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Critiques de Claude Ponti (576)
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La course en livre

C'est mon livre de chevet, un pavé de 107 pages, que j'ai dévoré comme un rat de Babelio, euh de biblio.



Il faut connaître les albums de Claude Ponti, et lire entre les lignes afin de savourer page après page, l'inventivité de l'auteur, il faut...être à la page!



C'est un festival de jeux de mots et d'écriture biscornue que nous dé-livre cet album:

Margorite? C'est une fleur, mais pas une marguerite.

Rollercargouille est un escargot en roller.

Les Krokafamés sont d'énormes mâchoires de crocodiles ou d'alligators,mais c'est caïman pareil.



Sur la couverture, Blaise, le poussin freine en fixant le lecteur. Puis, il s'élance et court... A la fin, on tourne la page et il recommence, mais dans l'autre sens!

Une course à l'endroit, à l'envers ou sens dessus-dessous!



"Impossible d'être prisonnier d'un livre, on sort quand on veut!" Claude Ponti.
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Sur l'île des Zertes

C’est mon ami Casimir qui m’a rappelé, l’air de rien, avec sa cloche fêlée et tout le train-train épatant dont il a le secret, ce formidable livre jeunesse (4 à 8 ans je dirai). Fichtre que je me suis amusée des années (oui, oui des années !) comme une gamine à lire et relire et encore relire ce formidable album.



Claude Ponti s’amuse. Avec les mots, il les tourne et les tricote dans une bouillabaisse qui plait aux enfants. Et aux parents qui aiment lire à leurs enfants.



Sur l’île pas déserte mais peuplée de zertes, attention au danger. Il est partout. On peut se ramasser un marteau sur la tête (aïe ça, ça fait mal) ou se fracasser la figure contre un mur et devenir tout schnoupi schnoupi quand on découvre la tête dans les étoiles une magnifique brique rouge. Et oui, les zertes ça tombe aussi amoureux. Mais la brique, heu pas certain... Même avec un bon arrosage et des fleurs, les briques c’est pas très causant.



Si vous voulez rire avec vos enfants, foncez, vous deviendrez peut-être maboule mais au moins vous aurez passé un moment savoureux avec une bonne dose de magie dans les mots. Jeux de jambes ou jeux mots, ne désertez pas l’île des zertes mais zou les loulou, plongez dans cette fabuleuse histoire haute en couleurs.



Pour les tous petits !

Et les très grands qui s’ennuient à être grands ou sont restés encore petit même sous des airs de géant. Me prendrai bien un mur moi si c’est pour être tout schnoupi schnoupi d’amour :-)
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L'Écoute-aux-portes

"Il est permis de rêver, il est recommandé de rêver. Sur les livres et les souvenirs, sur l'histoire et sur la Vie." Louis Aragon.





"Un soir, alors que Mine enfilait sa chemise de nuit, elle entendit un bruit..."

Elle n'était plus dans sa chambre, en sortant la tête et découvrit un monde qui était vide, blanc et plat.





Elle rencontra un Père Noël qui pleurait et une tortue qui poussait le Monde:

-C'est à cause une histoire, une histoire très ancienne qui doit être racontée entièrement. Elle ne doit jamais s'arrêter. Aujourd'hui, quelqu'un s'est endormi en la racontant...

-Il faut remettre cette histoire en route, il faut !

Et la tortue s'endormit...





Mine décida de rentrer, mais se perdit. Les livres étaient devenus des rochers, les pages étaient blanches et tous les mots étaient tombés...





Mine vit 2 fées qui habitaient les dernieres pages encore visibles, qui dirent que Mine était la seule à pouvoir retrouver "L'écoute aux portes" qui écoutait les histoires, (que les parents racontaient aux enfants).

Les fées disparurent avec les images, en lui lançant un sac de graines.





Mine sema les graines qui s'envolèrent et la forêt profonde poussa à l'envers, plantée dans le ciel.





Mine rencontra une drôle de créature (une poire rigolote avec de grandes oreilles) qui s'éveilla.





La forêt s'effondra, et Mina tomba au fond d'un précipice.

-Que faire?

Un grain de poussière lui répondit...





Mine remonta jusqu'en haut et fit le pont entre les 3 bords du précipice, avec "L'écoute aux portes".





Alors, les personnages de toutes les histoires du monde, sortirent du mont Sitoubli, traversèrent "le pont" et au fur et à mesure, les bords du précipice se rapprochèrent...





Il restait à retrouver L'Histoire arrêtée. C'était l'histoire avec un Dragon et une Princesse.

Oui, mais quel Dragon?

Découvrez comment Mine va y arriver et de jolis dessins ...
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Les masques

Faut se protéger, pour ne pas devenir con, con-TAMINÉ, Taminé.

