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3.98/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Écrivain et traducteur, Claude Mamier est l’auteur de nombreuses nouvelles de fantasy, certaines réunies dans Récits des coins d’ombre, ou publiées en anthologies, comme chez Glyphe «La Dernière Charge des Fées Noires» (dans Identités).

Il est aussi conteur sous le nom de Claudio le Vagabond. Sa propre histoire, pleine de tours et de détours, l'a conduit dans les cinq continents, à la recherche des contes et légendes traditionnels.

Il en est revenu avec deux nouveaux ouvrages : Les Contes du Vagabond (éd. Malpertuis) et Le Bar de Partout.

Claude Mamier vit actuellement dans le sud-ouest de la France. Les photos de son voyage sont en ligne sur www.1000jours1001nuits.net

Source : www.editions-glyphe.com
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Claude Mamier - La révolte d?Albi .
A l?occasion des Utopiales 2013 à Nantes, Claude Mamier nous présente son nouveau roman, « La révolte d?Albi » publié aux éditions Libertaires. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/livres/mamier-claude-revolte-albi-roman-9782919568321.html Notes de musique : treasureseason, Return to Dope Mountain, Fjords ®

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Claude Mamier
Ecrire n’avait rien d’innocent, écrire pouvait faire pleurer, rire, trembler, écrire pouvait influencer, manipuler. Les mots pouvaient tout faire parce qu’ils avaient été inventés pour cela. Et il fallait en profiter (au bon sens du terme) parce que leur liberté était fragile. […] De fait, quand je commence une histoire, je sais, en dehors des effets ponctuels, quel effet général j’ai envie de faire passer. Je me dis tiens, à la fin de cette histoire, le lecteur devrait avoir le sourire aux lèvres, ou être effrayé, ou être triste, ou se sentir romantique. Et parfois, j’ai envie que ça fasse mal. Très mal. Parce que j'ai envie de profiter (dans le mauvais sens du terme) de la puissance de l'arme que j'ai entre les mains, parce que j’ai envie de rappeler au lecteur que lui non plus n’accomplit pas un acte gratuit, qu’en ouvrant un livre il offre sa poitrine aux flèches.
[La Postface – Récits des Coins d’Ombre]
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Mon docteur m'a recommandé l'exercice physique, alors je roule mes clopes moi-même.
[Les Aiguilles]
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- Parfois, quand l'alcool ne suffit pas, quelques hommes choisissent un ensemble cohérent de contes, l'élèvent au rang de vérité, et centrent leurs vies sur ce noyau pour oublier qu'il existe un monde autour d'eux. Arrivé à ce stade, les noms ne signifient plus rien. Qu'importe la divinité, le plan du vieux de la montagne ne pouvait pas essence qu'être déjoué. Les dieux passent. La mort reste.
[Une fin de soirée au Bar de Partout]
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Le vent qui tourbillonnait dans la rue, chargé de poussière, transportait deux feuilles de journal rédigées en anglais. Ahmed reconnut les pages du Jérusalem Times. La publication extrémiste dénonçait, jour après jour, les crimes du tyran sioniste dans la langue d’un autre pays. Et cette même langue était utilisée par le quotidien rival, le Jérusalem Post, pour déverser son fiel sur les terroristes palestiniens. Quand un attentat survenait, le Post titrait sur les barbares qui frappaient au cœur de la civilisation, tandis que le Times insistait sur le petit nombre de victimes comparé aux raids meurtriers de l’armée juive. Pourquoi en anglais ? Qui voulaient-ils convaincre ?
Ahmed piétina une page. Les mots n’étaient plus aussi solides qu’avant. Ce que le Times appelait résistance, le Post l’appelait terrorisme, sans se soucier que les morts soient des soldats ou des civils, alors que toute la différence était là. Ce que le Times nommait agression, le Post le qualifiait de droit à se défendre. Les définitions se diluaient dans la haine. Même la Shoah devenait un outil, une justification. Les mots n’étaient plus que des coquilles vides, que le vent dispersait sans effort.
[La Ville des Barrières]
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Aline sentit le moment lui échapper. C’était là qu’il aurait fallu dire quelque chose, protester, pour se prouver qu’elle n’abandonnait pas la lutte. Mais elle baissa les yeux et fit celle qui n’avait rien entendu. Elle n’osait regarder personne. Ceux qui l’entouraient maîtrisaient les rênes de sa vie, elle ne voulait pas leur déplaire. Elle était prête à tout accepter.
[Juste un banc pour m’asseoir]
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Billy se définissait en tant qu'observateur. Sans domicile, sans emploi ni attache, il était celui que l'on ne voit pas et qui par conséquent voit tout le monde. Son terrain d'étude favori : les poubelles. Les restes, les débris, les immondices. Rien de tel pour comprendre la société que d'examiner ce qu'elle éliminait.
[Musiques des Morts]
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[Citation de conclusion – Juste un banc pour m’asseoir]

Societies work on force power and coercion. People don’t behave themselves because they’re nice. That’s the liberal falacy. People behave themselves because if they don’t they will be punished. All this is known. It isn’teven debatable.

Iain M. Banks, The Algebraist
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Au rez-de chaussée du bâtiment D, un pan de mur dissimulé sous l’escalier abrite les commentaires que certains visiteurs ont cru bon d’y écrire, comme s’ils voulaient prouver qu’ils avaient compris, qu’ils compatissaient, et qu’il fallait que tout le monde le sache.
Les phrases, rédigées à l’encre noire ou bleue, parfois gravées au couteau sur le plâtre, prétendent que les gens n’apprennent rien de l’histoire. Ceux qui ont tenu ces stylos en sont une nouvelle preuve. Il n’y en a qu’un qui a peut-être réfléchi un peu plus et qui a écrit « voici l’HOMME, regardez-le ». Sauf qu’il ne parlait pas que bourreaux, pas de ceux qui avaient survécu en oubliant qui ils étaient, ceux qui avaient dénoncé leurs proches ou qui avaient tué pour ne pas être tués. Les bourreaux et les victimes n'étaient pas différents. Voici l’homme, celui qui ne veut pas mourir.
[L’odeur des barres de fer]
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Les « Homme Hors du Peuple » n’étaient pas inconnus au village. Ils surgissaient dans leurs voitures fumantes, ils posaient des questions, prenaient des notes, comptaient les enfants et les têtes de bétail. Haruna était de ceux à qui ils avaient appris à reconnaître les signes alignés sur leurs papiers, les lettres, les chiffres. Pelaw, le vieux chef assis par terre devant le tableau noir, avait répété après chaque leçon que c’étaient surtout les chiffres qui importaient aux Hommes Hors du Peuple. C’étaient les Nouveaux Dieux, dont ils croyaient maîtriser la colère en gravant leurs noms sur le papier, encore, encore, mais les billets régentaient les vies plus que n’importe quelle idole.
[L’homme des plaines sans fin]
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[Citation introductive - Les dents acérées de mes rêves]

Telle est ma quête, suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance

Jacques Brel, La Quête
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