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Critiques de Clare Mackintosh (614)
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Le choix de revivre

👪🧸Et si ... voilà la grande question de ce roman.🧸👪





Dylan Adams, petit bonhomme qui n'a pas encore trois ans souffre d'une tumeur au cerveau. Malgré les nombreux soins, sa vie est menacée. Ses parents, Max et Pip se retrouvent face à un choix inimaginable, prolonger ou non la vie de leur fils. Max désire par-dessus tout profiter encore de la présence de son fils quitte à l'emmener aux États-Unis subir des soins lourds et devoir se charger d'un enfant très handicapé pendant le temps qu'il vivra. Pip quant à elle s'est fait la promesse de protéger son fils lorsqu'il est né. Elle n'a pu le faire face à la maladie, mais décide de respecter sa promesse en laissant Dylan partir sereinement et humainement.

Deux conceptions de la vie. Deux parents. Un choix difficile... qu'un juge s'apprête à trancher.





Ce roman est émotionnellement beau. L'histoire de cette famille est triste et pourtant, l'auteur y instille au fil des pages une telle note d'espoir, de bonheur qu'on termine ce livre ragaillardi et non déprimé.





Clare Mackintosh nous propose dans ce livre un angle fascinant pour traiter ce drame : la possibilité de suivre les conséquences de ces deux options. Les chapitres s'alternent au fil des années et nous permettent de suivre les conséquences de ces deux choix. Le lecteur suit Max qui demandait à prolonger la vie de son fils ; Pip qui elle demandait à ce qu'on le laisse partir en paix. Sans le savoir, leur destin bascule dans les deux cas, ce choix étant irréversible. Cependant, une étincelle d'espoir se fait jour dans chacune de ces destinées via le désir d'avancer.





L'autre élément marquant de ce roman concerne les aspects secondaires de l'intrigue avec Chester, le patron de Max qui se moque de ce qui se passe et ne désire qu'une chose, que cette affaire soit réglée pour reprendre le travail. La sphère médiatique est également abordée au travers des journaux prêts à se nourrir de ce genre de tragédie pour faire de l'audience sans penser à l'impact sur les familles. Ne parlons pas non plus des réseaux sociaux qui sont assez bien décrits dans leur emballement, leur prise de position à un moment T pour ensuite vous oublier et passer à une autre cause.





Au final, ce roman est inoubliable et touchant. Je doute qu'il laisse quiconque indifférent en bien comme en mal. L'auteure nous offre deux manières de lire son livre. Intégralement en suivant les conséquences et les impacts selon le choix validé ; ou bien, de ne lire que les parties concernant le choix que vous préférez.

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Te laisser partir

Pourquoi je l’ai choisi:



Suite à une proposition de Masse Critique Privilégiée de la part de Babélio, je me suis vue sélectionner avec grand plaisir pour ce thriller psychologique! Ravie et empressée de découvrir ce qui se cachait derrière ses lignes, je souhaitais également remercier ce site pour sa confiance!



Ce que j’ai ressenti:…Un bel uppercut livresque!



Cher Lecteur,



Si jamais tu te laisses tenter par ce thriller, il faudra t’attendre à:

•Te laisser Percuter par un drame qui te fera monter les larmes aux yeux.

•Te Laisser Partir sur une plage pleine de charme, une contrée ou le ciel et la mer se ligue dans les remous écumeux de ton esprit. Le froid saura rentrer à l’intérieur de ton corps, tout autant que les grains de sable. Un thé sera toujours bienvenu pour réchauffer une atmosphère glaciale.

•Te laisser Prendre un coup de poing en pleine figure, une fois que le monstre se révèle au fil des pages. La dureté de cet uppercut tient à la qualité d’un thriller qui prend son temps, pour mieux te bousculer.

•Te laisser Pourrir dans ta culpabilité, car tu as jugé trop vite un fait divers insupportable, sans en avoir les tenants et les aboutissants. Bravo à l’auteure d’avoir mis en lumière le comportement de deux femmes, impliquées de façon très différente dans le même accident. Je trouve le résultat très réussi, et je lui dis « Chapeau bas pour un premier roman! », il tient la route, nous surprend, nous enivre, nous bouleverse. Les émotions nous submergent tellement qu’il nous est impossible de lâcher ce livre de toute la nuit.

•Te laisser Poudrer les yeux, et apprécier la construction de l’intrigue. Elle t’emmènera vers une fin à couper le souffle.

•Te laisser Porter par une équipe de flics pour laquelle ton empathie va les faire rentrer dans ton estime. Des comportements humains bien mis en scène, dans lesquels, on ressent le vécu de l’auteure.



J’espère t’avoir convaincu, cher lecteur, de pousser ta curiosité vers cette nouveauté 2016!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Te laisser partir

ENORME !!!

Ça ! C'est fait !

Maintenant, je vais vous dire un peu comment j'en suis arrivée à lire cette merveille.

Parce que, c'est un peu grâce à vous !

