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Citations de Christian de Montella (38)


Le monde appartient à ceux qui le détruisent. C'est dommage, mais c'est ainsi.
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quand je le lie j'ai limpression d'être le personnage
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- N'est-ce pas? Cependant, il me semble un peu trop grand pour toi... Qu'en dis-tu?
- J'en dis que lorsque je l'aurais mis a terre il vous paraîtra bien petit.
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Galahad prit aussitôt la route de la Quête. Il devait le faire seul, Lancelot ne pouvait l'accompagner. Quant à Merlin, il s'éloigna à grands pas à travers la lande. Depuis que Viviane, avant de mourir, l'avait libéré de la Prison d'air, il était sans cesse suivi par un étrange corbeau. Soudain il prit une pierre, se retourna vivement et, d'un coup d'une précision mortelle, décapita l'oiseau noie. Lequel reprit dans la mort son apparence véritable : celle de Morgane. Voilà comment il élimina la plus puissante des sorcières : par un simple caillou.
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L'écuyer aida la reine à remonter en selle. L'abesse ajouta:
-J'enverrai des gens emporter la dépouille du roi Ban. Nous l'enterrerons au cimetière du moutier. Près de vous.
-Et mon fils?
L'abbesse ne répondit pas. Elle rejoignit les deux nonnes qui l'attendaient un peu plus loin et marcha devant l'escorte jusqu'à l'abbaye du Moutier-Royal. Hélène se laissa conduire. Elle ne pleurait plus. Elle ne cessait de revoir la même image: le jeune femme blonde à la cuirasse d'argent s'enfonçant dans le lac, l'enfant nu dans les bras.
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- Qu’est-ce qui te prend, Martin ?
Les poings sur les hanches, raide comme la justice, mon père lève le menton comme s’il vérifiait le temps qu’il fait. (Pour information : il fait très beau, le mois de mai 1968 est superbe.)
Arrive Grognard, notre chien, un airedale. Il est le seul membre de la famille à pouvoir offenser la dignité de Me Édouard Lesage, notaire, sans encourir de représailles. Aussi n’hésite-t-il pas à lui bondir dessus, les pattes avant sur sa poitrine.
– Grognard, au pied !
Ce chien est aussi le seul membre de la famille à ne pas obéir aux ordres. Fou de joie que mon père lui ait adressé la parole, il agite la queue et lui jappe au visage.
– Grognard, mon Grognard, enfin… Calme-toi.
Mon père lui flatte le crâne avec une affection qui m’étonne toujours. Je ne me rappelle pas qu’il m’ait jamais touché la tête, sauf d’une claque.

– Martin, qu’est-ce que tu fabriques là-haut ?
C’est Caroline, ma petite sœur. Elle vient de traverser le jardin en courant et s’est arrêtée net, le nez en l’air.
– C’est toi qui as laissé sortir Grognard ? lui demande mon père.
– Oui, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Nous réglons cette affaire, lui et moi. Attrape-moi ce chien et ramène-le à la maison.
– Oui, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Caroline, pas de discussion !
Ce cri offusque Grognard. Il retombe sur ses quatre pattes et lève vers son maître un œil réprobateur. Ma sœur le saisit par le collier.
– Non, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Ca-ro-line.
Elle s’éloigne à regret, tirant le chien derrière elle. Il est si grand et elle si petite qu’elle pourrait le chevaucher et partir au galop.

