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3.3/5 (sur 23 notes)

Biographie :

Christophe Fourvel est né en 1965, il vit non loin de Besançon. Animateur d’ateliers d’écriture, il est aussi auteur de livres pour enfants, de textes pour la scène, de chroniques dans la presse. Il a publié aux éditions La Fosse aux ours : Le mal que l’on se fait (2014), Bushi no nasake (2011), Des hommes (2002), Dumky (2000), Derniers paysages avant traversée (1999) ; aux éditions La Dragonne : Montevideo, Henri Calet et moi (2006), Anything for John (2005), Journal de la première année (2001) ; et au Chemin de fer : La dernière fois où j’ai vu un corps (2011).
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"Je suis né en 1965 à Marseille. En 1991, j'abandonne une thèse en neurophysiologie et travaille (quelques mois) au Centre International de Poésie de Marseille avant de devenir libraire (quelques années) à Brignoles dans le Var. Je vis à présent dans le Doubs (depuis quinze ans), terre de compromis géographique entre le Vieux Port et l’île Gotland, dans la Baltique, que j'affectionne particulièrement. Jusqu’en octobre 2006, je travaille comme chargé de mission au Centre Régional du Livre de Franche-Comté, à Besançon. Je m'y suis plus particulièrement occupé de la création et de la rédaction d’une revue littéraire, Verrières, avant de tenir à jour le site Internet de la structure.
De septembre 2006 à juin 2008, je travaille en collaboration avec le théâtre Le Granit, Scène nationale de Belfort et ai en charge des ateliers d’écriture en milieu scolaire ainsi qu’au sein du théâtre, auprès d’un public adulte. Depuis, toujours en tant qu’écrivain-animateur d’ateliers d’écriture, j'interviens régulièrement dans d’autres théâtres (L’Allan, Scène Nationale de Montbéliard, Les Scènes du Jura-Scène nationale, Le Grand R-Scène nationale La Roche-sur-Yon...), de nombreux établissements scolaires (de la maternelle au supérieur), diverses structures comme les prisons (Maison d'arrêt de Besançon), les hôpitaux psychiatriques (C.H.S. Saint-Ylie), les musées (Musée des Beaux-arts de Besançon), les Centres de long séjour, les M.J.C…

