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Biographie :

Née en 1954, professeure à l'université de Franche-Comté où elle enseigne la didactique et l'esthétique de la musique, Colette Mourey est compositeur et auteure de nombreuses œuvres aux Éditions Marc Reift, Soldano, Bergmann et Profs-Éditions), Éditions L'Harmattan, Éditions Marc Reift). Elle est également chercheur indépendante en musicologie, et notamment inventrice d'un nouveau système musical : l'hypertonalité.


J'avais « trois ans et demie » (on quantifie très jeune les impressionnantes « demies »..) que je savais que j' « écrirais » et que, pour une part, ce serait de la musique (même si je n'avais pas encore la notion de ce qu'était une « partition »). Outre ce formidable « moteur » que constitue l'enseignement, les Forces Créatrices m'auront exaucée, puisque j'écris...avec un très profond vœu, que je ne les trahisse pas, et que ma parole, même dans mon domaine spécialisé, reste « christique »…Ma prime enfance s’étant déroulée au Maroc, les appels des muezzins et les timbres ultérieurs des cloches et carillons de la région parisienne resteront à jamais confondus dans les souvenirs de cette époque bienheureuse, comme ce vibrant et constant appel de l’Homme à se relier à cette Intelligence cosmique dont nous sommes tous le reflet.


Depuis très jeune, je suis fascinée par toutes les formes de musique : véritable “langage de l’âme”, et monument de la pensée humaine… Pianiste et guitariste, j’ai eu l’immense chance de commencer l'écriture par des années de contrepoint rigoureux, avant d’attaquer – “cerise sur le gâteau” – l’harmonie proprement dite; ce qui a permis cette fabuleuse rencontre avec le “contrepoint atonal” qu’enseignait alors Julien Falk.
Par ailleurs, l’enfance m’a toujours interpellée et c’est, nantie d’un triple cursus : D.E. Santé, professorat de conservatoire (guitare, formation musicale, musique d’ensemble) , Agrégation et DEA de musicologie (Paris IV Sorbonne), avec une première soutenance doctorale : “La figure “Lamm”, “Osterlamm”, des cantates à l’œuvre instrumentale, dans l’œuvre de Johann Sebastian Bach” (mention “très bien”) qui faisait suite à mon mémoire de Maîtrise, différemment orienté "Technique instrumentale et technique corporelle globale - Application à la guitare" (soutenance mention "très bien") : qui correspondait à un premier questionnement sur le "son mental" ; que j’ai intégré l’Éducation Nationale – véritablement par vocation – et que j’enseigne actuellement à l’Université de Franche-Comté : le contrepoint
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http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51394 SYNERGIES De l'espace musical à l'espace urbain Colette Mourey Préface de Jean-Claude Decalonne Chaque fois que nous chantons dans le ch?ur ou jouons dans l'orchestre, comme lorsque nous pénétrons dans un monument fédérant l'espace urbain, tout notre être s'éprouve soudain d'une façon inédite et multi-dimensionnée. Ainsi apprenons-nous, par et au sein de l'invariant et du géométrisme qui structurent toute ?uvre d'art, à penser de façon entière et globalisée, à travers un espace mental infiniment élargi. Broché ISBN : 978-2-343-09715-2 ? septembre 2016 ? 196 pages EAN PDF : 9782140017094

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PRESENTATION :
ESSAI SUR LE SON MENTAL –
De Résonner…à Raisonner !
Colette Mourey
Editions L’Harmattan

