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3.44/5 (sur 27 notes)

Né(e) à : Neuilly sur Seine , 1963
Biographie :

Né à Neuilly-sur-Seine en 1963, Christophe Houdaille s’est très tôt intéressé à la voile. Après avoir obtenu son diplôme de moniteur fédéral (CAEV), il a construit Saturnin, cotre de 11 mètres de type Damien IV, et a couvert notamment en compagnie de Patrick Fradin avec qui il a signé Îles des Quarantièmes près de 100 000 milles à la voile, en bouclant deux tours du monde par les trois caps.

À l’actif de Christophe Houdaille, entre 1988 et 1996, deux tours du monde à la voile par les mers australes dont un de huit mois en solitaire et sans escale – le sujet de Sans escale justement –, des séjours de trois mois en Australie, de seize mois aux « îles de la Désolation » – le sujet d’Au vent des Kerguelen –, d’un an en Géorgie du Sud et de huit mois aux Malouines.

Le navigateur a occupé de nombreux emplois dans le monde maritime : encadrement de stages de voile, pose de clôtures dans un élevage de moutons aux Malouines, travail sur des bateaux-usines, relevé de colonies de manchots à Kerguelen, technicien de chantier naval.

En l’an 2000, Christophe Houdaille s’est installé en Irlande, dans le comté de West Cork. À Schull, à la pointe sud-ouest du pays, il a créé en 2003 sa propre voilerie, Fastnetsails. Toujours à l’écoute du Chant des voiles, il a poursuivi ses navigations au large de Mizen Head, entre la mer Celtique et l’océan Atlantique.

En 2014, Christophe Houdaille quitte l’Irlande pour s’établir dans l’arrière-pays ariégeois.
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Source : transboréal
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il faut parfois se sentir vulnérable pour s’interroger sur la finalité de l’existence, et, partant, sur ce qui vaut d’être vécu.
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J'aspire à ne plus compromettre le présent afin de vivre dans l'instant et non dans l'attente d'un avenir incertain. Marcher, et encore marcher, avancer lentement dans la vie avec une détermination continue. Dévorer les paysages, se gaver de rencontres anodines et, chaque soir, savoir que demain sera différent.
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Poursuivre cette fusion avec l'océan, ne vivre que pour les milles parcourus et les déferlantes qui assaillent mon voilier [...] je communie avec la mer inhumaine ; de toute ma chair et de tout mon esprit je m'associe à sa grand messe. P138
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L'espoir du sommeil et d'une couchette accueillante s'est envolé. Il n'y aura pas de futur. La peur me vide les veines. Là, juste derrière moi, un mur sombre se dresse, frangé par la phosphorescence du déferlement. Le monstre liquide aux dents brillantes se rapproche, domine Saturnin; il va m'engloutir. Je suis si horrifié que l'angoisse qui m'étreint semble durer une éternité. Des flashes fulgurants transpercent mon cerveau, des images de désastre, d'épave rouge flottant sur la mer. p136
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A l'oeil qui le contemple, l'océan ne se présente pas en trois dimensions, mais en deux. Le paysage maritime possède cependant un caractère unique, qui tempère, et même contredit l'impression première de monotonie: son mouvement incessant, son perpétuel renouvellement, indéfiniment modelé par le vent. [...]
Courbes convexes ou concaves s'élançant vers le ciel, crêtes effilées ou mastodontes à la lourde puissance, les lames défilent sous les yeux, rattrapant le voilier, le berçant, le secouant parfois. Soudain une éclaircie déchire le ciel. Les zébrures d'argent défilent le long du bord, comme un rideau de soie qui tenterait d'envelopper le navire.
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Mes journées se sont épurées à l’extrême. Dormir, manger, marcher. Mon existence physique est simplifiée, dépouillée de tout artifice, de toute chose inutile. Ce dénuement a permis l’épanouissement de mon esprit. Non pas par un foisonnement d’idées, d’informations, de débats intérieurs. Mais par une vie calme, apaisée, ouverte, riche de quiétude.je ne veux rien, je ne souhaite plus rien. Peu importe la météo ou le terrain à traverser : je m’adapte. Est-ce un problème ? je veux dire, est-ce que je manque quelques chose à ne plus avoir d’aspirations ? Cette idée, qui va à l’encontre des principes de notre société moderne, est-elle un handicap ? Certainement pas. Je vis dans le moment présent, dans l’instant.
p194
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Le décalage entre le mode de vie auquel je me suis voué et la norme d'une existence sédentaire me laisse un sentiment de malaise [...] Je suis de la mer, j'appartiens aux paysages rudes des terres balayées par le vent et non aux rues où circulent les voitures.p238
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Christophe Houdaille
Loin des défis techniques, loin des cimes à gravir à tout prix, loin des exploits sportifs, randonner sur le GR10 permet de s’exprimer. Comme une promesse qui pousse à chercher plus avant, à s’échapper vers la montagne sauvage. Celle qui parle. Celle qui répond. Celle qui, le soir, chante la descente du soleil et la montée des étoiles dans le ciel limpide. Se laisser porter par ce tourbillon, s’envoler vers les cimes, s’élever toujours et encore, disparaître et renaître, en un chant vers l’infini.
Épilogue
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Christophe Houdaille
Qu’il est bon… de partager notre fierté, non pas d’avoir réussi à effectuer cette traversée, mais d’avoir su la vivre intensément, d’avoir vécu l’aventure non comme un chemin de croix mais comme une immersion dans un univers nomade. Avoir su se plonger dans le monde mystérieux des forêts d’automne, des cols dénudés ouverts à tous les vents, des longs sentiers en balcon.
p201
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Christophe Houdaille
Marcher sur le GR10 c’est tisser une étoffe sublime. Les jambes travaillant comme une navette, le temps alimente le métier : l’étoffe se déroule alors, drapant la chaîne des Pyrénées, enluminée de rencontres, de vallées verdoyantes, de cimes austères, de bivouacs paisibles.
p202
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