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Citation de Laparentheseimaginaire


Il n’y avait plus de remparts autour d’eux. C’était leur train qui, à présent, roulait au sommet d’une immense fortification. Abolis, les murs ! Le monde n’était plus que mer et montagne à l’ouest, forêt et ciel à l’est : le rendez-vous de toutes les immensités. Ophélie repoussa le tourbillon de boucles brunes qui se prenait dans ses lunettes. Les yeux écarquillés, elle aurait voulu capter chaque détail de ce paysage surprise : les glaciers qui réfléchissaient leur blancheur éblouissante dans le miroir des eaux, le vol d’un harfang des neiges sous la déferlante des nuages, le carillon d’un clocher au milieu de petites maisons multicolores, l’odeur puissamment résineuse des sapins et délicieusement salée de la mer. Ophélie aperçut même au pied de la muraille, ses immenses pattes plongées dans une tourbière, un élan géant qui ébrouait ses bois et qui faisait à lui seul la taille du fourgon à bagages.
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