AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.38/5 (sur 56 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1974
Biographie :

Née en 1974 en Haute-Marne où elle a vécu dix-neuf ans, Christine Casuso a posé ses valises depuis dans sa région de cœur, le Var.

Ajouter des informations
Bibliographie de Christine Casuso   (13)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Il baissa respectueusement la tête et s’adressa à Lui d’une voix haute et intelligible.
- Tout se passe selon votre volonté. Zoé est dans la chambre insonorisée. Elle est en forme, belle comme dans vos souvenirs.
Il attendit là un moment. N’obtenant que le silence, il pensa que c’était bon signe. Il leva la tête pour être certain de pouvoir se retirer. Ce qu’il fit en effectuant moult courbettes.
Commenter  J’apprécie          70
Il savait jouer de ses yeux bleus, et de son sourire qui dévoilait des dents blanches bien alignées. Mais tout chez lui n’était que façade, il possédait une personnalité sombre, voire diabolique. Le spécialiste avait été déchu de ses fonctions du fait d’avoir manipulé plusieurs de ses patients, et pratiqué des thérapies jugées risquées et non conformes à la déontologie. Il avait travaillé dans une unité psychiatrique dans le but de peaufiner ses recherches. Ainsi, l’état lui avait alloué les fonds nécessaires. Il avait utilisé les malades les plus dangereux afin de les étudier et les asservir à sa guise grâce à l’hypnose profonde. Il leur avait insufflé le petit quelque chose, la minuscule étincelle de sorte que leur envie de meurtre se transforme en acte.
Commenter  J’apprécie          00
Les jeunes gens étaient tous habillés de sweats larges et informes avec une capuche qu’ils rabattaient sur leurs têtes, soit pour se protéger des éléments, soit pour cacher au monde leurs visages fatigués ou déformés par la maladie. Pourtant, personne n’avait instauré de code vestimentaire. D’ailleurs,aucune règle n’était imposée. Le vieil adage dit « qui se ressemble s’assemble », dans leur cas, leur côté asocial les réunissait, et par chance les garçons possédaient beaucoup de goûts en commun, comme la musique. Ils passaient des heures sous terre à écouter du rock sombre sans échanger un mot. Ces exclus de la vie aimaient jouer aux cartes ensemble, et se raconter leurs petits malheurs. Entre eux, ils se comprenaient mieux que quiconque.
Commenter  J’apprécie          00
Indéniablement, certains plus coriaces que d’autres avaient tenté de ronger l’os, mais le communicant de la PJ avait distillé assez d’informations, sans pour autant dévoiler le principal, pour calmer les plus affamés d’entre eux. Les mouvements sociaux qui secouaient le pays avaient eu vite fait de remplir les colonnes, substituant le sordide par de l’actualité fraîche et croustillante. Les journaux en firent leur gorge chaude, ce qui arrangeait bien la police. Ces derniers jours, il y avait plus savoureux à raconter dans les quotidiens. Plusieurs personnes perdirent la vie sur les barrages. Le sensationnel remplaçait malheureusement l’atrocité et l’indicible des assassinats.
Commenter  J’apprécie          00
Beaucoup de handicapés, quel que soit le degré d’inaptitude, sont joyeux en société, ce qui n’empêche pas les larmes de couler quand ils sont seuls. En plus de souffrir physiquement, ils souffrent moralement.
Je pense aussi à ceux qui subissent les brimades comme celles que j’ai endurées quand j’étais enfant. Car ils sont trop gros, ou différents du fait de leur éducation, leurs vêtements, un zozotement ou tout autre signe distinctif qui prête à sourire. Ces cas-là ne sont pas si éloignés des invalides, même s’ils n’ont que la souffrance morale, sans les douleurs physiques et les difficultés rencontrées au quotidien. Malgré tout, ils subissent une forme de rejet.
Commenter  J’apprécie          00
Le regard et le rejet de la société, l’injustice et l’inhumanité de l’administration française que les handicapés subissent, l’intolérance de certains valides face à la différence, créent de l’agressivité chez ces personnes dites différentes. J’ai pu remarquer l’attitude virulente de certains fracassés de la vie suite à l’exclusion qu’ils subissent. À force d’observer les causes et les effets, l’idée de ce livre a germé. Ce qui a tout déclenché, c’est la conduite de deux femmes face à un homme porteur du gène de la trisomie 21. Un comportement inacceptable pour des adultes. J’avais envie d’étriper ces sectaires porteuses du gène de la débilité.
Commenter  J’apprécie          00
Romain subissait avec bravoure les discriminations, cependant un jour, il se jurait de leur faire payer. Il essayait de paraître fort, mais les mots le brisaient jusqu’au cœur. 
Il fut repoussé par sa génitrice qui avait honte de lui, puis par ses camarades et par la société en général. Ce monde se basant uniquement sur les apparences, il souhaitait se venger de lui au nom de tous ceux qui subissaient des injustices. À force de ruminer, de prendre sur lui, de tout enfouir, il passa à l’acte, bien aidé par son praticien qui fit surgir l’être le plus mauvais qui vivait en lui.
Commenter  J’apprécie          00
Célibataire, elle se consacrait à la lecture et à la photographie. Il l’avait vu trier maintes fois des clichés sur la petite table près de la fenêtre. Ensuite, elle s’installait toujours dans le même fauteuil pour lire. Ses seules sorties se limitaient aux visites qu’elle faisait à sa tante en se rendant sur sa tombe, à faire des courses et à se délecter de longues balades en solitaire avec son appareil photo. L’homme la savait posée et calme. Toutefois ces temps-ci, il avait observé une certaine nervosité chez la jeune femme, ce qui ne lui ressemblait guère.
Commenter  J’apprécie          00
Mon enfance et mon adolescence n’ont pas été faciles. Il y a eu les insultes des enfants, car j’étais ronde. J’étais le souffre-douleur d’une grande sœur tyrannique qui me frappait dès que mes parents avaient le dos tourné. Je suis atteinte de dyslexie. À mon époque, ce n’était pas diagnostiqué. Les instituteurs puis les profs peu pédagogues ont rajouté leurs petites pierres aux humiliations en se moquant ouvertement de moi devant tout le monde. Je n’ai jamais été bien ni à l’aise avec les personnes de mon âge, je préférais discuter avec les adulte
Commenter  J’apprécie          00
Incapable de passer à l’acte, il préférait être spectateur. Il se délectait tout autant, peut-être même plus, puisqu’il ne se salissait pas les mains. L’absence de remords caractérisait le praticien. Il n’avait peur que pour lui-même. Sa petite personne était au cœur de ses préoccupations, mais son cœur sec ne battait jamais pour les autres, encore moins pour ses patients. Ils n’étaient que des cobayes pour assouvir sa folie grandissante. Franck se prenait pour le plus éminent chercheur de la Terre. Son ego démesuré n’avait d’égal que sa démence.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christine Casuso (67)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Vengeance d'outre-tombe" de Christine Casuso.

Comment s'appelle l'homme qui s'occupe de Zoé quand elle est enfermé ?

Adrien
Alexandre
Albert

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Vengeance d'outre-tombe de Christine CasusoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..