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4.12/5 (sur 13 notes)

Biographie :

Christian Vignol est journaliste scientifique. À
son actif : quarante années de reportages et d’interviews
dans les domaines les plus divers de la
Science. Il a collaboré également à une centaine
de courts-métrages et de documentaires.

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Bibliographie de Christian Vignol   (11)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
p.317-8.

Au cours de la troisième nuit, Bouddha sentit une paix immense l’envahir. Son visage exprimait une extase croissante, eu fur et à mesure qu’il découvrait cette vérité essentielle : c’est dans notre conscient que résident tous les malheurs de notre condition humaine. « Notre conscient, expliquera-t-il plus tard, est le résultat de multiples contraintes, de préjugés, d’illusions, d’erreurs apprises dès la naissance et qui défigurent complètement notre « moi » véritable. C’est notre prison. Mais notre subconscient reste vierge et libre. C’est donc lui qui recèle les réponses à toutes nos interrogations, qui connaît les moyens de nous rendre heureux. Il faut donc explorer les profondeurs de notre inconscient, mais par d’autres voies que celles que la société nous propose ou nous impose. ».
Deux mille cinq cents ans avant Freud, Bouddha résumait et dépassait toutes les théories de la psychologie des profondeurs. Son message est clair : en se débarrassant des parasites de notre cerveau, il nous faut atteindre le plus haut niveau de conscience.
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p.84.

C’est en 1785 que fut avancé pour la première fois le constat qu’il était possible de « voir sans les yeux ». En 1826, le docteur A. Bertrand reprenait à son compte cette affirmation dans un ouvrage publié sous le titre « Magnétisme animale en France ». Il citait le cas de plusieurs individus capables de « voir avec les doigts et d’autres parties de leur corps ».
Un peu plus tard, un certains Boirac, célèbre pour ses travaux sur l’hypnose, arrivait lui aussi au même diagnostic. Il prétendait que des sujets, en état hypnotique, les yeux bandés, parvenaient à reconnaître la forme et la couleur des objets mis en contact avec leur front.
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p.184.

Le Diable pouvait se frotter les mains. Une fois de plus les hommes avaient fait le boulot à sa place et, franchement, il n’aurait pas pu faire mieux…
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p.27-8.

Un laboratoire de Turin a poussé jusqu’aux limites de la science-fiction des facultés « psychologiques » des végétaux.
Leurs propriétés télépathiques ont été vérifiées au moyen de capteurs électroniques fixés sur les feuilles ou enfoncés dans la terre des pots.
A notre approche, non seulement les plantes nous identifient, mais elles devinent nos intentions : bienveillantes ou malveillantes. Se sentant menacées, elles s’agitent d’imperceptibles tremblements et émettent des sifflements de peur en se recroquevillant sur elles-mêmes.
Ces mêmes expériences ont confirmé que les plantes préféraient la musique douce au disco, qu’elles étaient sensibles aux mots d’amour, qu’elles n’affectionnaient pas la télévision ni la fumée de cigarette et même qu’elles ressentaient du plaisir quand leur propriétaire se livrait à des ébats amoureux à proximité !
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RESUME
Après avoir bourlingué pendant trente ans d’un champ de bataille à l’autre, Larry Logan décide brusquement de mettre un terme à sa carrière de reporter de guerre.A la veille de ses cinquante ans, un double coup du sort l’a convaincu que sa chance a tourné et qu’il est temps de vivre autrement la deuxième moitié de son existence qui s’ouvre devant lui. S’estimant trahi par son plus fidèle équipier et trompé par la seule femme qu’il ait jamais vraiment aimée, il se fait porter disparu. Un ami marin, un peu gangter, un peu pirate lui a légué en mourant une cabane au bord du Pacifique, sur une plage déserte du continent nord-américain. Dans le silence et la solitude, il tente de tout oublier et de se faire oublier de tous. Mais il s’apercevra très vite qu’on n’échappe pas facilement à la société des hommes…et des femmes. Au fond d’une vallée perdue, où le temps s’est arrêté, une curieuse galerie de personnages va envahir sa nouvelle vie : un mystérieux ermite au passé sulfureux, un milliardaire obsédé par le sexe et la mort, un patron de drugstore qui se prend pour la reincarnation de Buffalo Bill, deux frères qui se haïssent en se demandant lequel des deux est le père de “leur” enfant, deux soeurs qui se sont trompées d’histoire d’amour et qui échangeraient volontiers leurs maris, une ex-reine de la chanson country, une ado nymphomane, un jeune flic inoxydable sosie de Marlon Brando, un barman qui a failli devenir prêtre…et quelques autres. Larry découvrira les secrets de tout ce petit monde pittoresque ou pathétique, parfois inquiétant. Il bousculera l’existence de ces êtres disparates lancés dans une quête éperdue d’une certaine image du bonheur. Mais il n’y en aura pas pour tout le monde…Le journaliste devra se défendre au passage des avances trop pressantes de quelques épouses délaissées, mais surtout d’un gangster en jupon, la jeune femme la plus recherchée par toutes les polices de la côte Ouest, elle-même pourchassée par un tueur implacable. Sans parler de ce grizzly fantôme qui rode comme une âme en peine en attendant son heure.
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p.258.

