AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.72/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 03/03/1958
Biographie :

Claude Moniquet est un ancien journaliste et ancien agent de renseignement de la DGSE.

Né d'un père belge, juif pratiquant, et d'une mère française catholique, il milite dans des mouvements d'extrême-gauche jusqu'à l'âge de 19 ans. Quelques années plus tard, il part vivre deux ans en Israël dans un kibboutz.

D'abord journaliste spécialisé dans les pays d'Europe de l'Est, notamment la Pologne, il est recruté sous le pseudonyme de Sefora par l'agent de la DGSE Pierre Siramy en 1986. Il sera agent de terrain pendant 20 ans : derrière le Rideau de fer, dans les Balkans durant les guerres de Yougoslavie, etc. Jusqu'au début des années 2000, Claude Moniquet cumule donc les emplois de journaliste et d'agent de renseignement.

Après avoir mis un terme à sa carrière, il donne régulièrement des conférences et des cours dans des écoles militaires ou de police, en Europe, aux États-Unis ou en Afrique et de nombreux témoignages devant des commissions parlementaires. Durant plusieurs années, il a été consultant de CNN pour le renseignement et le terrorisme international.

Il est le cofondateur et directeur de l'European Strategic Intelligence and Security Center, société d'analyse stratégique et d'intelligence économique basée depuis 2002 à Bruxelles.

Claude écrit également. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages spécialisés sur le renseignement, le terrorisme, la géopolitique ou l'histoire. Lecteur de BD, Claude Moniquet co-signe le scénario de sa première bande dessinée avec "Deux hommes en guerre" (2 tomes, 2017, 2018).

son site : https://www.claude-moniquet.com/
Twitter : https://twitter.com/ClaudeMoniquet

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Claude Moniquet   (17)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

DEUX HOMMES EN GUERRE Charles Weber, ancien agent des services secrets français, baroudeur reconverti dans le renseignement privé. Associé à Jacques Dufeutel, ils devront coopérer face à un complot politique particulièrement vicieux. Un thriller d'espionnage réaliste et hyper documenté grâce à l'apport de Claude Moniquet, un des plus grands spécialistes européens du contrespionnage. --- Lire un extrait : bit.ly/Lire_2_hommes_en_guerre En librairie le 15 septembre Dessin de Jef, scénario de Stephen Desberg et Claude Moniquet

+ Lire la suite

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Le 15 mars 1947, un informateur avertit les services de Wybot que les principales filières d’évasion sont animées par des religieux qui abritent, de couvents en monastères, les candidats à la fuite. Entre autres gros poissons, qui auraient bénéficié de cette aubaine, on compterait Jean Degans, revenu clandestinement d’Allemagne en France après l’effondrement du IIIe Reich, qui aurait profité de la compréhension de ces ecclésiastiques pour mettre un océan entre lui et la police française. Quelques perquisitions ont raison, croit Wybot, du « complot des capucins ». C’est fort présomptueux.
Commenter  J’apprécie          80
La première chose à faire est, clairement, de défendre nos valeurs.
Je ne veux pas, ici, entrer dans une stérile polémique ni même prétendre que les « valeurs européennes » seraient supérieurs à d’autres. Je constaterai seulement que ce socle de références éthiques, philosophiques et politiques dans lequel nous nous reconnaissons a permis la naissance d’un système qui, pour imparfait qu’il soit, est le seul au monde à garantir à la fois le fonctionnement relativement équilibré de la société et les droits individuels.
[...]
L’immense majorité des musulmans d’Europe, d’ailleurs se conforme à notre mode de vie. Or que voyons-nous : depuis 20 ans, les milieux islamistes mènent une offensive en règle contre notre mode de vie. Des revendications communautarisme se sont multipliées : port du voile islamique dans l’entreprise ou l’administration, demande d’ouverture de salles de prières dans les mêmes lieux, remise en question de la liberté d’expression (avec, par exemple la volonté de faire passer des « lois contre le blasphème » qui nous feraient régresser de plusieurs siècles), demande d’une alimentation différenciée dans les cantines, remise en cause de la mixité, refus de travailler avec des personnes de sexe différent, remise en cause des programmes scolaires (sur l’évolution, l’histoire, l’éducation sexuelle…). Chaque jour apporte de trop nombreux exemples de ce néfaste activisme. Extrémistes parmi les extrémistes, les salafistes eux, n’hésitent plus, depuis longtemps, à rependre leur haine des juifs, des chrétiens, haine des homosexuels… Or, trop souvent […], nous cédons. Dans trop de pays, on compose, on tergiverse, on faiblit et on finit par accepter l’inacceptable. Ou par fermer les yeux. Comment pouvons-nous, dans le même temps, accorder le droit du mariage aux homosexuels et consentir à ce que des établissements publics aient des horaires différents pour les hommes et pour les femmes ? Cette faiblesse encourage l’extrémisme. Chaque avancée est, pour les salafistes et leurs alliés une étape vers d’autres revendications qui, à court terme, sapent le « vivre-ensemble ». Notre faiblesse alimente cette offensive et lui permet de séduire les fanges de plus en plus larges des communautés musulmanes d’Europe. En témoignent notamment quelques études universitaires, malheureusement trop rares parce que politiquement peu correctes.

