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3.44/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , 1963
Biographie :

Nouvelliste et romancière désormais réputée en Alsace, Christine Muller a publié de nombreux romans aux éditions de l'Ecir, des nouvelles aux Petites Vagues éditions, et un essai remarqué sur les Femmes d'Alsace (éd. Place Stanislas).

Christine Muller s’est toujours intéressée aux ouvrages qui traitent du développement personnel, de la découverte d’un niveau de conscience plus élevé, plus subtil. Son hypersensibilité lui permet d’accéder à un éveil de conscience plus élargi. Ce récit s’inspire d’une communication qu’elle a eue avec sa mère décédée. Elle y décrit sa souffrance et son cheminement. Pardonne-moi clôture un pan de son histoire et ouvre un nouveau chapitre de sa vie.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Watson, vous ne voyez rien, n'écoutez rien. Vous ne vous êtes pas servi des principes de déduction dont je vous rabâche les oreilles à longueurs d'années ! Seriez-vous devenu aussi aveugle qu'un lombric ?

Je me renfrognai, atteint dans ma dignité d'homme et de disciple d'Esculape. Holmes avait parfois le sarcasme un peu trop aigu à mon goût.
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Le séjour était encombré de bibelots hideux, de porcelaines représentant des chiens dans des postures improbables, des bergers et des bergères enrubannés, des vases aux formes grotesques et une ribambelle de cadres en argent exhibant des frimousses d'enfants et de portraits d'adultes aux traits passés. La vague des napperons fleurissait de plus belle sur la crédence, le buffet, la table et les guéridons, une véritable épidémie au crochet dans des couleurs souvent criardes. J'aurais pour ma part eu la nausée si j'avais dû croiser tous les matins à la table du petit-déjeuner de Baker Street un de ces ouvrages dans ces tons moutarde maladifs. Les murs étaient recouverts eux aussi de lithographies arborant des paysages lugubres et des toiles dont le barbouillage devait être l'oeuvre d'un adolescent pas très doué. Néanmoins la pièce dégageait une atmosphère paisible d'existence agréable et sans souci.
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- Sans doute, Watson. Nous devrons donc mettre la main dessus avant lui. Allons, dépêchons-nous !
Je ne comprenais jamais pourquoi avec Holmes, il fallait toujours se dépêcher. Je n'avais jamais vu aucun indice s'enfuir à toutes jambes comme un mardi s'envolant d'un éphéméride.
Mais avec mon ami, tout était hélas possible et envisageable.
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Certains naissent au bonheur sans nuage, certains naissent à une nuit qui ne finit pas. (William Blake)
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- Watson, prévoyez votre revolver d'ordonnance. Je suppose que vous ne l'avez pas laissé dans votre chambre à Baker Street.
- Non, répondis-je assez insolemment. Pas plus que vous n'avez oublié votre étui de maroquin vert.
- Là, vous marquez un point, cher ami.
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Je l'avais pressenti depuis notre première rencontre au laboratoire de l’hôpital Saint Bartholomew de Londres dix-sept ans plus tôt : dans une autre vie, Holmes devait avoir été un chat, tant il savait retomber élégamment sur ses pieds en toute circonstance. Si la nouvelle venue lui avait arraché un soupir d'admiration le temps de déglutir, elle ne parvint nullement à le distraire de son attitude froide et concentrée de grand logicien.
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Là où Sherlock Holmes passe, les illusions trépassent.
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Il leur fut expliqué en allemand, devant le portait chamarré de médailles du Kaiser à l'oeil concupiscent, la non-immuabilité des places choisies par chacune. La religieuse se chargerait de mettre les bons éléments au premier rang et les fainéantes près du poêle. Anne jugea cette politique d'émulation aussi illogique qu'injuste. Pendant que les nullités se chaufferaient douillettement les pieds, l'élite de la classe se gèlerait les méninges près de l'estrade.
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— Watson, Il n’y a rien ici de très pertinent. La chambre a malheureusement été nettoyée hier, pas de traces de pas. Il a plu avant-hier, il y aurait pu y avoir des empreintes. Et vous aurez remarqué que la femme de l’aubergiste portait des chaussures d’intérieur en velours avec des semelles de feutre, sans doute plus pratiques quand on doit rester debout toute la journée. Mais pas très explicites pour les besoins d’une enquête.
— Mais pourquoi quelqu’un serait-il entré ici ? Steiner a très bien pu recevoir quelqu’un en bas, n’importe où au rez-de-chaussée. Il ne s’est couché que tout récemment.
— C’est juste. Après tout, il y a une quinzaine de chambres ici, et elles sont toutes occupées pendant les foires et les fêtes de la ville. Les occasions ne manquent pas de rencontrer des inconnus.
— Vous voulez dire que cet homme est devenu muet suite à une rencontre ?
— Mais oui mon ami. Pourquoi pas ? Il n’a pas eu d’accident, il n’a pas perdu récemment un proche, il n’est pas malade de la gorge et d’après son épouse, il n’a pas voyagé ces dernières semaines. Quelque chose s’est donc passé ici même.
— Le courrier ? fis-je.
— Voyons cela avec la fille.
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— Je te présente mon ami Sherlock Holmes, je t’en ai parlé souvent.
— Monsieur Holmes ! Grâce à John, je sais tout de vos enquêtes ! Et vous êtes même devenu populaire en Alsace. C’est un honneur de vous recevoir sous notre modeste toit !
— Le plaisir est pour moi.
Bien que froid et réservé, Holmes n’était pas insensible à la flatterie. Ses joues creuses daignèrent rosir de plaisir.
— Nous n’irons pas jusqu’à assassiner quelques quidams pour vous rendre service, mais cela me ferait plaisir de participer à l’une de vos enquêtes, monsieur Holmes, ajouta le médecin.
— William, vieille branche, je te préviens, mon ami est au repos absolu ! Pas d’enquête, pas de crime. Et ta cheville doit se reposer aussi !
Holmes pouffa de rire et le Dr Jordan agita ses grandes mains charnues en guise de réponse. Le médecin habitait chez ses beaux-parents alsaciens, les Weber, partis eux-mêmes en villégiature en Forêt-Noire. Ils avaient emmené avec eux les deux enfants du couple, Percy et Rebecca, de faux jumeaux de cinq ans dont Jordan était très fier car c’était une rareté pour le corps médical.
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