Notre pensée est primordialement « son », « son mental », « image sonore mentale », et devient « paysage sonore » individuel à mesure que s’élabore ce « chant intérieur » que forge continuellement notre discours mental.
Ledit son mental ayant des propriétés énergétiques, pulsionnelles, mélodiques, polyphoniques et dynamiques :
1) En tant qu’énergie vibratoire, l’image sonore mentale, au plus profond de notre organisme, revêt très exactement la même qualité ondulatoire et les mêmes paradigmes que le son physique. Nous soulignons les correspondances entre notre figuration sonore mentale et le son créateur universel, notamment à travers une suite d’expériences qui part des « figures » de Chladni et de la géométrie platonicienne.
2) Sous son aspect multi-périodique, le substrat sonore mental émane d’une organisation temporelle non linéaire et formellement holistiquement structurée. Il s’établit d’autre part dans la continuité de l’ensemble des pulsations organiques, alliant notamment identiquement binarité et ternarité, et superposant de la même façon une polymétrie accentuelle à plusieurs ostinatos rythmiques, ce complexe algorithme fondateur sous-tendant l’ensemble de l’articulation et des motifs rythmiques.
3) Le paysage sonore mental est mélodiquement et polyphoniquement organisé : l’énergie vibratoire sonore mentale combine l’analogie des motifs mélodico-rythmiques et la logique discursive directionnelle de l’intention causale (par exemple, dans la fonctionnalité de la phrase ponctuée). D’autre part, le son mental englobe depuis les premières formules monodiques jusqu’aux figurations polyphoniques les plus complexes, d’ordre conjointement contrapuntique et harmonique. Dans la pensée la plus logique et la plus discursive en effet, le niveau analogique des « motifs » mélodico-rythmiques, c’est-à-dire de la « musique des mots » en tant que telle, conserve un rôle puissamment organisateur, remodelant le plus souvent à notre insu toute la conduite de notre raisonnement – à noter, tout particulièrement, le rôle immensément fondateur de l’évocation de notre patronyme, qui colore puissamment notre environnement langagier, et ce, depuis notre naissance. De la même façon, les liens sont étroits entre l’émergence de nos sentiments et l’élaboration de notre « chant intérieur », ligne mélodique constituée de tensions et de détentes tout à fait analogues aux vagues d’énergie auxquelles nous porte notre intelligence émotionnelle. On peut leur associer la prégnance mentale de la marche, dans l’univers physique : dans l’exact tempo andante, l’activité cérébrale s’avère principalement d’ordre discursif ; dans des tempi plus rapides ou plus lents, l’intelligence émotionnelle prend le dessus. A remarquer : c’est au plan des motifs analogiques sous-jacents que s’élabore notre potentiel logique, autant individuellement - psychologiquement, qu’historiquement, tout au long de l’évolution de la pensée.

Pour exemple, nous étudions ici quatre stades évolutifs de la pensée et de la musique occidentales : d’une part, au Moyen-Age, la correspondance qui s’établit entre la monodie et une première cosmologie très unitaire ; puis, à la Renaissance, le passage d’une polymélodie complexe d’ordre contrapuntique à l’élaboration d’une pensée elle aussi rendue polyphonique - dans une dimension analogique et prélogique ; ultérieurement, à l’époque classique, un mouvement qui mène de l’élaboration de la fonctionnalité harmonique à l’accession à une discursivité d’ordre logique – celle de la phrase ponctuée par exemple, et à la théorisation des normes modernes de la causalité scientifique ; enfin, une dernière évolution de ladite élargie fonctionnalité à l’émergence et à la complexification d’un « je » qui émane d’une intelligence sentimentale polymorphe et lucide, rendue consciente de l’imbrication de tous les plans de la personnalité incessamment concomitamment mis en jeu, des plus conscients aux plus inconscients.
Lorsque nous combinons « résonance » et « raisonnement », nous utilisons beaucoup plus pleinement notre potentiel mental que lorsque nous dissocions l’intellect de l’intelligence d’ordre intuitif et notamment sentimentale et, ce faisant, nous syntonisons spontanément l’activité de nos deux hémisphères cérébraux. Ce qui se produit immédiatement dans toute pratique musicale.
4) Enfin, le paysage sonore mental possède des propriétés d’ordre dynamique : il est timbré, coloré, en mouvement et même en constante expansion d’ordre spiralé….Ce microcosme s’érige en reflet du macrocosme dont il apparaît comme le vivant et vibrant miroir. C’est en ce sens que nous sommes pleinement co-créateurs de cet hologramme informé qui émane de l’Intelligence cosmique impersonnelle. Nous abordons ici depuis la physique quantique jusqu’aux actuelles théories informationnelles.
Au-delà d’une approche strictement comportementale, nous définissons l’intelligence musicale comme l’aptitude à conscientiser tous les aspects sonores de la pensée, même et surtout en l’absence de toute extériorisation physique, et, non seulement donc à s’approprier et manipuler rythmes, lignes mélodiques et combinatoires polyphoniques, mais, surtout, à analyser et créer en pleine conscience tous les paramètres de cette énergie vibratoire complexe que forme véritablement le « paysage sonore mental ». Plus le « son mental » est riche et caractérisé d’une part, en même temps qu’analysé et volontairement conduit d’autre part, mieux le flux de pensée peut se structurer et se complexifier, tout en accédant spontanément à un plan supérieur de réflexivité.
L’étude du substrat sonore de notre pensée ouvre sur des applications thérapeutiques et, dans tous les cas, une conscientisation de ce substrat est immédiatement facteur de développement personnel.
Lorsque s’établit une parfaite coïncidence entre notre fréquence fondamentale corporelle propre et notre discours intérieur, aux plans sonore et musical, notre cohérence organique nous est beaucoup mieux apparente et elle devient ce socle identitaire au fort potentiel synergétique sur lequel nous pouvons fonder toute notre expérience. Par l’élaboration consciente de notre son mental, passant analytiquement du « mot » au « motif », nous pénétrons spontanément dans les archétypes de l’ « âme » mythique collective et notre corps vibre enfin à des fréquences tellement plus élevées que dans le quotidien que nous accédons à un état de libération, de façon totalement analogue à ce qui se produit dans toutes les formes de méditation et de prière, au sens le plus large, au sein desquelles nous percevons autant notre commune unicité originelle que l’intime cohésion de l’Univers et de nos destinées.
L’auteur
Colette Mourey

