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3.66/5 (sur 57 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 12/08/1949
Biographie :

Christiane Duchesne a écrit depuis près de trente ans une cinquantaine de romans et de contes, dont plusieurs pour les jeunes, des textes pour le théâtre, la télévision, la radio et le cinéma.

Elle a également traduit plus de cinq cents titres d’ouvrages pour la jeunesse.

Parmi les nombreux textes de fiction dramatique qu’elle a créés pour Radio-Canada, soulignons une adaptation de Alice au pays des merveilles (prix Court métrage, Slovaquie, 1998).

Elle travaille auprès des enfants, est professeur invité dans des universités de France et de Belgique, s’engage également dans plusieurs milieux connexes à son métier.

Finaliste pour de très nombreuses récompenses (prix Hans-Christian-Andersen de l'Union internationale pour les livres de jeunesse entre autres), elle s'est vue décerner plusieurs fois certains des plus grands prix littéraires, comme le prestigieux prix M. Christie (1992, 1993 et 1995), le Prix du Gouverneur général du Canada (1990 et 1992), et a été inscrite sur la liste d'honneur IBBY international en 1992.
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Source : www.editionsboreal.qc.ca
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être que les montagnes se déplacent sans bruit durant la nuit, pendant que tout le monde dort ? Ou alors peut-être que le bateau-charrette avait réussi à avancer tout seul ? On ne le saura jamais.
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Si on ment, Bibiche, c’est parce qu’on a peur de la vérité. Peur qu’elle nous éclate en plein visage, et on camoufle parce qu’on sait bien qu’elle finira par exploser. On a peur de la voir, de l’entendre, la vérité. Ou qu’elle nous touche de trop près…
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Chaque jour de mauvais anniversaire, le 4 de chaque mois, elle venait marcher sur les hauteurs pour observer le fleuve, loin là-bas, au bout des champs. Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente, rien ne l’empêchait jamais de venir reprocher au fleuve ce qu’il lui avait fait.
Aujourd’hui, dimanche, il y avait exactement trente mois que les parents de Violette étaient disparus. Pile, trente mois. Disparus. C’était moins terrible à dire que morts, même si on les avait retrouvés.
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Est-ce qu'un _ylophage peut manger un _ylophone ? J'e_ige une e_pliction et tu ferai mieu_ de m'en donner une e_cellente, vieu_ chameau, sinon j'e_plose ?

(page 19)
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Continue d’apprendre à t’envoler, ma Bibiche, mais sois prudente. Le jour où je te verrai sur ton trapèze dans le maillot blanc dont tu rêves, j’aurai le cœur serré, la gorge aussi et les mains moites. J’aurai peur, mais jamais de la même peur que celle des mensonges. Je serai terrorisée, je craindrai que la longe ne cède. Tu n’es pas faite pour tomber. Et même avec toute cette peur au fond du cœur, je sourirai de bonheur à cause de la confiance, celle qui te fait virevolter sans angoisse dans les airs et voler toujours plus haut.
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Le message était toujours là, à côté de l’ordinateur. IOEL FR ZNCCHH. Émile retournait les lettres dans tous les sens, cherchait à deviner ce qu’elles cachaient, encore plus convaincu que la veille qu’il fallait une clé pour percer le mystère, un mot qui fasse le pont entre le message d’origine et sa version chiffrée. Ce pouvait être aussi une série de chiffres ou une formule mathématique.
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Les dollars américains, elle les conserve précieusement en vue du jour où elle fera construire un hôtel de luxe dans la ville de Miami dévastée par le cyclone de 1926. C’était le grand projet de John : faire renaître, faire revivre Miami. Pour la veuve, le Canada est un pays sans avenir. Elle se donne encore dix ans pour peaufiner son plan.
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L'esprit de Marie s'échappe lentement en volutes. Chaque fois qu'elle ne veut plus entendre, refusant ainsi d'être le témoin d'un événement indésirable, elle laisse doucement son esprit s'échapper. Comme si ma tête devenait myope a-t-elle un jour écrit dans son cahier vert. Comme si mon cerveau enlevait ses lunettes.
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Les diviseurs de 12 sont 1, 2, 3, 4, 6 et 12, ceux de 35 sont 1, 5, 7 et 35. Le seul diviseur commun étant 1, la réponse est : oui, 12 et 35 sont des nombres premiers entre eux. À quoi ça sert de savoir ça ? se demanda Violette. « Sache que tout ce que l’on apprend finit toujours par servir un jour ou l’autre »
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Dès ce moment-là, j’ai eu peur de découvrir des choses que je ne voulais pas connaître. Quoi ? De sombres histoires de famille, des révélations qui m’auraient bouleversée. J’ai eu peur de me retrouver face à des choses qui auraient fait s’effriter d’un coup ce en quoi j’ai cru toute ma vie.
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