Il y a quelques semaines, j'ai découvert la quatrième de couv' et je m'étais dit qu'à l'occasion, pourquoi pas, je le lirais. Sans plus...

Mais vos critiques ont commencé à tomber, ici, et à franchement m'intriguer...

Convaincue que ce livre était déjà en poche, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs (?!!!?), je ne l'ai tout de même pas placé dans mes priorités à dénicher...

Jusqu'à ce que je le découvre, là, parmi les nouveautés de la semaine, lors de ma sortie hebdomadaire en librairie !

Si vous commencez à me connaître un peu, vous savez que je résiste très rarement à un livre qui me fait les yeux doux...

Donc ! Hop ! Embarqué !

Et très vite, lecture en cours...

La première partie m'a fait un peu penser à Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin Lugand. Triste, tentative de reconstruction, après le drame...

Puis, les dernières lignes sont arrivées...

Yeux ronds, mâchoires pendantes, keskispasse ?!!!?

Retour en arrière pour être bien sûre que le cerveau n'a pas déconnecté...

Eh ! Non !

Choc !

Vous comprendrez que le thriller débute vraiment à partir de là !

J'avais eu ce genre de réaction en dévorant Robe de marié de Pierre Lemaitre. La quatrième de couverture ne m'avait pas motivée plus que ça et grosse claque à la lecture !

Et comme ce dernier, je place Te laisser partir de Clare Mackintosh (je retiens ce nom) très très haut ! Au sommet même de mon "top bouquin qui déchire !"

Ce livre torture le cerveau, remue les tripes, te met les larmes aux bords des yeux, te donne envie de tout envoyer valser, t'indigne, te fait hurler de rage !!!

...

Vous l'avez compris !

Merci !!!!

Merci à vous tous pour vos critiques qui m'ont convaincues de me plonger dans ce thriller magistral !
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Te laisser partir

Une fin de journée, à Bristol. La pluie tombe drue et le vent souffle. À la sortie de l'école, une maman récupère son fils. Alors qu'ils approchent de leur domicile, se sentant en sécurité dans leur rue calme, elle lâche la main de son fiston débordant d'énergie. Une voiture surgit de nulle part. Choc frontal. Alors qu'elle supplie Jacob de se réveiller, la voiture fait marche arrière et disparaît...

Ce délit de fuite est confié au capitaine Ray Stevens et sa collègue, Kate. Devant l'état de choc de la maman qui vient de perdre son unique enfant de 5 ans, les mots traditionnels en ces tragiques circonstances n'ont que peu de poids...

La vie de Jenna vient de basculer brusquement. La mort de Jacob fait la une des journaux. Et alors qu'elle avance dans le brouillard, elle décide de tout quitter. Sa maison et Bristol pour fuir là où le prochain car la conduira. Ce sera Penfach, au pays de Galles, un petit village tranquille de bord de mer. Ici, elle espère pouvoir laisser son passé derrière elle...



Machiavélique ! Tel est le premier mot qui nous vient à l'esprit pour désigner ce roman de Clare Mackintosh. Si tout commence, dans une première partie, comme une enquête policière suite à un délit de fuite ayant entraîné la mort du petit Jacob, la seconde partie prend soudainement une autre tournure et se consacre principalement vers le passé de Jenna. À l'instar de Betty, d'Arnaldur Indriðason, l'on revient des pages en arrière, l'on relit et l'on se dit que l'on s'est bien fait avoir. Outre ce revirement de situation surprenant, ce roman nous plonge dans la petite vie de Penfach mais aussi dans le quotidien, parfois difficile, des policiers de Bristol. L'auteure sait nous rendre très attachante toute cette galerie de personnages, que ce soit les enquêteurs, Ray et Kate, en s'attardant sur leur vie personnelle, ou Jenna, femme fragile qui veut retrouver un semblant de vie. Alternant les chapitres, ce roman, à l'atmosphère de plus en plus oppressante, se révèle fort habile et efficace.
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Te laisser partir

Il pleut, la nuit est tombée, une maman et son petit garçon de 5 ans rentrent chez eux.

Les voitures passent. La maman lâche la main du petit garçon. Celui-ci traverse et une voiture le percute et le tue.

Le conducteur prend la fuite.

L'enquête pour le retrouver piétine.

Ce n'est qu'un an après que des éléments nouveaux apparaîtront suite à un nouvel appel à témoins.

Dans la première partie, on suit Jenna qui après l'accident quitte Bristol et se réfugie au pays de Galle.

Dans la deuxième partie, l'enquête sur la mort du petit Jacob avance enfin et le récit prend une toute autre tournure.

Un thriller passionnant, avec une surprise énorme à la fin de la première partie et des révélations étonnantes sur les personnages !