QUESTIONS
La science s’intéresse-t-elle au « son mental » ?
Lors de mes études, lorsque je mentionnais cette existence du « son mental », j’étais constamment confrontée à la négation du phénomène et à un désintérêt évident. Actuellement, dans notre culture bien élargie, la problématique n’apparaît plus comme incongrue. Il y a, en ce moment, suite aux travaux de Howard Gardner, en 1983, sur les intelligences multiples, de nombreuses recherches convergentes sur l’intelligence musicale. Par contre il n’existe pas encore de recherche spécifique sur le sujet très particulier que j’aborde ici, le « son mental », les scientifiques, dans l’ensemble, continuant à se pencher beaucoup plus sur le son physique que sur l’ « image mentale sonore », et l’intelligence musicale elle-même étant définie le plus souvent de façon comportementaliste, alors que j’accorde la priorité à l’analyse et à la conscientisation de notre « chant intérieur » qui supporte l’ensemble de notre figuration mentale sonore.
Quels sont les apports spécifiques de cette étude ?
Parmi les données inédites, ici, c’est le constat réitéré que les schèmes sonores algorithmiques qui sous-tendent l’acte de pensée entretiennent de constantes interrelations avec le plan mental discursif : le discours, dont les figures basiques sont fondées par un séquencement fractal, n’accède que secondairement à la fonctionnalité directionnelle causale, tandis que les deux phénomènes concomitants restent indissociables.
Je montre, à partir de là, l’essentialité de ces deux pôles mis en jeu par le discours mental. Dans le discours musical tout particulièrement, la combinaison équilibrée de l’analogie et de la dimension logique conduit spontanément à la syntonisation fonctionnelle des deux hémisphères cérébraux – syntonisation que l’on retrouve, de fait, dans tout acte de pensée, lorsque l’intellect et l’intelligence sensible, intuitive et émotionnelle s’y recombinent pour en forger les concepts.
Si je prolonge l’étude de façon historique, c’est à cause de la similarité continuelle entre le langage musical de chaque civilisation et la cosmogonie qui s’en avère corollaire. On progresse ainsi d’une dominance de la « pensée magique » analogique, combinant invocation et évocation au plan des « motifs » et des « mots », à la primauté du « raisonnement » contemporain toutefois sans cesse redimensionné par les recherches scientifiques actuelles.
L’évolution psychologique enfantine s’effectue de façon tout à fait semblable : la prégnance de la figuration « ludique » cède le pas, à l’âge adulte, à une pensée conceptuelle d’ordre beaucoup plus abstrait, qui reste cependant synergétique et qu’il ne faut surtout pas réduire au seul fonctionnement de l’intellect.
Quelles sont l’originalité et la nouveauté de la démarche ?
Sans que j’en aie eu pleinement conscience au départ, il s’agit d’une investigation synthétique, très pluridisciplinaire, qui relie tout particulièrement la musicologie à l’holisme d’une part, et aux découvertes récentes en physique quantique, notamment les théories informationnelles de la nature de l’univers. Du coup, effectivement, je signerais l
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Notre pensée est primordialement « son », « son mental », « image sonore mentale », et devient « paysage sonore » individuel à mesure que s’élabore ce « chant intérieur » que forge continuellement notre discours mental.
Ledit son mental ayant des propriétés énergétiques, pulsionnelles, mélodiques, polyphoniques et dynamiques :
1) En tant qu’énergie vibratoire, l’image sonore mentale, au plus profond de notre organisme, revêt très exactement la même qualité ondulatoire et les mêmes paradigmes que le son physique. Nous soulignons les correspondances entre notre figuration sonore mentale et le son créateur universel, notamment à travers une suite d’expériences qui part des « figures » de Chladni et de la géométrie platonicienne.
2) Sous son aspect multi-périodique, le substrat sonore mental émane d’une organisation temporelle non linéaire et formellement holistiquement structurée. Il s’établit d’autre part dans la continuité de l’ensemble des pulsations organiques, alliant notamment identiquement binarité et ternarité, et superposant de la même façon une polymétrie accentuelle à plusieurs ostinatos rythmiques, ce complexe algorithme fondateur sous-tendant l’ensemble de l’articulation et des motifs rythmiques.
3) Le paysage sonore mental est mélodiquement et polyphoniquement organisé : l’énergie vibratoire sonore mentale combine l’analogie des motifs mélodico-rythmiques et la logique discursive directionnelle de l’intention causale (par exemple, dans la fonctionnalité de la phrase ponctuée). D’autre part, le son mental englobe depuis les premières formules monodiques jusqu’aux figurations polyphoniques les plus complexes, d’ordre conjointement contrapuntique et harmonique. Dans la pensée la plus logique et la plus discursive en effet, le niveau analogique des « motifs » mélodico-rythmiques, c’est-à-dire de la « musique des mots » en tant que telle, conserve un rôle puissamment organisateur, remodelant le plus souvent à notre insu toute la conduite de notre raisonnement – à noter, tout particulièrement, le rôle immensément fondateur de l’évocation de notre patronyme, qui colore puissamment notre environnement langagier, et ce, depuis notre naissance. De la même façon, les liens sont étroits entre l’émergence de nos sentiments et l’élaboration de notre « chant intérieur », ligne mélodique constituée de tensions et de détentes tout à fait analogues aux vagues d’énergie auxquelles nous porte notre intelligence émotionnelle. On peut leur associer la prégnance mentale de la marche, dans l’univers physique : dans l’exact tempo andante, l’activité cérébrale s’avère principalement d’ordre discursif ; dans des tempi plus rapides ou plus lents, l’intelligence émotionnelle prend le dessus. A remarquer : c’est au plan des motifs analogiques sous-jacents que s’élabore notre potentiel logique, autant individuellement - psychologiquement, qu’historiquement, tout au long de l’évolution de la pensée.

