Pendant toute mon enfance, en fait, je n'ai jamais soupçonné que le malheur existait.
Pour moi, les arbres étaient des silhouettes tutélaires qui veillaient sur les miens, à l'image de ce père qui ne pliait jamais sous la tempête .
Leurs gesticulations, leurs soupirs, leurs murmures témoignaient seulement d'une présence fidèle et chaleureuse.