Mon père frotte vigoureusement les deux empreintes terreuses que Grognard a laissées sur son polo. Il ne parvient qu’à élargir les taches. Exaspéré, il croise les bras et relève le menton.
– Je t’ai posé une question, mon garçon.
– Mais enfin, Martin, qu’est-ce que tu fais là-haut ? demande la voix de ma mère, dans son dos. ...
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lenfant palit, devant lui se trouvait une dalle mortuaire blanche. il s, en approcha
lentement.il lu ceci, cette dalle ne sera soulevée sans effort que par la main de
celui qui brisera les enchantements.
son nom est inscrit dans la tombe.
elle était si épaisse qu'il aurait fallu au moins quatre hommes pour la faire glisser.
il s,accroupit, et vi une encoche, il y glisse la main. et la poussa vers le haut. elle ne pesa pas plus qu'une plume.sans effort il la souleva a bout de bras
il y vi une inscription.( ici reposera Lancelot du lac , fils du roi ban de benoic.
il engendrera un lion, surpassant tous les chevaliers.
- je le savais, chevalier. vous êtes Lancelot. dit galehot.
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[...] plus fort est l'amour, plus puissante est la jalousie.
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Un cœur pur, c'est un cœur vide.
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La petite troupe de cavaliers venait de quitter le Bois en Val. Elle approchait de la rive d’un grand lac, dit le lac de Diane, dont la surface étale, sous la lueur de la lune et des étoiles, brillait comme du mercure. Au bruit des sabots, les animaux de la nuit s’étaient tus. Il y régnait un silence extraordinaire, où l’on n’entendait que le souffle des chevaux et celui, sifflant dans les branches des arbres, d’un vent tourbillonnant et frais. Le roi Ban de Bénoïc, qui galopait en tête, retint sa monture.
Hoël, son écuyer, tendait le bras vers l’est, lui désignant par-delà les cimes du bois un large halo rougeâtre embrasant le ciel.
Il était trop tôt pour que l’aube se lève. Le roi Ban comprit aussitôt ce qui se passait, mais il refusa d’abord d’y croire.
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L'audace n'a de valeur que chez les hommes au tempérament froid.
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Le thème du livre est très bien, je n'en ai jamais lu de comme ça. L'histoire était vraisemblable car Gabriel racontait sa vie à sa cousine. Il y avait des moments où l'histoire étais ennuyeuse. L'histoire a été simple à comprendre. L'histoire n'était ni trop longue ni trop courte. L'histoire était trop banale car il nous a raconté sa vie. Les personnages n'étaient pas attachants. Ils étaient inintéressants car ils nous disaient toujours la même chose. Ce livre m'a laissée indifférente. Ce livre était très long à lire car il était ennuyeux. Je ne conseille pas ce livre.
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"A la sortie, il y en a qui organisent des courses dans l'avenue. J'y ai participé une fois : je pédalais encore pour démarrer que les autres avaient déjà franchi la ligne d'arrivée, tout là-bas, après l'abri-bus. Ensuite, il a fallu que je fasse le clown pour les laisser croire que je m'en fichais, de leurs sarcasmes.
Tu sais à quoi on les reconnait, les sarcastiques ? A leurs scooter tout neuf. Tu sais pourquoi tout le monde me trouve "marrant" et "sympa" ? Parce-qu'il vaut mieux faire rire que pitié. "
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L'écuyer aida la reine à remonter en selle. L’abbesse ajouta:
-J'enverrai des gens emporter la dépouille du roi Ban. Nous l'enterrerons au cimetière du moutier. Près de vous.
-Et mon fils?
L'abbesse ne répondit pas. Elle rejoignit les deux nonnes qui l'attendaient un peu plus loin et marcha devant l'escorte jusqu'à l'abbaye du Moutier-Royal. Hélène se laissa conduire. Elle ne pleurait plus. Elle ne cessait de revoir la même image: le jeune femme blonde à la cuirasse d'argent s'enfonçant dans le lac, l'enfant nu dans les bras.
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Page 111 :
Une porte fermée à clé est une porte sur le mystère

Page 131 :
moi je crois que les vrais morts , c ' est ceux qu ' on a oubliés
Cité lorsqu ' il a accepté de faire le deuil de sa cousine .

Page 124 :
je me souviens ( mais toi , pas )
Cité lorsqu ' il compare les deux infirmières qui portent les mêmes blouses .
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- Meurs.
Elle appela du plus profond d'elle toute la Puissance maléfique dont elle disposait - Puissance qu'aucune autre, à ce jour et depuis la nuit des temps, n'avait jamais égalée. Elle la sentit affluer, incandescente comme une lave intérieur, jusqu'à son cerveau, y concentrer des pouvoirs inimaginés. Les cheveux, les yeux, la peau tout entière elle se fit flammes.
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La peur est mauvaise conseillère, page 55 ligne 21/22
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Poussé dans le dos, David franchit la porte de la prison. Il l'entendit se refermer derrière lui. Il ne posa pas de questions. Il savait désormais que c'était inutile. Tout ça n'avait pas de sens. Quelqu'un avait commis une erreur, quelque part, on le prenait pour un autre, c'était dimanche, demain le juge s'en rendrait compte, il le ferait relâcher. Les gardiens l'accompagnèrent devant un guichet. On lui fit retirer sa ceinture et ses lacets, vider ses poches. Il s'exécuta machinalement. Il pensait à Jasmine. Il tenta de se représenter son visage, ne parvint qu'à en reconstituer une image floue, parcellaire et trompeuse. Une voix énumérait les objets déposés au greffe. David pensait : ses yeux, son nez, sa bouche, ses pommettes, son menton, ses yeux, sa bouche, ses yeux, ses yeux, ses yeux...
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- tu es bien certain d'avoir fait le bon choix? demande Gauvain.
lenfant eut un petit rire railleur.
- je vais vous répondre comme on me le fait depuis hier: je le saurais le moment venu.
Gauvain se retourna une dernière fois.
-,je m'en vais avec une autre question:
es tu un écervelé ou le plus hardi gamin que j'ai rencontré?
- monsieur..
- oui, je sais: je le saurais le moment venu.
et il partit d'un ample galop.
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- Tu vois tous ces gens ? D'après toi, pourquoi se sont-ils rassemblés ?
- Dis-le moi.
- Pour se battre. Pour revendiquer leurs droits. Eh bien, moi, un jour, je me battrai pour revendiquer les droits des arbres. Les arbres sont les piliers de la Nature, Martin. Nous devons les respecter.
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