Pour exemple, nous étudions ici quatre stades évolutifs de la pensée et de la musique occidentales : d’une part, au Moyen-Age, la correspondance qui s’établit entre la monodie et une première cosmologie très unitaire ; puis, à la Renaissance, le passage d’une polymélodie complexe d’ordre contrapuntique à l’élaboration d’une pensée elle aussi rendue polyphonique - dans une dimension analogique et prélogique ; ultérieurement, à l’époque classique, un mouvement qui mène de l’élaboration de la fonctionnalité harmonique à l’accession à une discursivité d’ordre logique – celle de la phrase ponctuée par exemple, et à la théorisation des normes modernes de la causalité scientifique ; enfin, une dernière évolution de ladite élargie fonctionnalité à l’émergence et à la complexification d’un « je » qui émane d’une intelligence sentimentale polymorphe et lucide, rendue consciente de l’imbrication de tous les plans de la personnalité incessamment concomitamment mis en jeu, des plus conscients aux plus inconscients.
Lorsque nous combinons « résonance » et « raisonnement », nous utilisons beaucoup plus pleinement notre potentiel mental que lorsque nous dissocions l’intellect de l’intelligence d’ordre intuitif et notamment sentimentale et, ce faisant, nous syntonisons spontanément l’activité de nos deux hémisphères cérébraux. Ce qui se produit immédiatement dans toute pratique musicale.
4) Enfin, le paysage sonore mental possède des propriétés d’ordre dynamique : il est timbré, coloré, en mouvement et même en constante expansion d’ordre spiralé….Ce microcosme s’érige en reflet du macrocosme dont il apparaît comme le vivant et vibrant miroir. C’est en ce sens que nous sommes pleinement co-créateurs de cet hologramme informé qui émane de l’Intelligence cosmique impersonnelle. Nous abordons ici depuis la physique quantique jusqu’aux actuelles théories informationnelles.
Au-delà d’une approche strictement comportementale, nous définissons l’intelligence musicale comme l’aptitude à conscientiser tous les aspects sonores de la pensée, même et surtout en l’absence de toute extériorisation physique, et, non seulement donc à s’approprier et manipuler rythmes, lignes mélodiques et combinatoires polyphoniques, mais, surtout, à analyser et créer en pleine conscience tous les paramètres de cette énergie vibratoire complexe que forme véritablement le « paysage sonore mental ». Plus le « son mental » est riche et caractérisé d’une part, en même temps qu’analysé et volontairement conduit d’autre part, mieux le flux de pensée peut se structurer et se complexifier, tout en accédant spontanément à un plan supérieur de réflexivité.
L’étude du substrat sonore de notre pensée ouvre sur des applications thérapeutiques et, dans tous les cas, une conscientisation de ce substrat est immédiatement facteur de développement personnel.
Lorsque s’établit une parfaite coïncidence entre notre fréquence fondamentale corporelle propre et notre discours intérieur, aux plans sonore et musical, notre cohérence organique nous est beaucoup mieux apparente et elle devient ce socle identitaire au fort potentiel synergétique sur lequel nous pouvons fonder toute notre expérience. Par l’élaboration consciente de notre son mental, passant analytiquement du « mot » au « motif », nous pénétrons spontanément dans les archétypes de l’ « âme » mythique collective et notre corps vibre enfin à des fréquences tellement plus élevées que dans le quotidien que nous accédons à un état de libération, de façon totalement analogue à ce qui se produit dans toutes les formes de méditation et de prière, au sens le plus large, au sein desquelles nous percevons autant notre commune unicité originelle que l’intime cohésion de l’Univers et de nos destinées.