Refrain: Y a plus de masques!

"Je pourrais dire, je suis ministre, je vais mettre un masque. Mais, je ne sais pas utiliser un masque." Sibeth Ndiaye.





Y a plus de masques !

Si vous sortez, vous risquez de devenir con-TAMINÉ. Taminé!





"Il ne sert à rien de porter un masque. L'usage du masque n'est pas recommandé et n'est pas utile." Olivier Veran.





On en fabriquait, il y a bien longtemps. Mais, les entreprises ont déposé le bilan.

Les masques FFP, c'est ce qu'il y a de mieux pour lutter, pour lutter!

(Une entreprise en Bretagne, qui pouvait fabriquer 200 millions de masques, a fermé en 2018, après avoir été racheté par un groupe américain. Benoît Collombat/ Radio France. 03/04/20)





On en a moins que dans un pays du Tiers-monde.

Chez les soignants et médecins, la colère gronde.





On nous a fait croire que ça ne servait à rien, mais on les recevra... l'an prochain.





Il n'y a plus de masques !

Si vous sortez, vous pourrez devenir cons, contaminés, (en un mot!)





Le gouvernement a la flemme

Alors, il y a des gens qui les font eux-mêmes.

(Macron autorise les masques FFP périmés depuis moins de 2 ans. En plein coeur de la pandémie, l'Etat détruit des CENTAINES de millions de masques "inutilisables. Etienne Jacob, Le Figaro.fr , 07/05/2020 ...)





La commande de masques a été volée, envolée !

(La France accuse les Américains d'avoir détourné nos masques...)

Où sont-ils, où vont-ils, ça c'est un secret, un secret? David Savan.





"Tromboline🐤 et Foulbazar 🐥(2 poussins) fabriquent des masques.

Foulbazar termine le premier et essaie son masque. Tromboline a très peur😟...





A la fin du livre, les masques des poussins ont peur, l'un de l'autre !👺
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Sur l'île des Zertes

Je ne comprends pas ! Une île des Zertes surpeuplée !?



Pour être honnête, je dois avouer qu’en commençant l’album, j’étais plutôt sceptique sur cette histoire qui semblait partir un peu dans tous les sens. Et puis, petit à petit, la magie s’est opérée et on comprend mieux à la fin du récit, le pourquoi de tous ces personnages étonnants et drôles, grouillant sur cette île, très loin d’être déserte….



Alors, vous êtes prêt pour un petit voyage au fin fond des océans sur une petite île minuscule. Attachez votre ceinture et embarquons pour une terre inconnue ! (oui, j’essaie de coller à l’actualité du moment)



Fermez les yeux et je vous emmène sur un lopin de terre entouré d’eau à l’infini où d’’étranges habitants vivent en grand nombre sur cette petite ile des Zertes. Vous ne connaissez pas les Zertes ! Pardi, les Zertes, comme le petit Jules, sont des petits cubes avec une tête, des bras et des jambes, bleu pour les garçons, jaune pour les filles. Il est très difficile de les distinguer, pour nous pauvres humains, car ils se semblent provenir du même moule. Zertes, c’est à vérifier !



Sur cette même île, de nombreux personnages très pacifiques, un peu bizarre tout de même, gravitent autour des Zertes:

- des Clous de grande taille, comme Diouc l’ami de Jules, qui servent à … Je n’en ai aucune idée en fait.

- des Geysers en forme de volcan, assez proche de la bouse de vache tout de même, permettant de chauffer ou de fournir de l’eau aux habitants de l’île.

- des Carpoizelles, des sortes d’oiseaux mécaniques très colorés volant dans les airs.

- et enfin, une seule et unique brique rouge, grande, inerte et muette comme les briques que vous connaissez et côtoyez régulièrement chez vous.



Evidemment, vous comprenez bien que si de gentils personnages vivaient uniquement sur cette île, la vie serait triste à en mourir et finirait comme la tragédie de William Shakespeare, Roméo et Juliette. Pour prévenir de toute cascade de suicides éventuelle, de méchants personnages martyrisent heureusement les autres à longueur de journée :

- le très, très méchant Martabaff, en forme de marteau, cherche à planter des clous dans le sol avec frénésie,

- le Couv-Touïour, un oiseau plutôt grand et magnifiquement coloré, adore couver les Zertes comme s’ils étaient des œufs

- et pour terminer, le Trou, avec un gros trou dans le ventre, s’allonge par terre et peut ainsi faire tomber les autres dans son trou. A ne pas confondre avec l'excellent trou Normand, qui permet, lui, de se gouinfrer encore plus lors d'un repas.



