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Citations de Claude Manceron (17)


La force du christianisme est d’être une religion universelle, absolument dégagée de toute particularité de race, de culture et de civilisation.
La religion de Jésus, maître du temps, créateur des siècles, est une religion supra-historique, capable de s’adapter à toutes les formes de vie sociale et humaine, comme à toutes les époques de l’évolution historique.
(page 110) Jean Guitton
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Voltaire et Diderot ne s'écrivent plus qu'une ou deux fois par an ,et encore...Chacun s'est installé dans son personnage .Diderot supporte mal ce qu'il subsiste de déisme dans "Le Patriarche" .L'univers des philosophe est trop petit pour eux deux .Mais on se salue encore superbement de seigneur à seigneur.
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Paramaribo estla capitale de la torture prolongée .On pend les esclaves désobéissants par des crochets de fer entre les côtes;on les fouette jusqu'à la mort ,mais par intermittence , des jours entiers , pour faire durer.
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Une théologie qui par exemple considère le corps comme mauvais (théologie manichéenne) ou la nature humaine comme irrémédiablement corrompue par le « péché originel » (théologie luthérienne), une telle théologie ne nous paraît pas en continuité avec la pensée biblique.
Une théologie qui mésestime l’excellence de la création à tous ses niveaux, une spiritualité qui condamne la sexualité, ou déprécie le pouvoir de la raison, par exemple, ne nous paraît pas continuer fidèlement la pensée biblique.
Les hérésies sont essentiellement infidélité au dépôt de la Parole de Dieu, cette Parole qui, dans son développement, demeure une, à travers les prophètes d’Israël et en la personne de Ieschoua.
(page 35) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
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Le christianisme nous apparaît donc comme continuant et achevant le grand mouvement prophétique qui s’est développé en Israël depuis qu’Abraham a quitté Ur des Chaldéens il y a bientôt deux fois vingt siècles.
Par son fond, le christianisme est hébreu. La métaphysique du christianisme c’est la métaphysique qu’on peut discerner dans les livres saints du peuple hébreu : un seul et unique Absolu, distinct radicalement du monde, créateur du monde, créateur de l’homme qu’il invite à participer à sa propre vie.
(page 33) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
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La science critique appliquée à la littérature hébraïque oblige à reconnaître une évolution orientée dans un certain sens. Autrement dit, la Révélation n'a pas été donnée d'un seul coup, mais elle est progressive.
Il existe un développement de la Révélation, une progression dans la manifestation de Dieu à son peuple.
(page 33) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
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Sauf une certaine volonté de nous montrer proches de l'élan qui habita les plus résolus d'entre eux, nous avons tenté d'éviter des jugements sommaires. Qui a dit : "Il y a des jugements qui nous jugent" ?
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Le 16, le duc de Dorset, ambassadeur de Grande-Bretagne, écrit à son gouvernement :"Ainsi s'est accomplie la plus grande Révolution dont l'Histoire ait conservé le souvenir(...). De ce moment, nous pouvons regarder la France comme un pays libre, le Roi comme un monarque dont les pouvoirs sont limités, et la noblesse comme réduite au niveau du reste de la nation."
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Le roi de France engage 33 millions de livres (160 millions de francs 1970) par an pour ses seules dépenses de bouche, d'écuries, de domestiques et de bâtiments. C'est l'équivalent du budget total d'une nation comme la Prusse.
Le roi d'Angleterre, lui, ne dispose que de 23 millions pour sa liste civile, sur laquelle il doit payer non seulement ses propres dépenses, mais aussi ses ministres, ses ambassadeurs, ses juges...
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Toutes les religions prêtent la main au despotisme; je n'en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne.
Marat, les chaînes de l'esclavage
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Le premier coup que les princes portent à la liberté n'est pas de violer avec audace les lois, mais de les faire oublier. Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir...
Marat, les chaînes de l'esclavage
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La liberté a le sort de toutes les autres choses humaines; elle cède au temps qui détruit tout, à l'ignorance qui confond tout, au vice qui corrompt tout, et à la force qui écrase tout.
Marat, les chaînes de l'esclavage
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Plus lucide que tous les pour et les contre, un homme du tiers, le libraire Ruault, est l'un des premiers "non-notables" à connaître la nouvelle, qui mettra du temps à émouvoir "la France profonde". C'est lui qui, dans une lettre à son frère, trouve les mots pour ce lever de rideau :
" Il faut de l'argent, c'est tout dire ; il en faut pour les dépenses connues et inconnues ; il en faut pour l'ordinaire et pour l'extraordinaire ; il en faut pour cinq ou six rois qui règnent en France et qui puisent largement dans le trésor public (...)
La finance est devenue si puissante, si orgueilleuse, si despote qu'il faut croire qu'elle ne peut aller plus haut et qu'elle périra infailliblement avant peu d'années. Quand la finance est honorée, dit Montesquieu, l'Etat est perdu. Une révolution effrayante est très prochaine, nous en sommes tout près, nous touchons à une crise violente. Les choses ne peuvent aller longtemps encore comme elles vont. Cela saute aux yeux. Tout est agio, finance, banque, escompte, emprunt, pari, virement, etc. Toutes les têtes sont tournées vers l’argent, sont folles de ces sortes de spéculations. Patience, nous verrons beau jeu en 1800 ! Vivons cependant et faisons en sorte de n’être pas emportés par la débâcle future. »

407 - [p. 376]
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La Révolution française commence le 29 décembre 1786 sur les cinq heures du soir, à l'heure où les valets posent les bougies allumées au grand cabinet du Roi devant le conseil des dépêches ; c'est d'abord une révolution monarchique. La petite chiquenaude...
Le procès-verbal (exceptionnel), rédigé après coup en préambule de la convocation des notables, est empreint d'une solennité inhabituelle, comme si Calonne, en dictant, avait tout de même eu conscience d'écrire là une sacrée première page.
" L'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-six, du règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, le treizième, le vendredi 29 décembre, à l'issue du conseil des dépêches, Sa Majesté a déclaré que son intention était de convoquer une assemblée composée de personnes de diverses conditions des plus qualifiées de son Etat, pour leur communiquer les vues qu'elle se propose pour le soulagement de son peuple, l'ordre de ses finances, et la réformation de plusieurs abus."

406 - [p. 368]
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Le procureur général du Châtelet lui ayant interdit de s'habiller en bleu, « couleur du sang royal », Charles-Henri (Samson) avait opté pour le vert, et lancé, ce faisant « la mode à la Samson », qui avait fait fureur au temps de la Pompadour.

107 – [p. 200]
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Pépin-le-Bref, premier roi des Francs dont le sacre soit historiquement constaté. La tradition d'un soi-disant sacre de Clovis après son baptême est légendaire.

106 – [p. 207]
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Afin de rattacher la coutume capétienne à celle des Carolingiens, il y avait une cérémonie annexe à Aix-la-Chapelle, où un représentant du roi sacré à Reims, se rendait en grande pompe pour transporter – et rapporter – l'épée de Charlemagne, gardée à Saint-Denis.

105 – [p. 207]
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