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3.01/5 (sur 78 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cahors , le 23/11/1496
Mort(e) à : Turin , le 12/09/1544
Biographie :

Clément Marot est l'un des premiers grands poètes classiques français.

Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII.

Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite de Navarre, duchesse d'Alençon, sœur du roi François Ier. Il rencontre chez elle des penseurs réformistes, compose épîtres, ballades et rondeaux.

En 1516, il est emprisonné sur dénonciation d'avoir mangé « lard en carême » et transféré du Châtelet - qu'il décrira dans son Enfer de 1539 - à la prison plus libérale de l'évêque de Chartres, avant d'être relâché.

Mais en 1527, il est arrêté à nouveau pour avoir aidé un prisonnier à échapper aux sergents et doit demander sa libération au roi dont il a l'appui et la faveur.

Pourtant, en 1531, compromis dans l'affaire des Placards , il doit s'enfuir à la cour de Marguerite de Navarre , puis de Renée de France à Ferrare.

Gracié par le roi, il doit abjurer à Lyon (1536), rentré à Paris, traduit les Psaumes en vers français en 1537, et en publie 30 en 1541.

Mais à nouveau inquiété, il doit quitter la France en 1542, et se réfugie en Suisse puis en Italie.
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Source : www.espacefrancais.com
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Vidéo de

Clément MAROT – Chansons & Psaumes : concert de musiques réduites au luth (France Musique, 1998) L'émission "Scène ouverte", par Claudin de Sermisy, diffusée le 4 juin 1998 sur France Musique en direct de Maison de Radio France (salle Sacha Guitry). Présence : Dominique Vellard (chant) et Bernard Revel (luth).


Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Clément Marot
“Tétin de satin blanc tout neuf
tétin qui fait honte à la Rose
tétin plus beau que nulle chose
au milieu duquel est assise
une fraise ou une cerise”
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Clément Marot
Pourtant si je suis brunette
Ami, n'en prenez émoi :
Autant suis ferme et jeunette
Qu'une plus blanche que moi.
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Clément Marot
D’être content sans vouloir davantage est un trésor qu’on ne peut estimer.
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Clément Marot
Jouissance vous donnerai

Jouissance vous donnerai,
Mon Ami, et si mènerai
A bonne fin votre espérance.
Vivante ne vous laisserai ;
Encore, quand morte serai,
L'esprit en aura souvenance.

Si pour moi avez du souci,
Pour vous n'en ai pas moins aussi,
Amour le vous doit faire entendre.
Mais s'il vous grève d'être ainsi,
Apaisez votre coeur transi :
Tout vient à point, qui peut attendre.
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Clément Marot
Chant de Mai et de Vertu

Volontiers en ce mois ici
La terre mue et renouvelle.
Maints amoureux en font ainsi,
Sujets à faire amour nouvelle
Par légèreté de cervelle,
Ou pour être ailleurs plus contents ;
Ma façon d'aimer n'est pas telle,
Mes amours durent en tout temps.

N'y a si belle dame aussi
De qui la beauté ne chancelle ;
Par temps, maladie ou souci,
Laideur les tire en sa nacelle ;
Mais rien ne peut enlaidir celle
Que servir sans fin je prétends ;
Et pour ce qu'elle est toujours belle
Mes amours durent en tout temps.

Celle dont je dis tout ceci,
C'est Vertu, la nymphe éternelle,
Qui au mont d'honneur éclairci
Tous les vrais amoureux appelle :
" Venez, amants, venez (dit-elle),
Venez à moi, je vous attends ;
Venez (ce dit la jouvencelle).
Mes amours durent en tout temps. "
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Clément Marot
Anne ma sœur, dont me vient le songer.
Qui toute nuit par devers vous me mène,
Quel nouvel hôte est venu se loger
Dedans mon cœur, et toujours s'y promène ?
Certes je crois, et ma foi n'est point vaine,
Que c'est un
Dieu.
Me vient-il consoler ?
Ah c'est
Amour, je le sens bien voler.
Anne, ma sœur, vous l'avez fait mon hôte.
Et le sera, me dut-il affoler,
Si celle-là qui l'y mit ne l'en ôte.
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Clément Marot
DE CELUI QUI NOUVELLEMENT A REÇU LETTRES DE S'AMIE

A mon désir, d'un fort singulier être
Nouveaux écrits on m'a fait apparaître,
Qui m'ont ravi, tant qu'il faut que par eux
Aie liesse ou ennui langoureux :
Pour l'un ou l'autre Amour si m'a fait naître.

C'est par un coeur que du mien j'ai fait maître,
Voyant en lui toutes vertus accroître :
Et ne crains, fors qu'il soit trop rigoureux
A mon désir.

C'est une Dame en faits et dits adextre,
C'est une Dame ayant la sorte d'être
Fort bien traitant un loyal amoureux.
Plût or à Dieu que fusse assez heureux
Pour quelque jour l'éprouver et connaître
A mon désir.

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Clément Marot
DU CONTENT EN AMOURS


Là me tiendrai, où à présent me tiens,
Car ma maîtresse au plaisant entretien
M’aime d’un cœur tant bon et désirable
Qu’on me devrait appeler misérable,
Si mon vouloir était autre que sien.

Et fusse Hélène au gracieux maintien
Qui me vînt dire : « Ami, fais mon cœur tien »,
Je répondrais : « Point ne serai muable :
Là me tiendrai. »

Qu’un chacun donc voise chercher son bien
Quant est à moi, je me trouve très bien.
J’ai Dame belle, exquise et honorable.
Parquoi, fussè-je onze mille ans durable,
Au Dieu d’amour ne demanderai rien :
Là me tiendrai.
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Clément Marot
Plus ne suis ce que j'ai été,
Et ne le saurais jamais être;
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
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Clément Marot
« Sur le printemps de ma jeunesse folle,
Je ressemblais l’arondelle qui vole
Puis çà, puis là ; l’âge me conduisait
Sans peur ni soin, où le coeur me disait. »
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