A partir de cette ribambelle de zêtres vivants, Claude Ponti va se focaliser sur un Zertes (vous accrochez sur les mots ! Si en plus vous avez bu un petit coup, cette phrase est vraiment difficile à prononcer correctement !) appelé Jules qui est amoureux de la seule brique de l’île. Ainsi, dans chacun des chapitres, l’album va répondre aux questions que l’on se pose sur Jules et la vie des Zertes.



Pourquoi Jules est-il amoureux d’une brique ? Le Martaboeuf fait-il beaucoup de dégâts en plantant ses clous? Comment Jules et les Zertes échappent-ils au fameux Trou ? Comment Roméotte va-t-elle attirer l’attention de Jules ?



Dans un style très humoristique, je suis tombé sous le charme, comme mes enfants, de cet album jeunesse aux personnages extravagants et drôles. Les jeux de mots sont savoureux, les mots inventés de toute pièce sonnent particulièrement bien et la construction du récit s’avère parfaitement calibrée.



Conclusion, ne passez pas à coté de cet album original qui intègre désormais la short liste de mes coups de cœur jeunesse ! Zaperlipopette, Za Z’est Zur, vous ne zerez pas dezu…

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Le chien invisible

Et non, cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un ouvrage déniché dans mes vieux cartons d'enfance mais bel et bien un ouvrage que je vais devoir mettre au pilon à la médiathèque (rassurez-vous, pour mon jeune public, j'ai fait l'acquisition d'un ouvrage similaire mais presque tout neuf celui-ci car cela aurait été bien dommage de les priver d'une telle lecture).



J'ai toujours eu une grande admiration pour Claude Ponti car je trouve que c'est vraiment une valeur sûre au sein de la maison d'édition L'école des loisirs qui elle-même est un vrai trésor pour les enfants curieux de belles découvertes et pour leurs parents par la même occasion. En ce qui me concerne, les ouvrages que je possède de cette maison d'édition et qu, en grande partie, ont été soit écrits soit illustrés soit les deux comme souvent par Claude Ponti sont des ouvrages que je recommande les yeux fermés à mon jeune lectorat et souvent, ils reviennent de leurs lectures, faites bien souvent par les parents ou grands-parents, enchantés, et en redemandent.



Ici, nous découvrons Oum-Popotte qui vit avec ses parents en carton double-face (une pour les jours où ils sont d'humeur joyeuse et l'autre pour ceux où ils sont en colère) mais k jour où il se reçoit quelque chose sur la tête au point qu'il en vient à oublier le chemin de sa maison, Oum-Popotte en vient à se poser des questions, d'autant que les farces ou catastrophes ne vont faire que s'enchaîner, et ce, toujours en sa présence.

Se faisant réprimander par les anciens et les plus sages du village, Oum-Popotte ne saurait expliquer dans un premier temps les causes de ce qui se passe autour de lui jusqu'à ce qu'il découvre que ce n'est pas le fait de quelque chose mais de quelqu'un !



Un magnifique album, vraiment très bien illustré (cel, je n'en avais aucun doute) mais avec une histoire sur l'imagination débordante des enfants et qui, si on prend la peine de les écouter, peut parfois, être plus plausible qu'elle ne le semble au premier abord ! A découvrir et à faire découvrir !



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Le mystère des Nigmes

Katastroff : les mots sont perdus! C’est le branle-bas de combat chez les souris archivistes. Des pattes de mouche sur les pages blanches : mais les mouches se défendent bien d’un tel forfait, et pointent du doigt les bourdons, qui eux mêmes accusent les Totémimiques. Et bien d’autre suspects chimériques ou prosaïques croiseront le chemin de nos souris détectives, tant il est crucial de faire sortir le square de sa stupeur pétrifiante. A la manière d’un polar fascinant, l’enquête progresse à coup de déductions et de rebondissements réjouissants.



On ne présente plus Ponti : des dessins dignes de « Cherchez Charlie », autrement dit, on peut y revenir indéfiniment, certain de trouver de nouveaux détails pas repérés à la dernière lecture, des couleurs superbes, un texte où petits et grands , chacun à son niveau , dénichera les astuces, jeux de mots et calembours, rarement innocents. On y trouve même des collections de mots gros, gage d’un succès intense à l’âge où l’on doit réfléchir à l’endroit où l’on est et avec qui l’on est avant le se permettre de les laisser échapper.



Derrière la vitrine de cette histoire pleine d’action, de suspens, et d’urgence, le message est clair : ne laissons pas disparaître les mots, briques des histoires, de la mémoire, de l’imagination. Sans les mots, tout se fige et disparaît;





Le remède est simple: il faut lire et donner le goût de lire , le goût de faire vivre les mots , d’en inventer pour véhiculer les messages, et admirer le travail de ceux qui ont gardé en eux leur âme d’enfant.