J'ai apprécié le côté anglais du récit qui s'attache aux personnes, qui s'attarde à les décrire eux et leur milieu aussi bien du côté des policiers que des autres protagonistes. Cela donne un thriller plein de vie : plus un roman dans la première partie et un vrai thriller dans la deuxième.
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Je te vois

Zoe Walker, maman de deux grands enfants, Justin et Katie, respectivement 22 et 19 ans, est comptable dans une agence de locations. Après quelques années difficiles suite à son divorce, aujourd'hui sa situation familiale va mieux, surtout depuis qu'elle a rencontré Simon, journaliste au Telegraph. Tous les jours, pour aller au boulot, Zoe arpente les mêmes rues, emprunte le même métro. Un soir, en parcourant la London Gazette, elle tombe sur un encart publicitaire pour un site de rencontre intitulé trouvel-amesœur.com. Ce ne sont pas les tarifs exorbitants qui la font tiquer mais la photo qui l'illustre et sur laquelle elle se reconnaît. De retour à la maison, Simon et ses enfants la rassurent, évoquent l'idée d'un sosie, voire d'une usurpation d'identité. Pour autant, Zoe n'est pas tranquille. D'autant que quelques jours plus tard, lorsqu'une jeune femme est victime d'un vol dans le métro, elle la reconnaît : une photo d'elle a illustré la publicité de ce même site de rencontre quelques jours auparavant. Décidée à en parler aux autorités, c'est auprès de Kelly Swift, agent dans la police du métro, qu'elle trouvera une oreille attentive...



Des photos de femmes visiblement volées, usurpées. Des femmes qui, serait-ce un hasard, subissent des vols ou se font agresser. Prenant très au sérieux cette menace, Zoe Walker va tout faire pour essayer de comprendre ce qui se trame. En parallèle, l'on suit l'enquête menée par la jeune Swift. Si Clare Mackintosh prend le temps d'installer son intrigue, de s'attarder sur les personnages (en premier lieu les deux femmes), l'ambiance n'en reste pas moins intrigante et de plus en plus inquiétante, notamment grâce aux paragraphes en italique qui ne sont autres que les écrits de celui/celle qui détient le site de rencontres et épie les femmes dans le métro. Ce roman psychologique, parfaitement ancré dans notre société actuelle (une société à la fois de plus en plus anonyme mais qui, à la fois, s'exhibe), aborde intelligemment divers sujets tels que le harcèlement, le travail des jeunes, les familles recomposées, les réseaux sociaux... habilement mené, donnant la parole à tour de rôle à Zoe et Kelly, ce thriller nous plonge dans une intrigue captivante et nous offre un épilogue surprenant.
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Le choix de revivre

.

Dylan , un enfant malade . Gravement . Un bébé qui n'a pas trois ans ...

Pip et Max ,ses parents contraints de prendre une décision "inimaginable "...



Sans doute , cette chronique est-elle la plus délicate qui soit : mettre en mots un avis personnel sur l'évocation de la douleur absolue de l'autre . Inconvenant quelque part .

Alors , pour prendre un peu de distance , je me raccroche à l'aspect fictif du récit bien que cette histoire soit inspirée par le propre vécu de l'auteure . Elle le mentionne par une note personnelle .



" En 2006 , mon mari et moi avons été contraints de prendre une décision inimaginable : garder en vie notre fils gravement malade ou débrancher son respirateur artificiel et le laisser mourir.

[...] il ne se passe pas un jour sans que je me demande si j'ai commis une erreur . Mon fils me manque tous les jours " ( P.457 )



Donc , inutile de préciser que cette lecture est éprouvante .

Ce cauchemar est un questionnement permanent qui s'égrène au fil d'un roman choral , divisé en deux parties : " avant " c'est à dire la lutte et l'espoir ,la colère , le doute etc ...et " Après " .



La première partie évoque bien sûr l'enfant et sa famille ainsi que les liens avec l'équipe soignante et les autres patients .

Si la situation dramatique permet une photo élargie de l'hôpital , l'auteure s'en sert aussi pour dénoncer l'inhumanité du monde des affaires (celui de Max) ou celui des charognards de toutes sortes car rien ne sera épargné à Pip et Max , l'affaire sera médiatisée , la torture morale est sans limites .



En seconde partie , le ton change . L'auteure propose des vécus différents selon les choix des parents , selon ce qui reste du couple aussi .

Je regrette cette partie . Les histoires selon les "choix " de Pip ou de Max sont des tranches de vie , certes , mais c'est au lecteur de choisir la fin .



Malgré la gravité du thème , je m'autorise à parler de la qualité littéraire du roman . Ici et là bien des moments d'agacement dus soit à trop de pages scénarisées soit à quelques négligences grammaticales . Il fallait que je le dise !



Sinon , sachant donc que ce roman semble être pour l'auteure une forme de témoignage ou un petit pas vers une résilience toute relative , je salue bien évidemment son courage . La vie lui aura apporté un certain recul pour parler sans pathos de ce sujet . Mais , elle souligne bien que le temps du deuil est propre à chacun .



