Là-bas, tu comprends, c’était doucement spongieux, une moiteur molle, je me sentais si bien, jamais on ne se souciait de boire ni de manger et pourtant on était nourri, comblé, on ne dormait pas mais on rêvait continûment, on flottait, une errance floconneuse qui ne laissait pas de trace, on se frôlait sans jamais se heurter ni se rencontrer, quel répit, c’est bizarre les mots me reviennent mais pas les gestes. Ou si mal.