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Lire est le propre de l'homme

Je souhaiterais partager avec vous une belle expérience....

Je me promenais près du parc de Bois-Préau, à Rueil-Malmaison.... une cabine téléphonique a attiré mon attention. En fait, c'était une petite bibliothèque qui avait la forme d'une cabine téléphonique... Chacun peut emprunter, lire, rendre, échanger les livre mis à la disposition de tous....

Etonnée, je me suis arrêtée, j'ai ouvert la porte, et j'ai découvert un petit stock de romans, d'ouvrages de toutes sortes, en français, anglais (il y avait même quelques livres en grec) qui attendaient qu'on les libère de cette cabine....

N'écoutant que mon courage livresque, j'ai donc libéré deux livres, dont Lire est le propre de l'homme, témoignages et réflexions de cinquante auteurs de livres pour l'enfance et la jeunesse.

Une bonne action.... un minuscule ouvrage qui force le respect.

Susie Morgenstern, Brigitte Smadja, Marie-Aude Murail, Marie Desplechin, écrivains, dessinateurs, se sont regroupés autour de ce projet qui consiste à décrire notre rapport au livre... lecture, bibliothèque, livre, nous retrouvons tout ce que nous aimons, tous nos mots magiques...

Il s'agit d'une édition hors commerce (gratuite) que l'on peut se procurer sur le site de l'école des loisirs.

J'aimerais terminer cette critique qui n'en est pas vraiment une en vous proposant cette réflexion de Michel van Zeveren : "Il suffit que je ferme les yeux pour revoir certaines images de la Bête est morte ! de Calvo, ou des Hauts de Hurlevent, d'Emily Brontë, pour n'en citer que deux.

Tous ces livres, ils habitent avec moi, chez moi. Dans ma maison comme dans ma tête. Cet imaginaire est comme un jardin dans lequel j'aime me retrouver. Un jardin un peu sauvage, aux contours indéfinissables, avec encore plein de coins à explorer. C'est là que se ressource mon imagination. C'est là que je me fais des images et que je me raconte des histoires. C'est un plaisir infini...."



Je vous souhaite d'avoir comme moi la chance de rencontrer un jour d'été, au hasard d'une promenade, une cabine téléphonique si joliment modifiée.....









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L'arbre sans fin

L’arbre sans fin, c’est là que débute ce rêve, car ce récit est bel et bien un rêve comme on peut en vivre chaque nuit, grâce à un inconscient qui ne s’embarrasse pas de ces choses de la réalité, dans des contrées où tout est possible. L’ami Claude, cueille une nouvelle fois le lecteur pour l’entraîner dans son monde onirique qui fait tant de bien !





L’arbre sans fin donc, n’a pas de début et pas de fin. C’est la que niche Hippolène qui pour la première fois, s’en va chasser les glousses avec une grande épuisette et son papa, le plus grand chasseur de glousses. Il faut chatouiller la glousse et alors elle éclate de rire et lâche ses graines. On ne revient pas bredouille ! Mais l'arbre sans fin se met à pleurer… Grand-mère est morte, elle est bizarre, elle est là mais il n’y a plus personne dedans !!! Le lendemain, Hippolène devient elle-même une larme, elle tombe de l’arbre sans fin, elle arrive dans un monde où rien n’est pareil, Elle devient une pierre pour se protéger d'Ortic, le monstre dévoreur d'enfants perdus, voyage dans les racines de l’arbre, passe une porte qui comme elle, cherche la sortie, rebondit sur les étoiles et les planètes, et après bien des aventures avec les miroirs, avec la loupiote, avec les Moiselles et puis les escaliers, retrouve son arbre…





Je vous livre là un bien pâle résumé de ce rêve raconté par un Claude Ponti en grande forme, qui nous offre des illustrations de son cru et un texte… comme on les aime : poétique à souhait, fantaisiste au-delà de ce que l’on peut imaginer, capable de faire rire, de surprendre, de nous faire attraper un soudain « vague à l’âme » pour ensuite oublier et, nous laisser perplexes et obligés de relire une page ou deux, ou même peut-être plus, pour être certain qu’on a bien lu ce qui y était écrit. Eh oui, en général, on a bien lu...





Merveilleux Claude Ponti, surréaliste pour enfants (pour grands et petits enfants), véritable Boris Vian de l’album jeunesse. On aime et on en redemande !
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Ma vallée

Il y a des livres dont mes garçons ne se lassent jamais. Ils restent à portée de main sur les étagères de leurs chambres et je les retrouve régulièrement empilés dans tous les coins de la maison… Nous aimons les ré-ouvrir ensemble, parfois après plusieurs années. Certains ont la saveur des madeleines de l’enfance, nous replongeant instantanément dans la période de vie où nous les avons lues et relues. Beaucoup conservent un charme intact, qui opère aussi bien aujourd’hui qu’il y a quelques années. Cette semaine, par exemple, nous avons pris beaucoup de plaisir à relire plusieurs livres de Claude Ponti, dont Ma Vallée, un album grand comme un univers, qui nous fait entrer dans le monde merveilleux des Touims. Depuis tous petits, mes enfants aiment beaucoup ce grand-format qui ne manque jamais de les intriguer, de les enthousiasmer et de les toucher.