Une chose est certaine , cette histoire nous met face à nous-mêmes ,impossible de ne pas s'identifier. Moi aussi , je suis une maman ...

Mais , à chacun ses questions .



Cette lecture , je ne l'aurais sans doute pas choisie si l'équipe de Masse Critique ne me l'avait pas proposée et je les en remercie ainsi que les éditions Marabout .

Elle me restera longtemps en mémoire .

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Laisse moi en paix

Anna Johnson n'a pas de bol, son père et sa mère se sont chacun, suicidés, à presque un an d'intervalle sans motif apparent . Elle vient d'avoir un bébé et commence tout juste à "sortir la tête de l'eau", quand elle reçoit un mot qui dit : "Un suicide ? Détrompes-toi."

Alors va commencer pour elle une (en)quête effroyable, prouver que ses parents ont péri assassinés. Oui, mais par qui ? Et à force de "gratter" , ne risque-t-elle pas d'y passer aussi ?

Heureusement, elle tombera sur un flic en pré-retraite qui n'a pas perdu ses capacités de déduction et son intuition, même s'il croule sous les problèmes de santé de son épouse adorée.



Si le début est cousu de fil blanc , ( car un détail saute aux yeux des "Experts à Hyères-les-Palmiers " que nous sommes ); le milieu du roman est très habile et fera sauter tous vos préjugés, et la fin est haletante . Clare Mackintosh t'embrouille vite fait , bien fait. Le personnage d'Anna , en jeune maman, est très attachant et certaines personnes sont diaboliques à souhait.

Un roman à suspens qui fait bien le job…





Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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Te laisser partir

Voilà un roman à la construction recherchée.

Clare Mackintosh joue sur les changements de rythmes et distille les surprises quand bon lui semble.

Mon premier est une partie assez lente (trop lente même... je commençais honnêtement à m'ennuyer ferme) : le réveil n'en a été que plus brutal lors du coup de théâtre final ! Je me suis vraiment dit : "Mince, je me suis fait complètement avoir !".

Mon second est une partie nettement plus animée dans laquelle le livre devient très addictif, l'envie de savoir vous poussant à tourner les pages, encore et encore.

Mon tout donne une lecture plaisante.

Dans ce premier roman, Clare Macintosh montre des qualités certaines, mais en lectrice difficile je noterais sur son bulletin : "C'est encourageant, poursuivez vos efforts."

Pourquoi ? Parce que si ce thriller est prometteur, il n'est pas exempt de défauts ni de clichés inhérents au genre : les deux enquêteurs sont forts sympathiques mais assez caricaturaux, l'histoire d'amour entre Jenna et Patrick est un peu trop rose bonbon à mon goût, pour ne citer que ces deux aspects.

L'ensemble donne tout de même une lecture agréable, un polar qui se lit vite et nous donne l'occasion de faire une petite promenade sur les plages anglaises.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Marabout : c'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel auteur.
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Dernière fête

Il est des romans dont, dés les premières lignes, vous savez que vous allez adorer l'histoire, les personnages, le ton et que vous terminerez ce livre, très, très (trop ) tard dans la nuit au mépris de votre sommeil. Et quel kiff quand vous pressentez que ce ne sera qu'un au-revoir, qu'il s'agit sûrement du premier tome d'une série.. (Enfin, ca c'est ce que vous souhaitez, vous n'avez pas la main...)





Tout commence avec le cadavre d'un certain Rhys Lloyd, chanteur lyrique, de son métier, enfant du pays ayant réussi et s'étant depuis peu improvisé promotteur immobilier, d'un complexe de chalets au bord d'un lac, terrain dont il avait hérité à la frontière entre le pays de Galles et l'Angleterre.

C'est que le bonhomme avait beaucoup d'ennemis ou tout du moins des gens qui lui en voulaient. Des femmes d'abord, avec lesquelles il n'était pas toujours "impeccable", et puis les gens du coin, qui avaient du mal avec son "projet". En raison de ce flou sur l'endroit où a été retrouvé le corps, un enquêteur anglais et une policière "made in Pays de Galles" se retrouvent à devoir enquêter ensemble, à l'insu de leur plein gré.



Sur la façon dont ces deux-là se rencontrent, je vous laisse la découvrir, elle vaut son pesant de cacaouettes ! (Jubilatoire ce passage... )

Sur les névroses de lui, ses secrets à elle : là aussi je ne dirais rien, mais ça met du sel dans cette histoire, en plus de toutes les histoires concernant le mort , qui n'était définitivement pas quelqu'un de bien...

Et que dire de cette ambiance "chalets hauts de gamme" au bord d'un lac avec baignades à volonté, ça aussi , ça ajoute un charme fou !

