Au-delà de l'intuition et de la connexion que nous pouvons avoir en séance, l'énergétique, si je peux l'appeler ainsi, même intuitive, apporte ce supplément qualifié de cerise sur le gâteau.
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Peut-être que ce ne sont que des croyances. Elles ont au moins l'avantage de ne pas être limitantes mais stimulantes.
Il n'est pas nécessaire de guérir toute os blessures, surtout celles que nous avons sublimées, celles qui font de nous quelqu'un de meilleur. Il est cependant important, si on en a pris conscience, de réparer toutes celles qui nous empêchent de réagir correctement aux sollicitations de la vie, ou qui nous empêchent d'être la personne que nous voudrions être. Donc, ces blessures qui font que nous ne nous sentions pas en adéquation avec notre milieu, que nous n'adoptons pas l'attitude juste, ou que nos réactions soient mal comprises de manière récurrente... il est bon de les traiter.
Choisir de guérir nos blessures du passé, c'est aussi éviter à nos enfants et aux générations suivantes d'avoir à les porter.
Les chemins de l'inconscient et de la Conscience sont parfois tortueux et nous obligent à procéder par étape. Le chemin emprunté, même si nous guidons au mieux dans la direction qui nous semble la plus appropriée, est parfois imposé par l'évolution de la séance. C'est la raison pour laquelle il est impératif d'être connecté à la Conscience lorsque nous travaillons. Nous formons, avec notre patient, une bulle thérapeutique qui nous permet d'oublier la théorie pour nous centrer sur la pratique du miment. Bien entendu, nos acquis resurgissent spontanément mais laissent place à la créativité et à l'intuition. Il n'est pas rare de s'entendre dire des phrases ou sortir des métaphores que nous n'aurions pas pu imaginer hors contexte ou en préparation de séance.
-Sanjana Banu ! Entendez-vous ces battements de tambours, ces cors et ses hautbois ? Ils s'envolent par toutes les ruelles de la cité, comme une nuée de colombes, s'écria Jyoti, en faisant irruption dans la chambre ou la jeune princesse dormait encore.
Sanjana souleva les paupières, laissant apparaître ses yeux noirs ourles de longs cils. Elle se redressa lentement, comme pour mieux tendre l'oreille.
- De la musique, Jyoti ! Je n'arrive pas a y croire. Agra, capitale de l'Empire moghol, est plongée dans le silence depuis deux ans, depuis le décès de l'impératrice Mumtaz, et aujourd'hui....
- Ne serait-ce pas la fin du deuil, Banu ? Une occasion de se réjouir ?
Lorsqu’elle arrive à Bombay pour prendre ses fonctions d’infirmière, Laura est prête à se donner corps et âme à ce pays qu’elle découvre, l’Inde. Son travail bénévole l’amène à rencontrer John, fraîchement nommé directeur d’école après plusieurs années d’expatriation, et Raju, jeune garçon échoué dans la ville tentaculaire. En fait, Raju s’est enfui de Cholapur, son village natal, à la mort de son père. Refusant de servir d’esclave à un usurier, il a décidé de se séparer de sa mère et sa sœur pour partir à la recherche de son oncle à Bombay et, à son tour, devenir menuisier.
Avant de mourir,il a signé une lettre,avouant que l'endettement perpétuel des familles était un frein au développement de son pays.
Par ce que,en saison des pluies,on a faim.Ramasser les ordures devient très difficile,les acheteurs ne prennent pas les déchets mouillés et tout est trempé avec la pluie.Alors on ne ramasse que les débris qui jonchent la gare à l'abri de la verrière,mais ça ne fait pas assez pour avoir de quoi manger.
Nous commençons alors une induction en intériorisation consciente qui l'amène rapidement vers son endroit ressource, je suis toujours fasciné par la facilité avec laquelle les visuels se projettent dans cette autre réalité pour y effectuer un travail sur eux-mêmes.
Mais la prise de contact la plus dure fut certainement la vue de ces pavements dwellers,(résidents du trottoir)ces familles qui vivaient sur le bas-côté du boulevard sous des tentes adossées à une longue muraille,dans des conditions d'insalubrité avancée.