Ma Vallée, c’est d’abord un objet-livre unique en son genre, fascinant, foisonnant, avec de petites surprises qui se nichent un peu partout (jusqu’au code barre !) et que les enfants n’ont pas leur pareil pour repérer. On découvre l’univers et le quotidien des Touims, grâce à l'alliage improbable d'une bonne dose de fantaisie et de codes quasi-scientifiques, avec force schémas annotés et cartes à la clé !



Nous ne résistons pas à la mignonnerie irrésistible des Touims, adorables boules de poil pleines de vie, de créativité et de bonne humeur. Leur gaieté et leur entrain à inventer mille jeux sont communicatifs et amusent beaucoup mes enfants (il faut ici faire une mention spéciale de leur technique de construction de bonhommes de neige !).



Les Touims donnent aussi envie de savourer la vie qui fourmille dans la nature, de nous laisser bercer par le rythme rassurant des saisons qui passent, de rêver sans limite. Claude Ponti a l’art de restituer les chimères les plus savoureuses des enfants, qu’il s’agisse d'aménager un tronc d'arbre, de voler en se laissant emporter par une bourrasque ou de débarquer sur l’Île molle, entièrement comestible… Son imagination sans bornes nous réjouit en repoussant les frontières de notre horizon, avec des inventions géniales, comme la Balanquette – combinaison de balançoire et de banquette à laquelle il fallait décidément penser !



Chacune de ces gourmandises vaudrait à elle-seule le détour. Mais ce n’est pas tout. Si les livres de Ponti font autant de bien, c’est qu’ils aident à grandir, à la manière des histoires universelles qui nous parlent de la vie – ses joies, ses peurs, ses colères, ses moments de contemplation et d’agitation, ses secrets et ses surprises. La fantaisie n’est-elle pas le meilleur moyen d’appréhender tout cela ?



Cet auteur est aussi le maître des jeux sur les sonorités des mots et des noms – notre palme spéciale, déterminée après de longs débats, revenant à Olie-Boulie et à Fouchtri-Fouchtra, frères du narrateur. Cette histoire pourrait n’avoir aucun sens, elle resterait jubilatoire pour cette drôle de musique qui résonne comme une comptine et qui ravit les enfants !
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Parci et Parla

Parci et Parla se réveillent dans leur chambre, vite, ils s’habillent, ils prennent leur petit déjeuner et s’appliquent pour faire le ménage (ils ont du mérite car la maison est pleine de bestioles, objets et autre Blaises qui viennent se mettre dans leurs pieds ! Le lave-vaisselle et la machine à laver ne sont pas très coopérants non plus !





Puis ils partent gambader : un cube énorme tombe du ciel bientôt accompagné d’autres cubes, il les mettent en ordre pour voir se former un château dont ils franchissent la porte : l’autre côté n’est que jeux et rencontres : ils se dépêchent de monter sur les champignons avant qu’ils ne s’envolent, ils croisent le petit chaperon rouge, aussi aveugle que le loup, forcément, cet idiot de Tonnenplon s’est assis sur le livre impossible à ouvrir, ils sont dans le noir depuis mille ans ! Puis ils vont croiser bien d’autres personnages : Mireille et Piqueille, le Guérisson, Blaise, le poussin masqué avec ses frères qui m’ont fait découvrir des pages secrètes dans le livre, mais chuuuut ! Parci et Parla ne savent pas que ces pages existent ! Pas le droit de le leur dire !





Que de belle chose à raconter à Papa et Maman.





Un Claude Ponti en pleine forme, vous l’aurez deviné, un album délicieusement long à lire, non, ce n’est pas une question de texte, on s’attarde plutôt à regarder les images regorgeant de créatures et objets animés de toutes sortes. Il doit bien s’amuser Monsieur Ponti quand il crée de telles histoires. Il devrait revisiter Alice au pays des Merveilles, ça déchirerait !





En tout cas je me suis encore follement amusée dans cet album !
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Blaise et le château d'Anne Hiversère

Claude Ponti sait, comme nul autre, faire écho à nos meilleurs chimères : n'avez-vous jamais rêvé de concocter un gâteau incroyabilicieux, avec ce qu'il faut de crèmes parfumées, de chocolat, de meringues et de sucre glace ? Une création suffisamment colossale pour que vous puissiez y organiser une grande FÊTE avec TOUS vos copains (célébrités et amis imaginaires compris) ? Le projet serait d'autant plus savoureux qu'il serait exécuté collectivement, avec la multitude de vos camarades poussins !



