On se croit à l’abri de tout danger, on tient avec confiance les rênes de soi-même et puis, un jour, tout s’emballe. On comprend qu’on est un tout petit rien de rien du tout, on a envie de hurler aux bien portants d’en profiter tant qu’il est encore temps et puis on se tait, parce qu’au fond la crédulité est moins lourde à porter que la lucidité.
Certains médicaments permettre de ralentir l’évolution de l’Alzheimer, surtout à ses débuts, mais pas de le guérir.
–Alors ils servent à quoi, au juste ? À grignoter un bout d’espoir, une petite pilule par-ci par-là ? Pendant ce temps la maladie, elle se fait une bonne bouffe avec votre corps bien engraissé d’espoir.
un trou de mémoire,on ne le voit pas à l'oeil nu...Dommage,j'aurai aimé le regarder en face,le reboucher et cracher dessus
Au début, les troubles de ma mère furent imperceptibles. Quelques trous de mémoire, une légère désorientation, une regard parfois lointain ; bref, rien de très alarmant. Depuis son divorce avec mon père, elle avait repris son activité de pianiste et donnait de nombreux concerts. Une façon de s'étourdir et d'oublier l'homme qu'elle avait tant aimé et qui ne l'aimait plus. J'ai estimé qu'elle était tout simplement fatiguée. Puis un jour, notre vie a basculé. »
A l'écoute d'un prélude de Bach ou d'un sonnet de Shakespeare,je me sentais bien plus proche de dieu que dans mon école religieuse
« Sur le vol Paris-Nice de 20h27, une dame découvre des paysages sublimes et insensés à travers le hublot : des jockeys cravachant les nuages, quelques extraterrestres jouant au foot avec la lune, une nuée de bébés anges parachutistes. »
Il y avait deux sortes d'enfants:les surdoués et les tarés.Aucun juste milieu n'était envisageable.Dès ma plus tendre enfance,j'ai estimé qu'il état beaucoup plus confortable d'appartenir au clan des tarés.L'idiote du village,c'était moi!je ne décevais personne puisqu'on n'attendait rien de moi.
On se croit à l'abri de tout danger,on tient avec confiance les renes de soi-meme et puis,un jour,tout s'emballe.n comprend qu'on est un tout petit rien du tout,on a envie de hurler aux bien portants d'en profiter tant qu'il est encore temps et puis on se tait,parce qu'au fond la crédulité est moins lourde à porter que la lucidité.
Je suis bouleversée, mais j’ai une certitude lumineuse et sauvage. Cette maladie est inacceptable, je la méprise de toutes mes forces et je la narguerai avec des armes qu’elle ne connait pas. Je lui balancerai des torpilles d’amour, des rafales d’imagination et des milliers de pétards bourrés de bonheur
J'étais septique sur mes chances de réussite car ma matière préférée,de la maternelle au secondaire,a toujours été la récréation.Mon école m'inspirait en tant que lieu privilégié pour faire le pitre,ou tout était réuni pour débrider mon imagination et mon gout de l'interdit