Cette schizophrénie doit cesser et il est temps de camper fermement sur nos valeurs. Ceux qui ne s’y reconnaissent pas n’ont qu’à aller vivre sous d’autres cieux.
Commenter  J’apprécie          20
C’est par le biais de la « guerre civile » algérienne que le terrorisme salafiste fait son apparition dans l’hexagone. En décembre 1991, l’Algérie, sous la pression de la rue – le pays a été confronté à des crises sociales à répétition, qui ont culminé en 1988 avec des émeutes dont la répression a fait plusieurs centaines de morts –, s’est vue obligée d’organiser les premières élections législatives libres de son histoire. Le 26 décembre 1991, le Front islamique du salut (Fis) arrive largement en tête du premier tour avec 47 % des voix (il avait déjà remporté haut la main les élections municipales de juin 1990). Le 11 janvier 1992, le président Chadli Bendjedid, artisan de l’ouverture, démissionne. Le président du Conseil constitutionnel refuse d’assurer l’intérim à la tête de l’État, comme le prévoit pourtant la loi. Un Haut Comité d’État prend la direction du pays, soutenu par l’armée, suspend le deuxième tour des législatives et appelle à sa tête une personnalité incontestable, Mohammed Boudiaf. Représentant historique de la génération de la guerre de Libération, Boudiaf vit en exil à Rabat depuis 1963 et n’a, en rien, été mêlé aux turpitudes, abus et corruption généralisés reprochés au FLN (Front de libération nationale, parti d’abord unique et ensuite hégémonique, au pouvoir à Alger sans interruption de 1962 à 1992). Il sera assassiné cinq mois plus tard, le 29 juin 1992.
Commenter  J’apprécie          00
Dans cette interminable litanie de l’horreur, j’ai choisi de ne recenser que des attentats commis ou revendiqués directement par l’État islamique et sa province du Sinaï. Sauf exception, je me suis centré sur les attaques commises hors du Moyen-Orient. J’aurais pu citer également les meurtres de masse commis par Boko Haram, l’organisation nigériane qui a prêté allégeance à l’EI, Abu Sayaf (aux Philippines) et quelques autres.
Cela étant, il est intéressant de se livrer à une rapide approche statistique globale de l’activité purement terroriste de Daech, que ce soit dans la zone contrôlée par l’organisation, dans le reste de la Syrie et de l’Irak, ou ailleurs dans le monde. Je ne prends pas en compte, ici, les incidents liés aux combats contre des forces armées officielles ou rivales, en Syrie et en Irak, mais exclusivement les attentats commis contre des civils et les exécutions de masse (entre autres, des femmes refusant de devenir esclaves sexuelles, les attaques contre des policiers et des militaires hors des zones de combat…).
Commenter  J’apprécie          00
Comme les trotskystes l’avaient fait dans la gauche et les appareils d’Etat occidentaux, entre les années 50 et les années 70, les Frères musulmans se sont fait une spécialité de la pratique de « l’entérisme » : la confrérie est longtemps restée occulte, voire secrète, mais ses membres tentaient de prendre le contrôle des organisations caritatives ou culturelles et, dans les pays dans lesquels ils existent, des organes de représentation du culte musulman. Le mouvement acquiert ainsi une influence réelle sans aucune mesure avec son importance numérique et est à même de peser lourdement dans l’existence des communautés musulmanes en Europe. Tactiquement, les Frères, sous couvert de légalisme (en Europe, ils condamnent officiellement le terrorisme), entretiennent ou suscitent les conflits qui permettent d’unifier et de souder les communautés musulmanes et de les radicaliser. Ainsi, c’est sans surprise qu’on les retrouve un peu partout, depuis des années, en première ligne dans le combat pour la défense du voile islamique.
