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3.81/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1963
Biographie :

Née dans le sud de la France, elle passe toute son enfance à Aubagne, patrie de Marcel Pagnol. Passionnée de langues, elle poursuit alors des études qui l'amènent à Prague, à l'université Charles où elle perfectionne son tchèque et son russe puis au Caire où elle tente d'apprivoiser la langue arabe.

Elle part en Bourgogne puis en Grande-Bretagne. C'est à Preston qu'elle commence à écrire, d'abord des récits de science-fiction puis des romans d'aventure et des thrillers. Enfin, elle s'essaie au roman policier.
Son premier polar, Nid de vipères, est édité en Belgique à compte d'éditeur, aux Editions Chloé des lys. Réédité en 2014 en collection.
Le second est paru également cette année aux Editions du Pierregord. Son titre: Dégâts collatéraux. Réédition 2015 avec Dragon bleu en un seul volume aux Editions Chloé des Lys.
En 2012, un troisième polar est édité aux Editions du Pierregord. Le Dragon bleu/
2013 : E16, aux Editions Chloé des Lys, réédité en collection en 2014
2013 : Non nobis domine, Ed. Gascogne petit format.
2014 : Non nobis domine, Ed. Gascogne Grand format
Poker menteur, Ed. Gascogne
2015 : Convergences, Ed. Gascogne
Dégâts collatéraux, Ed. Chloé des Lys, Réédition

De ses années de classes préparatoires, elle garde un goût très prononcé pour la littérature dite "classique" et une soif d'apprendre qui la conduit aux quatre coins du monde à la rencontre de la différence. De Madagascar au Ladakh, du delta de l'Orénoque au Gobi (...), elle exerce son esprit critique et son sens du partage.

Actuellement, elle est la rédactrice en chef de la revue littéraire "Les petits papiers de Chloé" publiée par les Editions Chloé des lys et l'une des administratrice de cette maison d'édition.

Elle présente également l'émission culturelle mensuelle de la web tv : ACTU-TV.NET

Site auteur : http://www.christine-brunet.com

deux blog :
www.aloys.me


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Bande annonce de Convergences, 7e thriller


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Les prisons sont remplies de cons qui se croient trop malins.
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Sur D'un livre à l'autre, avis de P. Desterbecq
Axelle de Montfermy va-t-elle découvrir le fameux trésor des templiers?Pour ce 5e opus, Christine Brunet nous emmène visiter l'Auvergne où serait dissimulé le trésor tant recherché.Le lecteur a ainsi l'occasion de faire du tourisme sans bouger de chez lui. Un jeu auquel participe Guillaume, le lieutenant spécialiste de l'informatique. Un jeu qui tourne mal, qui entraîne notre héroïne, désormais bien connue, sur la piste des templiers. Guillaume a disparu. Deux jeunes couples qui n'ont, apparemment rien à faire ensemble, sont retrouvés morts. L'enquête commence.

Dans ce numéro 5, Axelle revient au devant de la scène; elle se rapproche un peu plus de Sean, le père de son enfant. C'est donc ensemble qu'ils devront découvrir les meurtriers même si leur vie est menacée.La jolie tête brûlée disparait. La voici en Auvergne, contrainte et forcée par les malfaiteurs de partir à la recherche du trésor légendaire. Mais comment trouver un trésor qui n'existe que dans l'imagination de certains exaltés? Comment sortir vivante de ce rapt? Axelle va tout mettre en oeuvre pour sauver sa peau et celle de son jeune lieutenant.Et quand on croit que c'est terminé, tout repart de plus belle...jusqu'au mot "fin" qui nous annonce déjà une suite et une replongée dans l'univers de la drogue. Pas de temps mort dans ce 5e roman de Christine Brunet. On y retrouve les héros auxquels sont habitués les lecteurs fidèles de l'auteure. Axelle, la superwoman, patron de la SPIE et Sean Sheridan qui dirige la FSE vont, cette fois, travailler main dans la main. Ce numéro est très indépendant les autres. Il peut donc être lu sans avoir lu les 4 premiers et est même assez différent dans son style et son écriture.Le lecteur replongera dans l'univers de la drogue dans le 6e opus. Je considère un peu "Non nobis domine" comme une récréation ou une pause agréable avant de reprendre un rythme sans doute plus effréné dans le roman suivant. Un titre que je vous conseille afin de vous familiariser avec les personnages de Christine Brunet et de plonger dans ses 4 premières aventures si ce n'est déjà fait.