Quand les temps sont troublés et l’avenir incertain, les angoisses existentielles de l’homme deviennent plus insupportables. L’individu isolé, désemparé, cherche à se rallier à un groupe, à se choisir une nouvelle famille qui l’accepte, le protège, le rassure. Dans ce groupe, il se sent plus fort, plus apaisé, d’autant plus qu’on lui a fait comprendre qu’il n’avait plus de raison de s’inquiéter, qu’on penserait pour lui, qu’on déciderait pour lui. C’est ce rôle de cocon protecteur qui explique tout le succès des sectes.
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p.310.

A plus petite échelle, nous en avons déjà tous fait l’expérience : il suffit parfois qu’un seul collègue de travail soit de mauvaise humeur pour créer un climat de pagaille dans tout un service. Pourquoi refuserions-nous l’idée que des individus épanouis, moins frustrés, plus reposés et finalement mieux dans leur peau puissent répandre autour d’eux une atmosphère plus détendue et plus harmonieuse ?
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p.131.

La première attestation écrite de cette méthode curative qu’est l’imposition des mains nous vient d’Égypte. Sur un papyrus datant de l’ère d’Aménophis Ier (vers 1550 avant Jésus-Christ), on pouvait lire « Mets ta main sur ta douleur et dis tout haut que la douleur s’en aille ».
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Extrait Tome 1 : L’HOMME QUI VENAIT DE PARTIR
Chaque matin le retrouvait assis sur le seuil de sa cabane en planches. Avec rien d’autre à faire qu’écouter le silence. Mais c’est fou le tapage que peut faire le silence quand il répercute l’écho des souvenirs.
Alors, Larry secouait la tête comme pour changer la longueur d’ondes de ses pensées et retrouver le contact avec la réalité présente.
Parfois, il se couchait de tout son long sur le sable, chaud et doux comme une peau, le regard perdu dans l’immensité du ciel. Et, comme chacun de nous dans ces moments-là, il ne pouvait s’empêcher de se demander si tout cet espace au-dessus de lui était vide, vide de vie, vide de Dieu.
Il ne voulait jamais pousser trop loin cette vaine interrogation et s’efforçait de revenir très vite au ras du sol.
Enfant, il aimait déjà mettre chaque parcelle de son corps en contact avec la terre-mère comme pour mieux communier avec elle, partager ses moindres vibrations. Il se laissait bercer par le vagissement monotone du ressac, cette respiration des profondeurs de la mer, et sa propre respiration s’harmonisait avec les pulsations de l’océan.
Au fil des jours, il apprenait à goûter la saveur douce-amère de la solitude totale. Il en éprouvait une sorte d’ivresse tantôt mélancolique tantôt presque euphorique. Même la nostalgie peut avoir un agréable arrière-goût.
Il lui arrivait de parler à son ombre, de répondre à son écho. Il est vrai que la solitude n’était pas vraiment nouvelle pour lui. Il avait fait sa connaissance très jeune et leur couple fonctionnait plutôt bien. « Monsieur Silence a épousé madame Solitude », disait déjà sa tante en se moquant gentiment de lui.
Pendant la journée, le soleil aidant, tout lui paraissait plus supportable. Il était ainsi fait qu’il pouvait être triste sans être jamais vraiment malheureux. De toute façon, il s’interdisait d’être triste pendant plus de cinq minutes d’affilée. Son esprit s’accrochait volontiers à toutes ces petites choses autour de lui qui lui rappelaient sa chance d’être encore vivant. Le monde est une musique pour qui sait l’entendre.
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p.253.

« Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous, déguisés en brebis, car au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez… »

Evangile selon Saint Matthieu.
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