Et l'opposition "gens riches/gens du coin", apporte beaucoup de saveur, aussi. Ce qui fait que l'auteure n'a plus qu'à nous ballader entre : avant la soirée du jour de l'an, pendant (où le crime a eu lieu ) et après, avec les avancées de l'enquête. Son décor est planté, il est riche de mille et une nuances de Farrow & Ball et ses personnages au charme certain. Y a plus qu'à secouer tout ça et voir tomber le coupable. Et là ,c'est un festival, auquel nous convie l'autrice, presque un feu d'artifices. Je n'en espérais pas tant. Et il faut dire que Clare Mackintosh a été policière... ça aussi, c'est une sacrée valeur ajoutée, elle sait de quoi elle parle...



Un roman policier qui joue à fond la carte du suspens, sans effusion de sang, ni violences. L'humour y est très présent.

Difficile de dire adieu à Fiona et Leo, j'espère les revoir très prochainement..

Il serait si facile d'en tirer une série TV...
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Te laisser partir

Ami(e) Babelio, soit sans crainte , cette critique ne dévoilera rien , ma dévotion littéraire me l'interdit .



Au commencement ,il y a un accident .

Il fait nuit, une voiture renverse un petit garçon de cinq ans . le chauffard ne s'arrête pas. La mère de l'enfant , choquée , n'a pas fait attention au modèle de la voiture , ni à sa couleur . Concentrée sur sa douleur , elle ne sait même pas s'il s'agit d'un homme ou d'une femme .

La plume de Clare Mackintosch est simple , fluide, elle aligne les mots , elle est efficace .

Elle alterne les chapitres , nous sommes tour à tour avec la mère, puis dans le commissariat chargé de l'enquête .

C'est là qu'intervient le CV de l'auteur qui fut 12 ans dans la Police . Et ça se sent .

Son commissariat est vivant, les rapports entre supérieurs et inspecteurs sonnent juste . Le fragile équilibre entre un métier dur , les heures sup' , et la vie de famille , est brillamment évoqué . La promiscuité entre collègues de sexes opposés et la complicité que cela peut engendrer ,aussi .



La police ne trouve rien, et la mère s'enfuit au bord de la mer , pour survivre, loue un cottage et se fait oublier.

Elle est bizarrement seule , très très seule. Trop seule .

La 1° partie s'achève sur un coup de tonnerre , un rebondissement .

[Par honnêteté , je dois vous dire que je n'avais pas vu venir le truc .. Je fais partie des lecteurs qui aiment se faire embarquer, surprendre, voire malmener ...Je ne cherche pas à deviner la fin, si je la devine , c'est que le livre était faible... ]

On croit voir où l'auteur veut nous amener, et son roman s'assombrit encore . Le thème du deuil impossible était triste, le sujet change mais reste tout aussi grave .

Le lecteur monte au filet ; quelques rebondissements plus tard , on croit connaitre la fin , et hop ! Balle de match sur la dernière ligne...

Clare Mackintosh a un revers impressionnant (!) , et son roman est très agréable à lire.



Merci à Babelio et aux éditions Marabooks pour ce joli cadeau de début d'année et pour ce partenariat ....
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Te laisser partir

4.02 sur 5, voilà la belle note bien méritée sur Babélio de « te laisser partir » de Claire Mackintosh. J'ai lu et apprécié chaque page, le rythme un peu lent au départ puis beaucoup plus rapide par la suite est bien trouvé et permet au lecteur de vivre en symbiose avec le cheminement de Jenna Gray .

Le prologue est poignant , la description de la sortie de l'école du petit Jacob avec sa maman est touchante et tellement réaliste que lorsque le drame arrive ( très vite) on a la chair de poule et on ressent la souffrance de cette maman.

L'aspect psychologique des personnages, que cela soit Jenna, la jeune femme qui a renversé et tué le petit Jacob 5 ans, Ray le policier ou encore Mags sa femme, est travaillé avec soin, ce qui permet de s'identifier à certains ou tout au moins à les aborder avec empathie .

J'avais envie et besoin d'un thriller qui me fasse oublier les tracas quotidiens et c'est chose faite, j'en ai même raté mon arrêt de tram, ça c'était moins bien :-(

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Te laisser partir

Alors, Mac ou PC ?

Peu importe, ce Mac-kintosh vaut assurément le détour.



Un gamin, accompagné de sa mère, pressé de réintégrer ses pénates.

Une voiture, pressée tout court.

La collision est inévitable.

Comme souvent, le match se veut inéquitable et le perdant connu par avance.

Ajouter au drame mortel un délit de fuite et c'est la vie de Jenna qui passe du rose bonbon au noir charbon.

Flanqué d'une douleur insurmontable et de son nouvel abonnement à "remords mag'/regrets éternels", elle décide de prendre la tangente. de tout larguer pour tenter de se reconstruire.

Un petit cottage isolé sur la côte du pays de Galles histoire de repartir à zéro.

La gageure semble bien illusoire...



Mackintosh doit adorer la balade.

En tout cas balader son lectorat, c'est certain.

Un twist parfaitement amené et c'est avec un regard neuf que l'on reconsidère une histoire déjà bien entamée.



Récit d'ambiance, de résilience.