Imaginez un peu : quel plaisir que celui du travail bien fait, méthodiquement planifié (ne vous fiez pas à la pagaille apparente) et joyeusement exécuté grâce à la contribution de chacun ! Quelle joie à l'idée de poster les invitations, quelle volupté lorsqu'il s'agit de descendre dans la mine de chocolat, d'éclapatouiller la farine ou de splitouiller la pâte ! Quel sentiment d'accomplissement au moment de se laisser surprendre par le résultat final ! Quelle euphorie de se régaler tous ensemble des escaliers en nougat et des toboggans de caramel pendant l'éternité d'une fête ! Et de se souvenir de ces moments mémorables !



Maintenant, imaginez qu'à Noël, mes parents aient eu l'idée lumineuse de nous offrir ce livre en édition géante (34*47 cm tout de même) – un format insensé qui nous fait plonger dans cette histoire délicieuse. Le seul qui puisse possiblement être à la hauteur du nombre de poussins pâtissiers et des intrigues secondaires et petites curiosités dont Claude Ponti semble avoir le secret, que l'oeil attentif des enfants ne manque pas de repérer à l'arrière-plan…



Un classique gourmand et réjouissant, à découvrir absolument.
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Blaise et le château d'Anne Hiversère

Il y a tout ce qui plaît aux enfants dans ce livre (et aux adultes aussi !)

Mon fils de 16 ans a déclaré en le regardant que c’est encore mieux que de regarder la boîte de céréales du matin ! Une multitude de personnages y évoluent sous l’œil amusé du lecteur. On pourrait l’ouvrir à maintes reprises et découvrir encore des éléments que l’on n’avait pas repérés les fois d’avant. Les personnages sont vraiment très divertissants, j’ai particulièrement adoré les grosbinets.

Une page m’a laissée sans voix, celle de l’immense vache que je laisse découvrir aux futurs lecteurs. Mais je n’en suis aux illustrations sur lesquelles il y aurait encore beaucoup à dire : attirantes, drôles, riches, variées, travaillées, grandioses…

Le texte est également très intéressant, constitué de jeux de mots, de descriptions d’ univers imaginaires fabuleux et dans lequel le comique s’impose : comique de répétition, situations cocasses, doux délire, humour façon Lewis Carroll, tout ce que j’aime !!!


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Mouha

Mouha vit tout là-haut dans les arbres. Sa curiosité la pousse un jour à descendre de sa branche pour aller voir ce qu’il se passe plus bas, tout en bas. C’est un monde inconnu qui s’offre à elle : personnages étranges, flores intrigantes, Mouha et l’oisillon qu’elle trouve au pied de l’arbre débutent alors leur aventure. Le personnage qu’elle rencontre en premier met en garde : tout ce qui est là, qui semble être vrai ne l’est pas forcément ! Entre des mystères et des énigmes à résoudre, Mouha découvrent et se laisse découvrir par sa coiffure haute et droite qui suscite des avis variés.



Claude Ponti nous emmène dans un recueil particulier, où tout est curiosité et étrangeté. Le lecteur est emmené par l’image dans un ailleurs, mais les dialogues et le vocabulaire utilisés donnent à sourire. Le côté énigme donne à la lecture un côté détective pour l’enfant qui est très apprécié : il rentre ainsi dans l’histoire. Ce recueil donne la part belle à l’imagination, et la met même en première ligne.



De mes yeux d’adulte et de maman, même si l’ensemble est agréable, le choix visuel pour les couleurs me semblait parfois terne. Un manque de luminosité, mais cela reste un avis très personnel. Le visuel des personnages m’a assez peu attiré, mais j’ai beaucoup aimé l’originalité du vocabulaire.



Mais que pense un enfant de cette lecture ? Pour mon fils de 7ans et demi, Mouha a eu de la chance de ne pas finir en plat de résistance. Il a adoré les personnages, car ils sont « tout mélangés ». L’histoire en elle-même lui a plu, car tout sortait de l’ordinaire. À cela, l’auteur a réussi son pari.