Philippe Desterbecq
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J’ai déjà lu quatre bouquins de Christine Brunet, quatre thrillers (ce terme lui convient mieux que polar) et celui-ci est donc le cinquième. C’est dire si je commence à connaître son monde très particulier ainsi que son héroïne, Axelle de Montfermy, que je comparais au début à une sorte de James Bond au féminin.

Oubliez ! Rien à voir avec ce bellâtre gominé, sinon peut-être au niveau de l’action. Ou alors, si vous tenez absolument à l’associer à quelque chose de connu, histoire de vous faire une idée : disons « Le Code Da Vinci » ou mieux encore « Millénium ».

Mais bon, « Non Nobis Domine » n’est pas signé Dan Brown ou Stieg Larsson mais Christine Brunet et ça fait toute la différence.

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Parlons d’abord de l’objet, le livre papier, car il en vaut la peine. Comme d’hab’ une couverture qui en jette, remarquable, et un format original, que je vous recommande tout particulièrement : entre le poche et l’ A5 traditionnel des publications de Chloe des Lys. Ca tient bien dans la main, ça se glisse dans la poche d’une veste et en plus, ça coûte 15 euros (prix affiché) pour un livret de 300 pages. C'est une formule nouvelle des éditions Gascogne et à mon avis, une formule gagnante.

Pas de préambule ni de dédicace ou autre intro préchi-précha. Le titre et hop, on saute à pieds joints dans l’ histoire avec deux cadavres dès la page 11. Accrochez-vous, on vient déjà de passer la cinquième ! Comme ces films qui démarrent sans générique…

En revanche je n’ai trouvé nulle part la liste des autres publications de Christine et ça, à mon avis, c’est une erreur.

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Disons-le tout de suite, je n’ai pas l’intention de m’attarder ici sur le résumé de l’intrigue. D’autres le feront aussi bien que moi. Elle est haletante et on ne lâche pas avant la fin… une chasse au trésor des templiers (vrai ou légendaire, vous lirez) à laquelle le lecteur est associé comme dans tous les livres de Christine.


Elle renverse la boîte de puzzles sur la table et vous invite à le reconstituer en distillant ça et là des indices ( et pas mal de victimes également ), qui devraient vous mener tout droit à la solution. Pour autant que vous soyez très attentif et lisiez en prenant des notes et vous fassiez un plan.


Car la meilleure façon (et la plus passionnante) de lire un Brunet c’est ça… appeler Google earth sur l’écran de façon à visualiser tous les décors ( ici on se promène à travers l’ Auvergne qu’elle connaît comme sa poche pour y avoir vécu ) et noter sur une feuille de papier qui pourra vous servir de marque-page, les très nombreux protagonistes de l’intrigue. Sans ça, inutile de vous fatiguer, vous ne devinerez rien avant la fin et vous perdrez parfois dans les noms des intervenants.


Autre avantage de ma formule : vous vérifierez avec satisfaction que l’auteur a conçu son scénario au millimètre, que tout se tient parfaitement et que votre enquête avancera en même temps que celle d’Axelle.


Et croyez-moi j’ai cherché la petite erreur, la petite invraisemblance, pour le fun. Mais sans la trouver !

**

Car quand même… et pour rappel :

Axelle de Montfermy, notre héroïne, dirige au niveau européen la SPIE, la police des polices et ce avec une équipe de spécialistes internationaux qu’on retrouve de livre en livre : I’Ecossais Ian Donaldson, son bras droit, Guillaume Cayet, le génie informatique maison, Tara,un grec, Mark Hüffman, un allemand etc…

Chacun a ses paramètres, son profil psychologique et je suppose qu’elle a mis des figures qu’elle connaît dans la vie courante sur ses nombreux personnages, car elle ne les confond jamais.

Ajoutez à tout ça, le fait qu’ Axelle sort d’un long coma de deux ans (voir son livre précédent « E16 »), est devenue paraplégique et mène donc son enquête dans une chaise roulante !

Elle a également un fils de 7 ans, Nicolas, dont personne ne sait précisément qui est le père. Vous suivez ?


**


Face à la SPIE, on trouve la FSE, une sorte de CIA européenne dirigée par l’ ex amant d’ Axelle, le fameux Sean Sheridan, un ancien de l’ IRA qu’elle aime d’un amour absolu mais tellement compliqué que je renonce ici à vous en expliquer les raisons. Je ne vais pas refaire le bouquin. Lisez…


Et ici aussi, au FSE, il y a des personnages récurrents : le Danois Hank Van Dohlen, l’ Irlandais Danny Rose et même une petite belge au type asiatique, Virginia Fayet…

**

Lorsque l’histoire démarre, le jeune Guillaume de la SPIE vient de disparaître, d’où l’entrée en lice d’ Axelle. Et comme presqu’en même temps on retrouve dans le quartier des Halles à Paris, le corps de la fille d’un ministre britannique avec le numéro de tel de ce Guillaume inscrit au bic dans la main… voilà que débarque le patron du FSE, Sean, qui se retrouve face à face avec Axelle… obligé de collaborer avec elle dans une même enquête.

