Constance sent la main de Thomas qui lui attrape l’épaule et son souffle dans le cou :
– Il est temps pour nous d’avoir un enfant, ne crois-tu pas ?
Et voilà, se dit Constance.
Elle regarde le cercueil d’Elsa, sa grand-mère, glisser le long des cordes et se poser sur ceux qui sont déjà enfouis dans le caveau familial. La première poignée de terre recouvre les mots qui n’ont jamais été prononcés et ne le seront jamais.
Et voilà, se dit à nouveau Constance.
Il n’y a plus qu’elle. Plus rien ne se sait et ne se saura sur les femmes de « la chaîne des trois bougies » comme les appelle Constance.