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Nous pouvons, d’ailleurs, généraliser encore ce caractère essentiellement omniforme de tout concept : même si une formulation se présentait à la pensée dans un contexte particulier, la même Idée existe et revêt une valeur parfaitement équivalente dans toutes les autres dimensions : les algorithmes originels non connotés sont totalement analogues aux données brutes de notre ordinateur, ils sont indépendants de notre activité mentale comme ils se distinguent, dans l’outil précité, du rappel et de l’utilisation que nous en faisons, munis de pilotes et de logiciels : ces données du code primordial, ces suites d’opérations, c’est nous, en fait, qui, en les appréhendant, les analysant et les nommant, les « traduisons » littéralement et leur offrons, de toutes pièces, dans le langage que nous aurons choisi, les caractères particuliers que nous leur aurons attribués :
d’où, rien de plus facile que de remonter, en amont de tout objet ainsi finalement créé, vers sa formulation la plus large, puis de la dépasser et de la modifier en apparence, par une transposition qui lui permettra d’emprunter un autre chemin, et d’encoder un autre objet, apparemment très dissemblable, mais, effectivement, tout à fait analogue.
Plus important : les deux créations, alors, se fortifient mutuellement, car elles entrent en « résonance » : ce qui démontre la place et le rôle immensément fondateur de l’analogie dans la pensée logique.
Les deux objets interagissent aussi avec la vibration fondamentale et les harmoniques particuliers de toutes les dimensions de notre organisme : par sympathie, il se crée au plan mental un renforcement autant perceptif qu’émotionnel et cognitif.
Tout l’ensemble de notre construction identitaire s’effectue selon ce type de processus algorithmique, dans lequel, ne l’oublions pas, c’est la dimension acoustique qui s’avère prioritaire.
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Notre architecturation organistique répercute l’organisation holofractographique Multiverselle.
Isomorphiquement, fractalement et holistiquement conçus, nous nous érigeons simultanément comme « un » et « mul-tiple » : incarnant une plurielle unicité d’ordre harmonique, nous interagissons en multiples d’un très supérieur « Un » (ou « Un de l’Un ») d’où nous provenons et dans lequel, in fine, nous refu-sionnons.
Tant mimétiquement que sociétalement construit, notre « je » est, en réalité, un « nous » multiscalaire, tandis qu’il devient aussi un « autre », par notre propension à projeter, depuis notre spécifique regard, l’ensemble de ladite complexe personnalité, dans notre environnement : nos perceptions s’avérant, ainsi, en totalité rebâties.
L’information précède la matière, la forme (véritable « champ morphique ») existe antérieurement à la figuration …
Notre intelligence elle-même s’articule autour d’un axe qua-druple : émanant d’une étroite intrication cœur – cerveau, elle se fonde tout autant sur son inextricable imbrication à la ligne foie/rate – intestins.
D’où, notre entité s’avère mue : et en « âme » (une ineffable abstraction d’ordre spirituel), et en « esprit » (un outil de cogni-tion majoritairement discursif), et en « cœur » (cet organe est le siège d’une Multiverselle « mémoire-amour »), et en « corps » (ori-ginant motricité, sensations, perceptions et émois bruts).
Un unitaire tuilage de mémoires nous hante, nous impo-sant notre particulière directivité : d’une mémoire « person-nelle » à des mémoires davantage collectives (sociétale, d’espèce, planétaire, galactique, intergalactique, Multiverselle …), l’intrication s’avère entière, générant une synthèse qui, littéra-lement, nous fonde et nous interagit, en même temps qu’elle nous interrelie à un foisonnement d’holos coopérants : du Mi-crocosme au Macrocosme …
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Microbiote, Microbiome[1] et Génome.