Commenter  J’apprécie          00
Certains s’interrogent sur le caractère « opportuniste » de la revendication de Daech, qui aurait clamé la paternité d’un acte perpétré sans son aval. Ceux-là oublient simplement que Daech n’a jamais pratiqué ce type de revendication. Pour que l’organisation proclame qu’un terroriste est un « soldat du Califat », il faut, à tout le moins, qu’il ait prêté le serment d’allégeance. Ceci peut se faire soit par une déclaration publique au moment de la commission des faits (comme à Orlando ou à Magnanville), soit dans une déclaration préenregistrée et envoyée par un canal ou un autre à Daech, soit auprès de membres du groupe. L’allégeance, cela étant, n’implique nullement que le terroriste ait été entraîné ou envoyé par l’EI.
Commenter  J’apprécie          00
Quand on bombarde l’Etat Islamique, on tue des djihadistes. Parmi eux, il y a des Européens. Et c’est une excellente nouvelle, car ceux qui ne reviendront pas ne commettront pas d’attentats en Europe. Morte la bête, morte le venin ! A ceux qui s’en offusqueront de cette idée, je ferai simplement remarquer que personne n’a été forcé de se rendre en Syrie ou ailleurs pour participer au djihad et aux multiples crimes commis en son nom. Ceux qui sont partis l’ont fait de leur plein gré. A eux d’en assumer les conséquences.
Commenter  J’apprécie          00
La simple reconnaissance visuelle ne suffit pas. Il faut l’étayer par des recherches dactyloscopiques (empreintes digitales) et, quand on dispose d’éléments de comparaison (fichage préalable par les services de police, accès au profil génétique d’un parent proche…), par l’ADN de chaque individu. D’autres éléments – papiers divers, vêtements, etc. – peuvent également s’avérer utiles. Si aucune certitude ne se dégage, les dossiers constitués sont partagés avec des services de police étrangers par le biais d’Interpol.
Commenter  J’apprécie          00
… Qu’ils appartiennent à AQ ou à l’EI, les djihadistes ont pris pleinement conscience de la montée en puissance du renseignement et de l’excellence de la coopération entretenue entre les services occidentaux et ceux de nombreux États musulmans, à commencer par l’Arabie saoudite, la Jordanie ou le Maroc. Cette montée en puissance rend extrêmement difficile l’organisation d’attentats très élaborés faisant appel à de trop nombreux complices.
Commenter  J’apprécie          00
Ignorants de la laïcité parce que leur religion se confond avec la loi et structure l’Etat, les musulmans se sont en général également montrés hostiles à son importation ou à son imposition par l’Occident.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Claude Moniquet (56)Voir plus

Quiz Voir plus

Rions avec les titres ! 👂🏻 🍷

Quoique peu banal, le fait divers était passé inaperçu : le ...❓...

rapt au square de lolita rose
vol de sept cent quatre os pour six nez

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux de mots , humour , potache , titres , bande dessinée , parodie , acoustique , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}