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4.24/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 21/07/1925
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 12/10/2004
Biographie :

Claude Pichois est un érudit qui a enseigné la littérature à la Sorbonne Nouvelle, où il a succédé à Étiemble.

Après des études à H.E.C, il se tourne vers la critique littéraire et l'enseignement de la littérature. D'abord professeur à l'université de Bâle (Suisse) et puis à celle de Nashville (États-Unis), il passe l'essentiel de sa carrière à la Sorbonne Nouvelle.

Grand expert comparatiste, il a notamment réalisé dans la Bibliothèque de la Pléiade l'édition des œuvres complètes de Charles Baudelaire, de Colette et de Gérard de Nerval.

Il est aussi l'auteur de nombreuses biographies, en particulier de Charles Baudelaire dont il était le spécialiste reconnu ainsi que de toute la littérature française du XIXe siècle.

Avec Pierre Brunel (spécialiste de Balzac) et André Michel Rousseau, il a publié en 1967 un ouvrage La Littérature comparée, mis à jour en 1983 et réédité sous le titre Qu'est-ce que la littérature comparée.

Il a encore publié deux thèses : L'Image de Jean-Paul Richter dans les lettres françaises, (édition José Corti,1963), et Philarète Chasles et la vie littéraire au temps du romantisme, éditions José Corti, 1965.

Il est toujours resté fidèle à la Vanderbilt University où il a dirigé le Centre Baudelaire des États-Unis, le seul centre de ce genre existant au monde.
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Source : https://deces.matchid.io/search?advanced=true&ln=pichois&fn=claude&bd=1925
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Bibliographie de Claude Pichois   (56)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Voici ce qu’écrit à ce sujet Louis Delluc, bientôt grand réalisateur de films, dans Comoedia illustre en janvier 1913 :
« Elle joue avec un grand voile blanc, où elle se roule, où elle se drape, où elle se sculpte : elle a des pieds et des jambes parfaits, sa gorge s’offre droite, et puis toute sa nudité harmonieuse se livre. Et nous ne savons pas si nous sommes troublés, ou si nous admirons simplement. Car elle veut être émouvante et peut-être perverse, et nous nous laissons dominer par sa volonté , mais nous sentons qu’il y a en elle quelque chose d’inexplicable et de très pur. »
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En juin 1927, Walter Benjamin est venu l’interviewer au Palais-Royal, lui posant la question : « La femme doit-elle participer à la vie politique ? » La réponse suit la question : « Non. » […] L’argument qu’elle emploie, elle ne l’a jamais, semble-t-il, devant l’un ou l’une de ses compatriotes. Elle dit très fermement à son interlocuteur :
J’ai moi-même, parmi mes relations, un nombre suffisant de femmes équilibrées, en bonne santé, très cultivées, intelligentes, qui seraient tout aussi capables qu’un homme de siéger dans une commission ou un jury. Seulement, elles ont toutes, chaque mois – et je vous assure que ce sont des femmes normales, parfaitement constituées – des jours où elles sont irritables, incontrôlées, imprévisibles. Les affaires publiques suivent leur cours tout de même pendant ces jours-là, n’est-ce pas ? Et il faudra voter et prendre des décisions.
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Claude Pichois
Baudelaire est le Janus de cette poésie ou, pour prendre une image plus moderne, il est le grand "échangeur": celui qui regarde vers le passé et vers l'avenir; celui qui transmet aux générations nouvelles, qui transmue le passé en présent et en futur; le dernier classique et tout à la fois le premier moderne.
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Colette s’installait à quarante-cinq ans dans un nouveau rôle : celui de la dame scrutant la scène avec une jumelle noire, une dame gaie, vive, à la dent dure lorsqu’elle est avec ses amis pendant les entractes, mais à la plume douce et presque généreuse dans les colonnes de journaux. Son expérience du théâtre et, plus rude encore, du music-hall lui a conféré non pas une indulgence hors de propos, mais une compréhension et un respect du travail de ses camarades. Lorsqu’elle doit reconnaître qu’un spectacle n’est pas bon, elle s’arrange toujours pour mettre en valeur en même temps les qualités qu’elle a pu y déceler. Elle allait tenir ce rôle pendant vingt ans dans plusieurs périodiques.
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C'est Baudelaire qui a souligné les mots que l'on voit enitalique ou en capitales dans le billet, sur lequel il note: «Autographe d'autant plus curieux que je n'ai pas du tout demandé à M. Feydeau son opinion.» Au début de juillet, à Malassis: «J'ai un petit trafic à vous proposer, […]. En échange de l'exemplaire de Feydeau, chargé de notes, et que je viens de lui chiper, en lui promettant un exemplaire neuf, pouvez-vous m'offrir des exemples vulgaires [des Paradis]? […]/ Les corrections et réflexions de Feydeau sont horriblement nombreuses et très amusantes. Je dois ajouter qu'il y en a quelques-unes utiles, et je vais les transcrire sur mon exemplaire.» Modestie contre fatuité.
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Durant le premier semestre de 1857, alors qu'il éprouve chaque jour le souci du lendemain, et tout en traduisant Pym, tout en surveillant l'impression de ce récit dans Le Moniteur, Baudelaire travaille à la correction des épreuves des Fleurs du Mal. Du recueil il a remis le manuscrit au correspondant parisien de Poulet-Malassis au début de février. Les deux cent cinquante-deux pages du livre auraient pu être imprimées en quelques semaines, si Baudelaire n'avait été assailli de scrupules, transformés en nombreuses questions posées à son imprimeur et éditeur.
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Savait-on au National que Gérard n'était pas l'exactitude même? Il y eut un retard au début, mais Les nuits du Ramazan, troisième partie du futur Voyage en Orient et l'un des textes les plus achevés de Nerval (il contient l'Histoire de la reine du Matin et de Soliman, prince des génies) parut assez régulièrement, compte tenu des servitudes du journal, dans le feuilleton, du 7 mars au 19 mai 1850. Une contrefaçon de ces Nuits fut publiée dans l'édition belle de la Revue de Paris d'avril à juillet 1850.
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Réversibilité et Confession, peut-être L'Aube spirituelle, ont été envoyés à Mme Sabatier en mai 1853, de Versailles, où l'on sait que Baudelaire a séjourné par un billet à sa mère du 14 et par la trace d'une lettre à Asselineau du 9, lettre "curieuse, trop curieuse, qu'on ne pourrait imprimer en entier". Ce séjour prend son sens à la lecture des souvenirs d'Émile Geidan. Ce provincial était venu faire ses études de droit à Paris comme les amis de l'École normande.
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La lettre fut reproduite dans l'Hommage à Denecourt, suivi des deux Crépuscules en vers et du Crépuscule en prose. Par cette déclaration de guerre à l'amour de la Nature, Baudelaire prenait sa distance par rapport à cette singulière Religion nouvelle, celle des prétendus romantiques. Il se désigne comme un poète de la grande ville.
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Baudelaire quittera Jeanne pour prendre une chambre chez un médecin de ses amis, dans un établissement hydrothérapique, celui du Dr Pigeare à Neuilly ou celui du Dr Fleury à Bellevue: «une belle chambre, un beau jardin, une excellente table, et un bain froid et deux douches par jour.»
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