A midi passé, je décidai de pique-niquer. Au menu : Kaukau précuit, lait en poudre, sucre et framboises sauvages. J'en avais cueilli quelques poignées quand je surpris Horse en train d'en manger. Il fronça le nez de dégoût, ce qui m'amusa beaucoup.
Le premier Européen à faire état de la Papouasie-Nouvelle-Guinée fut un capitaine portugais, en 1526. Et le premier à y poser le pied fut encore un Portugais, qui appela l'île Ilhas dos Papuas. Papuas signifie crépu en malais.
Bali fut une déception. L'appât du gain, l'affluence des hippies et des touristes avaient changé le tempérament national, corrompu la morale et les valeurs ancestrales de ce peuple. Restaient, toutefois des réminiscences de certaines traditions, plus ou moins respectées.
"De quelle tribu êtes-vous? me demande un grand homme au premier rang
- Anglaise.
- Où allez-vous?
- A Brazzaville."
Un murmure parcourt la foule et le grand homme, qui est de toute évidence leur chef, observe (avec un grand sérieux) que nous n'atteindrons pas Brazzaville avant la nuit et que nous ferions mieux de coucher dans son village.
Ils sont sociables et affables; ils nous posent des questions sur les pays que nous avons traversés, nous demandent pourquoi nous descendons la rivière à la pagaie. (Page 97)
"Au même moment, le soleil se lève à l'est, alors j'en conclus que le Mozambique est soit à ma gauche, soit en face, et que la Rhodésie doit être quelque part derrière moi. Alors je me mets en route vers la droite.
Trois jours plus tard, je suis toujours complètement perdue." p.178