Une nouvelle fois, le pluriel de majesté d’antan se justifie pleinement, si l’on considère que notre « corps » (déjà multiple), loin d’incarner une sorte de manifestation isolée autosuffisante, se trouve majoritairement constitué d’êtres unicellulaires aimants et intelligents, au fort penchant communautariste, forgeant un « microbiote » à visée éminemment adaptative - d’où, in fine, représentatifs d’un efficient « microbiome » ; et, en minorité seulement, composé de cellules originales porteuses du génome personnel, témoignant d’une similaire conscience - elles aussi, douées de liberté, d’autonomie et de mémoire, d’où également aptes à l’enculturation.

Du microbiome au génome, l’architecturation plurilinéaire provoque de si complètes mutualisations que l’on ne séparera plus l’un de l’autre.

Parallèlement, ces rudimentaires êtres et structures s’intriquent largement aux holos environnants – nourrissant de fructueux échanges à tous les Plans, Échelles et Dimensions."



"Nos organismes s’érigent en parfaits miroirs d’un Multivers qui, témoignant concomitamment de qualités fractales et holographiques[1] - par-là globalement intriqué, se montre essentiellement synergétique.

La Toile Cosmique y tisse, spontanément, un gigantesque réseau neuromorphique - intimement ressemblant à notre réseau neuronal (qui ne s’en sera érigé qu’en fidèle reflet).

Dans les deux cas, à la base, quelques données élémentaires mutualisent (omnidirectionnellement et omnidimensionnellement) : ladite cohérente intrication autogénérant, immédiatement, une inexpectée abondance ...
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Chaque fois que nous chantons dans le chœur ou jouons dans l’orchestre, comme lorsque nous pénétrons dans un monument fédérant l’espace urbain, tout notre être s’éprouve soudain d’une façon inédite et multi-dimensionnée : nous contemplons alors un espace-temps rendu holistique, tout en détaillant les singularités linéaires de mouvements spiralés rythmiques, mélodiques et harmoniques, dont la synergie provoquera, par rebond, notre accession à une dimension d’ouverture, d’écoute et d’être d’autant plus supérieure qu’y est intimement présente la dimension communautaire.
Ainsi apprenons-nous, par et au sein de l’invariant et du géométrisme qui structurent toute œuvre d’art, à penser de façon entière et globalisée, à travers un espace mental infiniment élargi – particulièrement à l’altérité, seule apte à rassembler et fonder tout l’ensemble de notre activité à tous les plans, du plus physique au plus conceptuel et de l’idée à sa dimension la plus spirituelle.
Colette Mourey, née en 1954, professeur à l’Université de Franche-Comté, y aura enseigné la didactique et l’esthétique de la musique ; parallèlement, elle est compositeur, chercheur indépendant en Musicologie, particulièrement autour de l’intelligence musicale et du son mental, et inventrice d’un nouveau système musical, l’« hypertonalité ».

