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3.59/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tanger , le 20/04/1933
Mort(e) le : 11/09/2016
Biographie :

Claude-Jean Philippe, de son vrai nom Claude Nahon, est un auteur de livres de cinéma et un réalisateur de télévision, auteur de multiples documentaires.

Il est aussi scénariste, acteur, producteur de télévision et homme de radio.

Né dans une famille juive d'instituteurs, Claude-Jean Philippe perd la nationalité française en 1940, est retiré de l'école communale pour être placé en école israélite. Il entre dans le Centre d'expression et théâtre "La Baraque" de Casablanca (Maroc) dirigé alors par André Voisin.

Il arrive à Paris en 1954. Il fait ses études secondaires au lycée Voltaire dans une classe préparatoire à l'IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) qu'il intègre en 1955.

Animateur du "Cinéma des cinéastes", une émission hebdomadaire sur France Culture de 1976 à 1984, il a également œuvré sur Antenne 2 puis France 2 à la tête de "Ciné-Club" où il a présenté plus de 1000 films entre 1971 et 1994.

Il a animé, depuis la fin des années 1980, un ciné-club le dimanche matin à 11 heures au cinéma "L'Arlequin", dans le VIe arrondissement de Paris. Il y fait partager à un public nombreux son amour du cinéma, ses coups de cœur et ses connaissances cinématographiques.
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Claude-Jean Philippe

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Le père Jules, dit Michel Simon à propos de son personnage de L'Atalante, n'a rien contre la société. Il l'ignore. La vomir c'est quelque chose, l'ignorer c'est bien mieux : c'est l'indispensable condition de la sérénité....
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La mise en scène de " La Grande Illusion " est organisée à chaque instant de manière à laisser éclore les singularités et à tisser entre elles tous les liens de relations possible.
Par sa mobilité, le regard de Renoir indique que ces relations seront changeantes, difficiles, risquées, surprenantes, mais par son attention continue, il dit aussi qu'il s'en voudrait beaucoup de rompre la belle coulée du temps vécu ensemble par les prisonniers.
Renoir finira par avouer : " il ne m'a pas été possible de prendre parti pour aucun de mes personnages."
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Je comprend à présent comment certains films sont produits qui n'auraient jamais dû l'être. Ils n'appartiennent pas à des créateurs tourmentés par le risque, dans la mesure même où ils ne s'adressent pas à des spectateurs libres de leurs choix, mais à des diffuseurs qui les ont placés dans leur grille de programme avant même de les avoir vus.

Le gigantesque boa de la diffusion, emporté par son appétit, ne peut manquer d'atteindre et dévorer le coeur de la création...
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" Le Cirque " est l'évènement cinématographique de cet hiver 1928.

Au même moment, le docteur Louis Ferdinand Destouches met la dernière main à un comédie intitulée L'Eglise. Il a chargé Bardamu, son protagoniste, d'en résumer la philosophie : " La vérité de ce monde, hein, c'est la mort. La vie c'est une ivresse, un mensonge".

Je suis sûr que Chaplin, s'il l'avait entendue, aurait applaudi à cette réplique.
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Un seul acteur au monde pouvait procurer à " Boudu sauvé des eaux " la vigueur, la candeur et la hauteur mythologique indispensables ; Michel Simon, anarchiste élizabétain de premier rang.

J'ai encore dans l'oreille le son tranquille de sa voix lorsqu'il prononçait le serment : " J'ai voué une haine à la société qui s'éteindra avec moi ".
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Certains figurants rassemblés sur le plateau de M le Maudit de Fritz Lang pour la scène du tribunal des bas-fonds étaient bien trop " criants de vérité " pour se contenter de leurs cachets d'acteurs de complément.

Au cours du tournage, une descente de police avait interrompu une séance de prise de vues et s'était avérée fructueuse : 26 arrestations.
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Chaplin m'a donné à jamais le goût de l'intensité

Renoir m'a appris à vivre

Tati, lui, m'a appris à voir...!
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Le survivant que je suis ne peut donc que saluer une fois de plus messieurs Renoir, Rossellini, Hawks, Pagnol, Lubitsch, Rouch, Rohmer, Jarmusch, qui auraient tous pu contresigner cette seconde affirmation de Bachelard :

" Pour l'instant, rendons-nous compte que toute connaissance de l'intimité des choses est immédiatement un poème ".
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Il n'y a pas d'autre mot que le mot " besoin " pour exprimer ce que je ressens.
J'ai besoin désormais de Woody Allen comme j'ai toujours eu besoin de Renoir, de Trenet, de Tati, de Cocteau, de Marcel Aymé et d'Ernst Lubitsch.

Ils sont " les amis de ma joie ".

Ceux par qui le présent se transfigure en présences.
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Les très grands comédiens d'autrefois, Laughton, Jouvet, Michel Simon, possédaient un sens de l'effet, inné sans nul doute, mais muri aussi considérablement, par des centaines de soirées passées sur les planches du théâtre.

La virtuosité de ces monstres, qui connaissent le poids et la portée exacte du moindre regard et du moindre silence, qui pouvaient en faire beaucoup, comme Jules Berry, Dalio, Robert Le Vigan, ou en faire le moins possible comme Gabin et Jouvet, en étant sûrs de nous atteindre et de nous captiver.
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