J'ai adoré fouler les terres d'un pays de Galles âpre aux côtes escarpées battues par les embruns.

Je me suis attaché à cette femme blessée au passé traumatique.

P'tit bémol concernant une éventuelle bluette entre un capitaine et sa nouvelle recrue.

Déjà vu, déjà lu.

Aucune plus-value au récit.



Tel Skippy, Clare Mackintosh maîtrise l'art du rebond.

Plutôt que d'attaquer un sujet délicat frontalement, la coquinette aura su prendre des chemins de traverse (vous itou, penser à de bonnes chaussures de rando) pour y venir sans avoir l'air d'y toucher puis le développer avec une pudeur salutaire sans jamais rien éluder de la monstruosité de tels constats .



Te laisser partir joue sur la psychologie à fond et fait carton plein.

Alliant habilement thriller plaisant et alarmant phénomène sociétal, Mackintosh séduit de par son habileté à tisser et développer une intrigue tout en faisant cogiter.



Je Te Vois semble fait du même bois.

On verra...
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Je te vois

Je te vois toi, lecteur...

Tu commences cette histoire, tu te dis que tu y es bien.

Dans le sens où tu as une impression de pantoufles confortables : un bon petit thriller anglais, écrit par une ex - flic . un truc bien calibré, bien " classique" où, sans que tu t'en rendes compte , tu vas t'identifier aux victimes. Toutes des femmes...

Et comme , toi lecteur, il y a de grandes chances que tu sois une lectrice (vu qu'il parait qu'on lit davantage , nous les feeeemmmmees...), tu vas t'identifier à mort à Zoë, mère de famille de deux grands enfants, ayant quitté leur père qui l'avait trompé avec ujne jeunette , mais filant la parfaite cohabitation avec Simon , journaliste. Cette Zoë , elle a l'impression qu'on la suit sur son trajet de métro, et ce n'est pas une impression , crois-moi ! Et quand elle voit sa photo sur un site de rencontre, elle commence à flipper.



Tu te dis, que des histoires comme ça , tu en as lu pleins, mais que celle-ci a une intrigue un peu plus travaillée, parce que "le méchant" , il se casse vraiment la tête... Et tu continues à savourer ton roman. L'auteur multiplie les fausses pistes, tu oscilles sans arrêt entre au moins, trois coupables, jusqu'à la fin !

Et la déception... La fin...

Une fin dans la fin !

Certes c'est remarquable au niveau diabolique, machiavélique, tordu et tout ça... MAIS tu la voyais pas comme ça l'histoire. Tu avais envie d'autre chose.

De quelqu'un d'autre , d'un autre coupable... Certes l'autrice t'a surprise, mais tu n'es pas satisfaite.

Alors, tu te dis que l'autrice, elle fait ce qu'elle veut ! Et puis qu'elle n'est pas là pour te servir une gentille histoire sur un joli plateau en argent et en or massif... Mais quand même , c'est tordu !

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Te laisser partir

Clare Mackintosh a été flic, elle a dû démêler un accident mortel suivi d'un délit de fuite, elle a également perdu un enfant. Son livre a le goût du vrai, du vécu.



J'ajoute qu'elle sait écrire, créer une atmosphère...et duper son lecteur...ou sa lectrice. Je me suis fait rouler comme dans un bois jusqu'à la page 200...Donc je ne vous dirai rien de l'intrigue, du tour stylistique qui vous jette de la poudre aux yeux pendant la moitié du livre: se faire dessiller est un des plaisirs de la lecture!



Quant au sujet, il est simple: une voiture renverse et tue un enfant un soir de pluie, puis prend la fuite, les témoins se dérobent, les flics enquêtent.



Autant certains polars mal torchés comme le Chuchoteur par exemple vous épuisent et vous lassent à coup de sensations fortes et d'un manque total d'effet de réel -époque, lieux, épaisseur des personnages- autant ici la narratrice prend son temps -et son pied- à évoquer la vie quasi banale d'une petite brigade non loin de Bristol, à recréer la vie d'un petit hameau anglais, un vrai refuge pour les femmes rompues, les chiens perdus et les amateurs de houle, avec son camping accueillant, son véto sexy, ses pêcheurs rudes , ses cottages mal clos, ses grandes plages, ses sentiers côtiers en bord de falaise. On y croit, on s'y croit, au point qu'on se demande même jusqu'à la page 200 si on ne s'est pas trompé de genre..Où est le thriller? On ne serait pas plutôt chez un de ces délicieux romanciers anglais qui vous font déguster leur thé à la bergamote et leur marmelade d'oranges jusqu'à ce que vous criiez grâce? Au pire, on craint l'arrivée de Miss Marple, son chapeau de travers, venue nous expliquer comment elle a trouvé le coupable pendant qu'on pensait à autre chose et qu'on regardait les lettres écrites sur le sable...



Rassurez-vous: on a la réponse après la page 200. Très vite, alors, on ne peut plus refermer le livre tant l'adrénaline comme la petite bête monte, monte, monte...



