J'ai eu, sous mes ordres, en 1903, à bord du "Vautour", en Proche-Orient, un matelot de vingt ans, un gascon, Henri Dozé, je l'ai déjà nommé.
Je l'avais remarqué à bord, pour sa fine intelligence et son respect du pavillon.
Son temps fini, Dozé me demande de le recommander à la Compagnie des Chemins de Fer du Midi...(la S.N.C.F. n'existait pas encore).
Le garçon était amoureux, et, pour épouser la jeune fille qu'il aimait, une situation stable était indispensable.
A bord, il avait été fourrier, et se connaissait aux écritures.
Mieux : il avait une "main" parfaite.
Loti et moi en savions quelque chose, car il avait copié pour Loti, sa troisième jeunesse de madame Prune, pour moi mes énervés, devenus "les civilisés"....