J’observais les effets de l’absinthe sur ceux qui en buvaient pour la première fois. C’était étrange, ces êtres bouleversés de l’intérieur.
Les sens s’étiraient, déployaient avec joie ce poison cerf-volant. Le sucre disparaissait sous les papilles. L’absinthe s’épanouissait dans l’âme comme une fleur. A la différence d’autres alcools, elle n’était que plaisir. Elle développait l’imagination et offrait au rêve une profondeur spirituelle.