Jusqu'à la dernière ligne, affolante d'ambiguïté, c 'est un thriller efficace- même s'il se fait un peu désirer, tant l'installation de l'ambiance et des personnages prend son temps..



Sans rien vouloir dévoiler, il joue sur les apparences -toujours trompeuses, comme on sait :où sont les victimes, où les bourreaux?... La police , la famille, les proches, personne n'a les clés secrètes qui permettent de sonder les coeurs et les âmes, et le lecteur encore moins que quiconque, puisque c'est une loi du genre de le mener en bateau ...



Je remercie les éditions MaraBooks et Masse critique de Babélio pour ce grand moment d'erreur bientôt suivi d'affolement!
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Je te vois

Zoe Walker est en marche...droit sur les emmerdes, à l'insu de son plein gré.

Une photo lui ressemblant étrangement dans un magazine et c'est une machine paranoïaque parfaitement huilée qui lui tient désormais compagnie H24.

Personne ne semblant croire à ses dires, c'est tout naturellement du côté de la maréchaussée que viendra le salut.

Un salut en guise d'au-revoir, pour commencer, puis une réelle planche à laquelle se raccrocher en la personne de l'agent de police Kelly Swift, personnage un brin caractériel aux dires de sa hiérarchie et de l'une de ses victimes lors d'un interrogatoire on ne peut plus musclé. ITT de 30 jours à l'appui.

L'ennemi se veut invisible et diabolique.

Je te vois, véritable jeu du chat et de la souris, peut désormais commencer.



Clare Mackintosh, le retour.

On va pas se mentir, l'aller, avec Te laisser partir, m'avait bien plus transporté alors qu'il est ici question de métro Londonien, c'est dire le sentiment déceptif de l'affaire.

Outre un final que l'on suppute assez rapidement, et c'est un gars qui avait déjà du mal à miser une piécette sur le coupable dans Columbo qui vous l'affirme, le tout se veut rapidement poussif, multipliant les fausses pistes grossières à l'envi, tout en jouant sur un aspect trauma psychologique maintes fois rebattu.



Si le pitch s'avérait intrigant, son développement m'est apparu aussi routinier que le postulat de départ visant justement à asseoir ce thriller psychologique déroulé à un métro de sénateur.



J'aurais adoré adorer.

Je te vois occasionna un bon moment, bien loin, en terme d'intrigue et de suspense, de son aîné fort logiquement plébiscité.
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Te laisser partir

Difficile d'écrire sur ce roman sans spoiler tant il réserve des surprises au lecteur , mais je vais essayer : l'histoire commence avec un homicide : un enfant est tué, renversé par une voiture dont le conducteur commet un délit de fuite. La police se lance dans une enquête avec bien des difficultés pour aboutir car aucun indice n'est relevé pour les aider à cheminer, un peu décevant pour le lecteur, mais cette enquête de police qui donne au roman l' aspect d'un thriller classique (enquête, galère, équipe de police…) n'est pas le point le plus important du roman, en effet, l'auteur se livre à une description psychologique des personnages principaux à travers une histoire à trois voix (dont le narrateur), qui met le lecteur dans le secret et qui peu à peu dévoile la vérité, et qui fait subir aux lecteurs, des états d'âme variés : colère , attendrissement, tristesse, révolte… le tout dans un cadre qui permet d'imaginer en grande partie l'action : la côté galloise.

Ce roman pourrait être l'objet d'une série de type Broad Church, cela ne me surprendrait pas.

Pas de rebondissements énormes, mais de grosses surprises vous attendent s'il vous prend l'envie d'ouvrir cette pépite, premier roman de Clare Mackintosh.



Je remercie Babélio et les éditions Marabout pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Te laisser partir

Jacob, un enfant de 5 ans, meurt écrasé par une voiture. Une enquête est menée suite au délit de fuite. Jenna, une mystérieuse jeune femme s'installe à Port Ellis peu de temps après.

Un bon thriller, qui après une bonne intrigue bien campée laisse place à une bonne cinquantaine de pages trop longues à mon goût. Mais le final est bon et vaut le coup. Les personnages sont attachants et l'histoire bien racontée donc on se laisse facilement emporter.
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Le choix de revivre

Évidemment, cette critique est délicate à écrire compte tenu du thème abordé : la fin de vie d’un enfant en bas âge gravement malade, ce qui soulève la question de l’acharnement thérapeutique. Où s’arrêtent les soins, où commencent l’acharnement ? Un sujet délicat, principalement du point de vue émotionnel mais aussi, juridique, médical, éthique... et surtout un sujet qui fait polémique avec d’ardents défenseurs dans les deux camps. Chacun a son point de vue sur la question et une opinion souvent bien tranchée, mais ne nous leurrons pas, ces certitudes peuvent complètement flancher une fois qu’on se retrouve face à ce dilemme.

