Les présumés relations avec James Dean et Roch Hudson présentent les contours de la "légende" hollywoodienne. En effet, les acteurs ont toujours été entourés de rumeurs insistantes sur leur prétendue homosexualité, mais si les on-dit sur James Dean se calmeront après sa disparition, les rumeurs sur Rock Hudson continueront pendant plus de trente ans, se ravivant dramatiquement quand il mourra du sida. Ce tragique événement marquera le début de l'engagement social d'Elizabeth dans la bataille contre la maladie, faisant de la diva une combattante reconnue et appréciée au niveau planétaire.
Mike Nichols ne pouvait rêver meilleurs interprètes que le duo Elizabeth Taylor/Richard Burton pour rendre hommage à la pièce de théâtre épique signée Edward Albee sur l'enlisement d'un couple jusqu'à l'excès. D'ailleurs, on ne sait pas trop où se situe la limite entre la fiction et la réalité dans cette chronique...
Cahiers du cinéma, 1967
[à propos de Qui a peur de Virginia Woolf ? 1966]
Elizabeth Taylor a traversé en long et en large l'histoire du cinéma international de ces soixante dernières années, en offrant une beauté extraordinaire et un talent qui, avec le temps, s'est fait toujours plus complexe et éclectique, au point de s'accorder, parfois - en particulier dans des rôles plus matures - le luxe du cabotinage.
"Joseph Losey prend un plaisir sadique à enlaidir Elizabeth Taylor, à faire apparaître ce qu'il peut y avoir en elle de vulgaire. Il aime la voir manger gloutonnement et roter avec satisfaction et elle répond avec charme..."
Janick Arbois, Télérama [à propos du film Cérémonie Secrète]