Je ... je ... je ...
Ça devient exaspérant cette rage de confession publique qui sévit sur nos contemporains.
Quand les éditeurs comprendront-ils que ça intéresse bien médiocrement les lecteurs de savoir pourquoi Un Tel a choisi d'être ceci ou cela, d'écrire des livres, ou de prononcer des plaidoiries, ou d'opérer des malades, ou d'inventer des robes magnifiques !
Ce qui importe c'est que les robes soient belles, que les livres soient de grands livres, que les malades soient guéris.
Ce qui importe, c'est l'oeuvre, non l'ouvrier ...