Au printemps 2012, j'obtiens une bourse du Conseil Régional de Franche-Comté pour l’écriture d’un roman, intitulé « Le Mal que l’on se fait », paru en janvier 2014 aux éditions La Fosse aux Ours. Ce roman est sélectionné pour le Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle en Île-de-France 2014/2015 ainsi que pour le prix Marcel Aymé 2014.
Mars-octobre 2015 : Résidence
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L'exil comme un roman : Marion Muller-Colard dialogue avec Christophe Fourvel @Marion Muller-Colard entremêle dans Wanted Louise @Gallimard, 2020 le destin véridique d'une famille mulhousienne d'origine polonaise durant la Seconde Guerre mondiale et l'insoutenable disparition d'une jeune mère de famille de nos jours. Quant à Christophe Fourvel, il tisse dans Ce sont des bateaux que l'on regarde partir @Médiapop Editions 2020, les récits de ceux venus plein d'espérance de tous les continents pour fonder la diversité de la France.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
L'homme est une machine qui s'invente sans arrêt des histoires pour oublier qu'il est une machine . On échafaude des systèmes de pensée magnifiques que l'humeur finit un jour ou l'autre par écraser , avec sa violence physiologique inouïe qui se fout des idées . C'est ainsi que meurent les couples comme nos illusions politiques , les sauveurs de la patrie devenus des tyrans , les programmes démocratiques dans les tiroirs présidentiels . Nous sommes tous des tyrans à cause de cette pulsion qui emporte dans son entonnoir du désir et de la convoitise , dans le tourbillon hormonal de nos instincts ce qui est si merveilleusement pensé .
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Les photographies sont toutes porteuses d'un mensonge. Aucun bruit n'émane du désordre des rues, aucun son ne sort des bouches ouvertes. Un bruissement de feuilles ne résonnent pas dans la forêt ventée. Les frondaisons, les boulevards, les opprimés sont muets. Le silence est le mensonge le plus sournois de l'image, nous y adhérons un instant, subjugués, prêtant sans aucun doute un calme et une harmonie plus grande aux motifs qui fixent nos yeux. Car le monde mutique est plus proche de nos rêveries que le vrai monde et il est plus tentant de croire à nos rêveries qu'au vrai monde.
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Les femmes distinguent mieux que les hommes la part de théâtre dans la sexualité . C'est du moins ce que j'ai cru comprendre pendant les heures indues où les gens déboutonnent leur érotisme à la lumière des comptoirs . Elles semblent pouvoir jouir de s'imaginées baisées par plusieurs hommes , un voisin , l'ami de leur amant , le mari de leur meilleure amie , une autre femme et que ce phantasme n'a pas à être tenté dans le champ du réel . Un homme qui jouit d'imaginer coucher ave sa voisine n'acceptera pas tout à fait d'en rester là . C'est dans ce noir qu'il se perd , rendu gauche par cette glaise hybride dont il ne parvient pas à démêler l'illusoire du désiré .
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Les mourants attendent de ceux qui restent l'autorisation de d'éteindre. Ils ne répondent plus aux questions parce que la parole n'a pas été pensé par les agonisants
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Il convient de remarquer que le pouvoir qu'exercent les films de John [Cassavetes] tient en grande partie au fait que la mise à nu opérée en permanence sur les personnages n'est jamais portée par la forme la plus évidente de mise à nu, jamais tout à fait convaincante mais tout de même évidente, c'est-à-dire la nudité. Dans les films de John, les personnages font souvent l'amour sans se toucher et c'est impossible sans amour.(p.18-19)
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Mon plus jeune fils est né à Besançon en 1999, mais comme moi et comme son frère aîné, il supporte un club de football situé à six cents kilomètres de son enfance. On a beau être snob, on appartient à la masse des aficionados, des ultras, des fans, des fidèles parmi les fidèles du club de ma ville de naissance que l'on aurait mille raisons de détester pour ses excès, ses tricheries passées, le sort qu'il a parfois réservé à nos joueurs préférés ; pour sa manière animale de se pelotonner dans le strass et le fric comme dans de la boue et pour tirer sans arrêt sur la corde qui l'éloigne de l'éthique que l'on valorise. Ne cherchons pas une cohérence à tout cela. Les gens de gauche comme moi devraient applaudir Guingamp, Reims ou Lorient. Et vibrer fort pour le Hapoël Tel-Aviv, le FC Sankt Pauli, Livourne. Ne plus regarder ce sport de milliardaires. Ne jamais oublier quil y a tromperie sur le message. Mais je suis resté tout petit. Je n'ai pas quitté la main de mon grand-père, devant le parc Borély, un jour de mes cinq ans où je devais déjà, avec snobisme, revendiquer que je savais lire. Et puis rien ne m'empêche de souhaiter la victoire de Livourne contre l'AC Milan, de Sankt Pauli contre le Bayern Munich (on peut toujours rever), d'un parcours honorable du Hapoël Tel-Aviv en coupe d'Europe. Mais ça n'a rien à voir avec mon engouement pour l'OM. Rien.
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J'aurais aimé qu'Enzo Francescoli soulève avec l'OM la coupe aux grandes oreilles.
Je pense souvent à ce merveilleux technicien et à son regard sombre, si sombre dans son maillot bleu azur de la Celeste. Je n'ai pas souvenir d'un joueur plus beau que Francescoli sur un terrain, même si à Marseille, il lui est souvent arrivé de rater. Qu'importe. J'ai un jour eu l'occasion de parler en public, à Montevideo, d'un écrivain français venu se perdre en 1930, quelques mois après la fin de la première Coupe du monde, dans cette élégante et douce ville dispensatrice d'artistes-footballeurs, et j'ai souhaité introduire mon intervention en parlant de l'attirance que j'avais toujours ressentie pour la capitale uruguayenne. J'ai bien sûr parlé d'Enzo Francescoli. J'ai brodé quelque chose autour du contraste saisissant et métaphorique qui liait la tristesse de son regard et l'espoir éperdu que suggère la couleur d'un maillot azur. La passion du football est le passeport des timides, de ceux qui ne savent comment on aborde la vie des autres et de soi. La passion du football est une parure. On est des putes, soumises à un regard que l'on fait semblant d'avoir choisi.
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Les phrases longtemps contenues finissent par s'aventurer au bord des lèvres. Lorsque cela arrive, quelque chose de grave se joue qui n'est rien d'autre que l'estime de soi. Il est possible qu'on ne se supporte plus taiseux. Comme il est possible que l'aveu fasse un pli dégoûtant sur notre miroir. L'un ou l'autre est assassin sans que l'on sache à l'avance lequel.
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Tu te sens "las", penses-tu, pour la première fois de ta vie. Tu connais cet adjectif depuis longtemps mais le sens t'est demeuré jusque la trop flou pour que tu puisses l'appliquer à une sensation. Il désigne, sans aucun doute, une fatigue différente de celle que tu as toujours éprouvée et doit tout à fait convenir à ce nouvel état d'épuisement.
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Car il en va toujours ainsi : un jour ou l'autre, les choses finissent par changer...
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