Ce roman ( puisque l’histoire est inventée même si l’auteur s’est inspirée de son vécu) se compose de deux parties : avant le choix et après le choix.

Nous vivons le quotidien de Pip et Max qui tentent de jongler entre la maison, le travail et l’hôpital tout en gardant la tête hors de l’eau. Leur vie se résume à un numéro d’équilibriste : continuer à gagner de l’argent donc à travailler mais sans oublier de passer du temps à l’hôpital, ne pas céder au désespoir mais pas non plus à l’espoir, ne pas abandonner mais ne pas non plus se bercer d’illusion, ne pas devenir une infirmière mais quand même faire les soins si on veut s’occuper de son enfant… un seul écart et il faudra remonter la pente pour retrouver le point d’équilibre. Une dépense d’énergie qu’un parent qui a un enfant en réa se doit d’éviter. Ce n’est pas un sprint c’est un marathon et le pire c’est qu’on ne peut même pas espérer qu’il se termine de peur que l’issue ne soit fatale. Des vies en suspend jusqu’à ce que l’équilibre se rompe et qu’il fasse faire un choix : poursuivre les soins ou laisser leur fils partir. Pour l’un la question se pose en ces termes : continuer à se battre ou abandonner, pour l’autre : libérer son fils ou prolonger sa souffrance ? Deux points de vue qui s’affrontent deux parents persuadés de faire ce qu’il y a de mieux pour leur enfant. Ce qui est inadmissible et indécent c’est quand l’opinion publique s’en mêle et que tous ces gens bien pensants persuadés de détenir La Vérité prennent position et crachent leur haine sur le parent qui a une autre opinion. De quel droit ? C’est tellement facile de juger quand on est pas émotionnellement impliqué. Réfugié derrière un écran confortablement installé il faut avoir une haute estime de soi pour penser savoir mieux que ceux qui vivent l’enfer depuis des mois. On ne devrait pas pouvoir jeter sur la place publique ce qui est du domaine de l’intime. Quand s’ajoute à cela un patron qui ne pense qu’à son chiffre d’affaire et n’a que faire des états d’âme de son employé on se dit qu’il faut avoir un sacré tempérament pour ne pas devenir fou et se mettre à hurler.



La seconde partie du livre tente de mettre en scène la vie de Pip et Max après que la décision ait été prise et l’auteur va explorer les 2 choix et l’impact que cela aura eu sur leur vie et sur leur couple. Personnellement je n’ai pas du tout aimé l’idée. Je comprend le raisonnement mais je n’adhère pas. Quand on prend ce genre de décision il n’y a pas de seconde chance une fois qu’elle est prise il n’y a pas de retour arrière possible et jamais on ne saura ce qui se serait passé si on avait tourné à gauche au lieu d’aller à droite. Et surtout inutile de l’imaginer sous peine de sombrer dans le désespoir ou la folie.



Cette lecture est certes touchante mais elle restera pour moi en demi teinte. Bizarrement je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage de Dylan, peut être parce que nous avons très peu d’éléments sur le petit garçon qu’il était avant sa maladie, simplement des bribes. Je ne suis pas non plus convaincue par les relations entre Max et Pip à partir du moment où ils sont en désaccord, cela me paraît bien trop « pacifique » compte tenu de l’enjeu. Dans cette deuxième partie j’ai d’ailleurs ressenti quelques longueurs. Par ailleurs j’ai parfois était agacée par quelques couacs grammaticaux et de conjugaison qui n’ont pas non plus gâché ma lecture.
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Laisse moi en paix

"Nous aurions dû être plus courageux. Plus honnêtes l'un envers l'autre. Si l'un de nous était parti, nous aurions tous les deux eu la vie dont nous rêvions."



Un regard bleu marine confiant, un sentiment de plénitude, un changement subtil, une mise en scène, un conflit d'intérêt, le chagrin, la culpabilité, la colère, des bourrasques familiales, le désarroi, une carte d'anniversaire anonyme bizarre, des secrets, une vague de froid, de la pagaille, un commissariat, pas le droit de revenir, un no man's Land entre vie et trépas, le manque de l'ancienne vie, prendre des risques, une autre réalité, chercher des réponses, une douleur déchirante, des bribes de la journée, une vitre brisée, une étincelle dans le regard, une institution psychiatrique, trier les vestiges d'une vie, de la frustration, un enquêteur à la retraite, du danger, un effluve de parfum, du sang sur le seuil du porche, un message à transmettre, un lourd silence, de la panique l'impensable...  



Anna a toujours cru que ses parents s'étaient tous les deux suicidés.



Suite à un nouvel événement, elle a besoin de savoir ce qui s'est vraiment passé, elle va remuer le passé, découvrir certaines choses, et en déclencher d'autres.



C'est un roman policier psychologique, intriguant, troublant.



L'écrivaine ( qui a été policière pendant plusieurs années) s'est en partie inspirée d'un fait divers pour écrire cette histoire.



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