Bonjour les dégâts ou en tous les cas, les complications.

**

Inutile de préciser que dans cette saga de Christine, et ça dure ainsi depuis quelques années, les méchants sont très méchants, sadiques, psychopathes et le plus souvent d’une sauvagerie bestiale. Vous êtes prévenus.


Question : est-il utile, voir nécessaire d’avoir lu les titres précédents pour comprendre ? Pas du tout. Mais cela apporte un plus incontestable et l’auteure, maligne et futée comme sont toutes les femmes, vous le laisse sous-entendre avec subtilité. Tout comme elle termine son livre (mais ça elle le fait depuis son premier « nid de vipères ») en lançant le suivant…

C’est le principe des séries télévisées où on ferme chaque épisode par une séquence qui se termine en point d’orgue, une question sans réponse ou l’ébauche d’un mystère qui ne vous sera révélé que dans l’émission suivante. C’est du marketing et en la matière la petite Brunet en connaît un bout ! Pour notre plus grand plaisir.

**

Je vous ai dit en ouvrant ce commentaire que j’avais l’impression de commencer à bien connaître Axelle, après cinq ouvrages, vous pensez…

Cette policière déterminée est à mon sens un très beau cas d’étude pour une classe de psychologie.

Essayons de décrypter.


Elle dort peu, trop peu, carbure à l’énergie interne, toujours en ébullition, entière, sans concession et d’un orgueil démesuré. Dans ce livre elle vit en chaise roulante dans un 400 m² luxueux situé au faîte de la Défense à Paris, donc au dessus de ses bureaux, mais refuse d’êtrematernée et encore moins plainte ou préservée par son équipe… elle finit d’ailleurs toujours par agir seule, surtout lorsqu’il y a des risques.

Elle a un enfant auquel elle ne cesse de penser, mais dont en fin de compte elle s’occupe fort peu, se contentant de le mettre en pension dans les meilleures écoles. Peut-être à mon sens, son côté le plus déplaisant.

Elle a peu d’humour, sinon pas du tout, rit rarement et sa vie sentimentale, intense, ne lui semble véritable que dans le sacrifice, comme s’il fallait souffrir pour prouver qu’on aime, comme s’il fallait que cela coûte très cher pour avoir de la valeur. Elle ne dit d’ailleurs jamais «je t’aime» et s’enferme dans le silence où parfois, très rarement, elle se relâche et sanglote. A l’autre de deviner…

Et puis, un constat qui se confirme de livre en livre, cette phobie de l’enfermement qui semble la poursuivre. Ses monstres humains se cachent
toujours dans des endroits obscurs, des grottes glaciales, des égouts gluants de crasse ou des douves humides… Des décors théâtraux et glauques d’un romantisme exacerbé sur lesquels flotte l’ombre de l’enfer.

Etrange bonne femme qui déçue par la vie a décidé de la consacrer à traquer le Mal… ce n’est d’ailleurs pas un hasard si elle termine toutes ses enquête à bout de souffle, agonisante, mais sauvée par la cavalerie comme dans beaucoup de films américains ou les vieux westerns de John Wayne.

**

Parlons en ! Tout est américain chez Christine Brunet, le style, le scénario, la super-héroïne et le monde divisé en deux, les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Avec quelques personnages très complexes évoluant au purgatoire comme Sean Sheridan.



Son style est « efficace », presque journalistique, je l’ai déjà dit dans un autre commentaire, dépourvu de fioritures et d’envolées littéraires. L’histoire avant tout, avec des paragraphes courts, des dialogues réduits à l’essentiel et des chapitres qui rebondissent tout le temps avec des titres accrocheurs qui annoncent la suite mais trop en révéler.

C’ est qu’elle sait y faire Christine pour scotcher le lecteur ! Même qu’elle s’arrête de temps à autre pour faire le point, déposer les éléments de l’ enquête sur la table et demander à son équipe ce qu’elle en pense ? Mais en réalité, c’est au lecteur qu’elle s’adresse… une façon de l’associer au jeu de piste.

Pour mieux le rouler ensuite, mais ça c’est une autre histoire.

**

C’est un livre stupéfiant, peut-être son meilleur avec « Nid de vipères » mais là c’est un avis purement subjectif.

