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3.4/5 (sur 1579 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Budapest, Hongrie , le 20/11/1930
Mort(e) le : 06/10/2015
Biographie :

Christine Arnothy, de son vrai nom, Irène Kovach de Szendrö, est une femme de lettres et journaliste française.

Née d'un père austro-hongrois, propriétaire terrien et professeur de latin et d'une mère germano-polonaise, elle est dès son enfance confrontée à trois langues : l'allemand, le français et le hongrois.

Après son départ clandestin de Hongrie en compagnie de ses parents, Christine Arnothy se réfugie en Belgique. Elle vient s'installer en France en passant la frontière à pied avec ses parents. Les seuls biens qu'elle emmène avec elle sont cousus dans son manteau. Il s'agit des feuilles sur lesquelles elle a écrit ce qu'elle vivait durant la guerre à Budapest.

En 1954, elle gagne avec son journal de guerre le "Grand Prix Vérité" parrainé par "Le Parisien libéré" et rencontre le directeur général du quotidien, Claude Bellanger (1909-1978), qui fut le fondateur du journal en 1944.

Le récit est publié à Paris en 1955 sous le titre "J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir" et, en quelques mois, connaît un succès retentissant dans le monde entier. En 1957, Christine Arnothy publie une suite "Il n'est pas facile de vivre" (Fayard).

Tout en poursuivant une carrière internationale, elle épouse Claude Bellanger en 1964. Leur fils François Bellanger est avocat, spécialiste des droits européens et professeur en droit administratif à l’Université de Genève. Ils sont également parents de Pierre Bellanger, fondateur et PDG de la radio Skyrock.

Auteure de nombreux romans, Christine Arnothy a également écrit pour le théâtre, la radio et la télévision. De 1966 à 2004, elle est journaliste littéraire au Parisien. De 1982 à 1994, pour le journal La Suisse, Christine Arnothy écrit des billets hebdomadaires. En 2008, elle avait publié une suite à son autobiographie, "Les années cannibale" (Fayard). Elle a sorti "Une valse à Vienne" (Fayard) en 2009 et "La vie d'une manière ou d'une autre" (Flammarion) en 2010.

Elle était proche du président François Mitterrand, qui fut l'un des compagnons de Claude Bellanger dans la Résistance.

Christine Arnothy publie également, durant les années 1980, trois romans noirs sous le nom de plume de William Dickinson.

site : http://www.arnothy.ch/
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Interview avec Christine Arnothy sur France Culture


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Les montres continuaient, cependant, de marquer l'heure avec sérénité, les aiguilles couraient sans hâte autour du cadran : y avait-il deux semaines ou deux ans que nous vivions comme des taupes?
Y aurait-il un "aujourd'hui", un "demain", ou bien une éternité de caves obscures et enfumées?
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Christine Arnothy
J'aime la vie, profondément, elle se mérite, la vie. Nous devons tous, êtres humains ou animaux, nous libérer des cages.
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- Vous êtes kikuyu ? demandai-je.
- Non. Masaï.
J'aurais dû le deviner ; cette haute taille, cette dignité sévère empreinte d'humanité, appartenaient aux anciens nomades, jadis maîtres de la savane.
- Avez-vous des enfants ?
- Beaucoup.
Comme c'était simple. L'homme ensemençait la femme, celle-ci accouchait les enfants grandissaient, il en restait toujours un pour aider les vieux parents.
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Trahir un chien est encore plus cruel que de trahir un homme, car il ne sait pas de quoi il s'agit et ne peut juger que d'après les intonations et les physionomies. Si on lui dit les choses les plus méchantes en souriant et d'une voix douce, il vient vous lécher la main avec reconnaissance. Je ne veux pas trahir notre pauvre chien.
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- Elle est morte, ma femme. Morte en Afrique.
Aussitôt, dans le regard de la fille aux yeux cernés, se réveilla une lueur d'intérêt. L'homme, qu'il soit meurtrier, veuf inconsolable, coureur invétéré ou semi-clochard sans fric, mais également libre était digne d'attention. Les femmes qui n’avaient ni chien, ni chat étaient tentées de prendre un homme à la dérive, de le loger, le nourrir, le remettre en état de fonctionnement. Elles adoraient réparer, consoler, rapiécer.
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- Vous avez un charme certain...
Je devais le consoler, sinon j'étais venu inutilement. Il se fit confidentiel :
- Je suis doué d'une séduction folle lorsque je tends un écrin à une femme. Quel regard elles ont ! Les diamants éveillent une profonde sensualité.
- Je parle de votre personnalité.
- Mon professeur de mathématiques au collège était aussi laid que moi. Il m'a donné un conseil précieux. dès qu'on sent une hésitation, il faut s'exclamer : " Je ne plais qu'aux femmes intelligentes." Si elle vous refuse, elle se délivre un certificat de stupidité.
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Ça m'amusait quand on me déclarait que j'inspirais confiance. Je soignais mes apparitions. Des pas rapides et une attitude sportive signifiaient que j'étais sûr de moi, et lorsque je portais - comme aujourd'hui - de gros dossiers sous le bras - ceux de la Fondation Fergusson -, j'avais l'air respectable et presque sympathique. A vrai dire, je n'étais ni une crapule, ni un type malhonnête, juste un meurtrier.
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- Vous êtes marié depuis combien de temps ?
- Oh ! je ne sais pas… dix-huit ou vingt ans... une éternité.
- Et elle s'imagine que, après une demi-journée, elle vous manque ?
- Il n'est pas sûr qu'elle le croie. Mais elle aime l'entendre. Depuis des années, nous nous répétons des mots que chacun pense agréables à l'autre. Nous avons maintenant un vocabulaire de politesses et d'habitudes.
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Y aurait-il un "aujourd"hui", un "demain", ou bien une éternité de cave obscures et enfumées?
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Une bombe non éclatée a démoli notre piano à queue en le traversant de part en part et s'est incrustée dans le parquet. Ce récit a été, je crois, la seule joie de tout mon séjour à la cave ! Savoir que ce piano qui m'avait valu tant d'heures de travaux forcés n'existait plus, me remplissait de satisfaction. Mais je ne fis pas voir mon plaisir, car ma mère pleurait.
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