voulait renforcer son propre lignage, doter les Chroniqueurs de la puissance de nos chasseurs.  Quand elle s'est aperçue que son enfant était un malingre, elle l'a traité comme une chose bonne à jeter aux ordures. » (p. 259)
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}