En bref : l’imagination d’un enfant sera toujours supérieure à ce qu’on pense, et ce genre de lecture ne fera que la nourrir.
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L'avie d'Isée

Oyé ! Oyé ! bonnes gens ! le Ponti nouveau est arrivé, fourissant, drolisssant et plindetruquement délicieux ! Je me suis appliquée, le parcourrissant avec méticulation ! Mais bon, y a encore des choses que je n’ai pas vues ! (comme sur la boîte de céréales le matin, vous savez, celle qu’on observe en buvant son chocolat !) Un très grand Ponti encore une fois, plein de personnages, d’ojets animés, de textes qui donnent un grand coup de pied dans le c… des habitudes académiques langagières. Avec un petit clin d’œil à Lewis Caroll ! Je vais le relire et le relire, (d’ailleurs je vais luis faire une place pour mon île déserte !). Vous vous sentez morose ???? lisez l’Avie d’Isée (je sais pas trop où on met les majuscules (Claude ne m’en voudra certainement pas).

Le coup de cœur des 10 dernières et des 10 prochaines années !


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Lire est le propre de l'homme

Un recueil réunissant une cinquantaine de texte et dessin ayant tous pour thème la lecture et comme quoi, il est important l'enfant dès son plus jeune âge au goût de la lecture.

Passant de dessins humoristiques à des témoignages d'enfance, ces texte sont tous très émouvant puisqu'ils parlent d'un sujet qui nous est cher : celui de la lecture et parfois, celui de l'écriture.

En effet, certains auteurs représentés ici nous parlent de leur goût d'écrire tandis les autres (la plupart) de leur goût de lire et ils nous disent pourquoi....quels sont les auteurs qui les ont marqués dans leur enfance, pourquoi ils ont décidé d'écrire à leur tour et bien d'autres choses encore.



S'il y a une Grande Idée à retenir ici, c'est bien celle-ci : Lisez , lisez et continuez de lire !

Un superbe ouvrage publié par l'Ecole des Loisirs à lire et à faire lire !
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Sur l'île des Zertes

Claude Ponty ? un grand magicien qui n’a pas son pareil pour vous transformer le plus banal des objets en élément comique dans ses histoires et la plus commune des affirmations (cf citations) en parole hilarante, tantôt jouant avec les mots, tantôt les inventant de façon délicieuse.

L’île des Zertes n’échappe pas à cette règle ! Les Zertes sont de charmants petits cubes pacifiques et pleins de vie qui évoluent dans une île (l’île des Zertes) et y côtoient de gentils personnages, (les clous, les geysers, les carpoizelles, mais aussi des méchants méchants : le martaboeuf, le trou, le couv-Touïour.

Les illustrations sont vraiment captivantes : très peu d’éléments statiques, chaque objet a une vie et l’auteur nous offre suffisamment de détails pour rester un bon moment scotché à observer en s’amusant.

Cet album est conçu pour tous : les jeunes enfants qui trouveront leur compte dans les illustrations, et s’initieront aux jeux de mots mais pourront le relire en grandissant, à chaque âge ses références et façons d’appréhender le comique, les plus âgés qui devraient commencer à beaucoup apprécier les jeux de mots, les adultes (comme moi) qui adoreront les tête des personnages, les représentations des trous (je ne dévoile pas), personnages sloumpy-sloumpy, les cafetières baladeuses, les nuages fleuris et les gentils soleils. Au moment où j’écris, je souris en m’apercevant d’un détail de l’illustration que je n’avais pas encore remarqué après maintes lectures et qui n’est certainement pas le seul.

Coup de cœur !


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Schmélele et l'Eugénie des larmes

Claude Ponti a ses admirateurs.

Si vous cherchez une idée de cadeau pour un enfant, les snobinards des 'vraies' Librairies de Littérature jeunesse avec des grands L, ceux qui froncent le nez devant Tchoupi, vous colleront sûrement un de ses albums dans les mains.

Je connais peu l'oeuvre de cet auteur, refroidie à jamais par ce 'Schmélele', offert à mon fils lorsqu'il avait un peu plus de cinq ans. Parents et enfant l'avions lu une et une seule fois, alors qu'à cet âge, les petits veulent qu'on leur relise indéfiniment les histoires qu'ils aiment. Etions-nous même allés au bout de cette lecture ? Pas sûr.

A vingt ans et des poussières, le jeune homme a gardé de cet album un souvenir cauchemardesque.

Hop, un emprunt à la bibli car notre exemplaire doit être bien caché, et on l'a relu.



Debriefing mère-fils après redécouverte :

- Alors, ton avis, maintenant ? C'est aussi terrible que dans ton souvenir ?

- C'est pas pour les enfants, c'est tout !

Bim ! J'espérais un bel argumentaire, mais il ne se foule pas, pas le temps, il révise, période de partiels... Il m'a quand même précisé que les béances entre les bandes du passage piéton, c'était bien vu, que les enfants se faisaient réellement ce type de trip.