Bon… tout ça est fort intéressant, mais ne nous dit toujours pas ce que signifie le titre « Non Nobis Domine » ?

Ah bon ? Je ne vous l’ai pas dit ? C’est du latin bien sûr, une devise des templiers : « Pas à nous, Seigneur, non pas à nous. Mais à ton nom
seul, donne la gloire ».

Et laisse-en un peu à Christine Brunet, car elle le mérite…

Bob Boutique
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/nonnobis-jailu.htm
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Une enquête palpitante au coeur du Jura amène des destins troubles à s'affronter dans une quête sans concession de la vérité
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Si vous voulez faire disjoncter vos lecteurs continuez dans cette voie là. Un livre labyrinthe, une Axelle spécialiste des couloirs sans fin (déjà dans Dragon Bleu), une auteure à l'esprit labyrinthique (si je puis dire) et qui évidemment oublie de nous fournir le fil d' Ariane.
C'est le triomphe des nouvelles technologies qui permettent à tout le monde de s'en sortir et à Axelle d'être le Zorro de l'histoire. Mais pour moi, simple lecteur, elles ne m'ont été d'aucune utilité.
J'ai lu quasi d'une traite E16, pris d'entrée dans les mailles du filet. Je ne suis peut-être pas le lecteur idéal car je suis toujours pris par l'histoire. Alors c'est facile de me trimbaler, de me bousculer, de me faire devenir chèvre. (...)*
Drôle de ballade irlandaise dans laquelle les masques sont les héros. De quels indices disposons-nous pour avancer dans la compréhension ?
Alors on continue de lire en se croyant plus malin que vous. Et puis c'est la dernière page et on est tout abasourdi. Axelle a poussé le bouchon un peu loin malgré l'existence de son fils. Jusqu'où est-elle prête à aller ? (...)*
La nébuleuse services secrets, révolutionnaires, grand banditisme et amour, a donné un très bon scénario. Le politique n'est pas loin qui actionne la FSE ou la SPIE si ça dérape. Mais c'est sans fin. Et d'abord à qui peut-on faire confiance ? Car au final qui est qui ?

Il est 22 h 49 quand je couche sur le brouillon ces quelques notes. Je viens de finir votre livre. Merci. Sans doute il me faudra plus tard les relire. Je vais attendre aussi que Catherine le lise car elle voit des choses qui m'échappent.
Votre style tout en concision colle très bien au scénario.
"Aimez-vous les polars?" m'aviez vous demandé à la foire aux livres de Ruynes en Margeride. Aujourd'hui je vous répondrai que j'attends votre prochain livre avec gourmandise.
Merci et à bientôt.
Hubert C.

(...)* Pourquoi ses coupures dans cette fiche de lecture ? Quelques mots qui vous donneraient trop de clés... Ménageons le suspens... et votre surprise !
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J'ai adoré, j'ai publié un article sur mon blog http://parfumsdelivres.blogspot.com/2011/06/degats-collateraux-de-christine-brunet.html que j'ai relayé sur mon profil facebook, sur ma page facebook et sur livraddict dont je suis membre. Le lien est fait également sur hellocoton et sur paperblog. Je vais me lancer très bientôt dans Nid de Vipères qui se passe avant si j'ai bien compris. En tout cas, j'aime beaucoup vos héros et surtout votre écriture si fluide qui fait que l'on n'a pas d'autre choix que de dévorer le livre. Bonne fin de journée et merci pour cette découverte.

Parfums de Livres: Dégâts collatéraux de Christine Brunet
parfumsdelivres.blogspot.com
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La vielle se tapait la tempe avec véhémence de son index déformé par les rhumatismes avec véhémence en clopinant dans l'allée gravillonnée
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Je suis complètement accro pour ma part au style de Christine Brunet (que je remercie également pour sa très gentille dédicace). Je me suis une fois de plus régalée!!!
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Un cinquième opus qui sait se renouveler...

Le risque, lorsque l'on suit les "aventures" de personnages récurrents, est la lassitude. Or, ici ce n'est pas du tout le cas. Encore une fois, j'ai retrouvé ce rythme trépident et hâletant que j'affectionne tant chez Christine Brunet mais le décor, la construction du récit, la psychologie des personnages prend un autre tournant.
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bonjour, j'ai terminé Nid de vipères. Quel bonheur! Je n'ai pas pu me lancer dans d'autres lectures, il fallait que je comprenne, que je retrouve les personnages. Merci encore mille fois pour cette découverte.
Parfums de livres
http://parfumsdelivres.blogspot.com/2011/06/nid-de-viperes-de-christine-brunet_30.html
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