Pour moi, 'Schmélele' est le genre d'ouvrage que les adultes peuvent trouver beau, poétique et que je déteste. Parce que je l'ai lu la première fois avec un regard d'enfant, ressentant le malaise que pouvaient générer ces dessins, ces couleurs, ces métaphores, cette histoire poisseuse, d'une tristesse infinie malgré la fin optimiste.

Cela m'évoque 'L'écume des jours' de Boris Vian et 'Alice au pays des merveilles' (la version originale de Lewis Carroll), que j'ai beaucoup aimés, mais parce que je les ai découverts en fin d'adolescence, pas à cinq ans.

De même que 'Le petit Prince' (Saint-Exupéry), présenté par mon institutrice de grande Section, m'avait fait flipper (un boa qui mange un éléphant, un enfant debout sur une planète...), cet album de Claude Ponti me met vraiment mal à l'aise...

Epargnons les jeunes enfants, laissons-les grandir à leur rythme et lire des 'conneries' ; des bouquins bourrins et/ou roses à paillettes valent parfois mieux qu'un truc 'intello' !



PS : la femme à barbe ascendant yéti s'insurge 'Pourquoi les monstres sont-ils poilus, en littérature jeunesse ?' 😒
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La revanche de Lili Prune

À sa naissance, ni les parents de Lili Prune ni personne ne s’aperçut qu’elle était un bébé extraordinaire. Pourtant elle ne cessait de découvrir et d’inventer.

Bien sûr, elle ne fait que suivre le cours des apprentissages, comme tous les enfants qui se respectent et comme lui rappellent sans cesse ses parents : « On le sait ! », « Ça existe déjà ! ». Elle y met pourtant tout son coeur et non contente d’inventer le haut et le bas ou de découvrir la mort, elle invente le fil à couper le beurre, « qui est difficile à inventer », et aussi « l’eau chaude, l’eau froide, l’eau tiède chaude, l’eau tiède un peu chaude, l’eau tiède froide, l’eau tiède un peu froide et l’eau tiède tiède. Pour prendre des bains à différentes températures. »

Jusqu’au soir où une Araknasse Corbillasse énorme et terrifique surgit au-dessus du village. Les habitants sont alors ravis que Lili Prune invente et fabrique une arme pour les en débarrasser… car il n’en existe encore aucune !



Claude Ponti, toujours aussi méfiant vis-à-vis des adultes, propose ici une pédagogie sans parents ni enseignants,… sans dieu ni maître ! L’émancipation de Lili Prune est on ne peut plus précoce puisqu’elle débute… au berceau. C’est donc seule qu’elle entreprend la découverte du monde et de ses mystères. Et son enthousiasme sera sans aucun doute communicatif pour l’enfant à qui sera lue cette histoire.

Le lecteur attentif et cultivé guettera les références cachées par l’illustrateur malicieux : l’arbre japonisant sur un escarpement rocheux, les rouages de la machine qui font « tingueli tingueli » en tournant, etc.



Souvent déprécié par beaucoup d’amateurs de l’auteur, au prétexte qu’il égrainerait les lieux communs et les évidences, cet album montre tout simplement sans fard une foi absolue et définitive dans l’intelligence des enfants. Mais ces reproches formulés par des adultes ne rejoignent-ils finalement pas l’incompréhension des parents de Lili Prune, confirmant la méfiance et les critiques de l’auteur à leur encontre ?

Un chef-d’oeuvre négligé de Claude Ponti !



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Le Doudou méchant

Cette histoire est une merveille ! Reprenant la trame du conte : un héros nommé Oups, une situation initiale :il vit heureux chez ses parents dans un monde fantastique , une rupture : il trouve un doudou tout triste dans le grenier et lui rend la vie en le remplissant de plume et devient son ami, mais les amis ne sont pas toujours ceux que l’on croit être fidèles : le doudou amène Oups à faire de grosses bêtises, il sème alors partout la zizanie, le désordre, le chaos, qui amène à la résolution du problème : il subit des épreuves afin d’être reconnu à nouveau par tous ceux à qui il a fait du mal. Un conte à la manière Ponti, avec ses personnages originaux, (des bouchanourrir, des blayettes…) ses éléments de décor grandioses que l’on reste à regarder pour le plaisir des yeux et du dessin), ses clins d’œil à d’autres histoires par la présence dans les illustrations de personnages issus d’autres livres (je vous laisse observer par vous-même).

J’invite les lecteurs passés, présents ou futurs à m’adresser des messages au sujet du doudou et de sa situation à la fin de l’histoire qui me rappelle un conte et m’a posé question. Comme je ne veux pas dévoiler la fin, je précise que Oups découvre quelque chose à son sujet et que tout rentre dans l’ordre. Cette découverte s’est vue dans d’autres contes, dont un particulièrement connu, et je me demande si dans les contes plus anciens on retrouve ce dénouement.

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