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D’abord, on est ensemble, avec ses différences, ses ori-gines, ses traditions, sa culture, ses certitudes, ses valeurs ou parfois rien de tout cela ; on est là, c’est tout ! On est dans l’orchestre, au cœur du quartier que l’on dit défavori-sé, entouré de camarades, garçons et filles, pas absolument certain d’avoir compris ce que l’on fait là…

Les semaines passent ; depuis les débuts de la grande aventure, les enfants s’accoutument au travail de l’orchestre. L’orchestre, c’est tellement différent de tout ce qu’ils connaissaient ! Tellement ! Imaginaient-ils qu’au moins quatre fois par semaine, ils allaient se retrouver ici, sans connaissance préalable de la musique, sans prépara-tion, sans qu’aucune forme de prédisposition à la pratique des arts n’ait été remarquée chez aucun d’entre eux ?
Dans un orchestre, on apprend tout ce qui fait la vie et le vivre ensemble ; c’est là que les beaux apprentissages construisent les êtres, leur donnent, par l’envie, soif de s’enrichir intellectuellement et d’aller explorer d’autres chemins de connaissances. C’est là aussi que l’on découvre l’indispensable présence de l’autre ; dans l’orchestre, cha-cun a sa place, chacun est utile et s’affirme au rythme du groupe, en se surprenant à chaque mesure de réussir à aller toujours plus loin.
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Tout à fait concomitamment, depuis son ordina-teur, Malouk, très étonné, a observé de nombreux chan-gements sur Concordia : une somme excessivement im-portante de données semble récemment y avoir été injec-tée, mais par qui ? tandis que d’insolites perturbations échappent au champ des usuels algorithmes.
Peinant à réguler la simulation – obsédé par la vi-sion de son ami en danger, l’ingénieur, qui retient mal ses larmes, remarque, toutefois, que l’avatar de Bambo semble doué d’une exceptionnelle vitalité.
De plus, la figurine ne lui obéit pas, témoignant, su-bitement, d’une totale autonomie !
On ne peut lui transmettre aucune consigne sans qu’elle n’ait l’air de la passer au crible, décidant, en fin de compte, par elle-même.
Tout en travaillant, Malouk, malgré l’impossibilité que cela représente, se prend d’un fol espoir, à la vue de cette « Vie » qui semble s’être subrepticement glissée sur Concordia.
— « Es-tu toi ? »
Finira-t-il par interroger, aussi ému que malhabile.
Il entend immédiatement un rire :
— « Suis-je moi, me demandes-tu ?
Le petit personnage qui le hèle depuis l’écran se re-prend :
Comment ne pourrais-je pas l’être ? Où es-tu, Ma-louk ? Je ne te vois pas !
— Je te rejoins incessamment. »
Malouk n’hésite pas une seconde.
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Les extraordinaires avancées de la Physique Quantique[1] – dont ses récentes applications à la biologie[2], permettent, dans l’intégralité des Règnes, Plans et Échelles, de qualifier « l’organicité » d’« Holos d’ordre Idéique », par Nature autant Un que Pluriel et Multidimensionnellement Manifesté - jusqu’à ces Énergies Cristallisées partiellement perceptibles que nous dénommons « corps physique ».
Ainsi, lorsqu’elles assimilent l’Entité à un « Trouble passager de l’Information » (traduction littérale d’un « code », au long d’une cascade de « niveaux énergétiques enchevêtrés »[3], en complexe « particulier mode de vibration »), les expérimentations de la science contemporaine (depuis la microbiologie cellulaire jusqu’aux modernes observations astronomiques !) confirment, inéditement, les traditionnelles figurations mythiques d’une Gnose : autant mondialement répandue que largement plurimillénaire[4] !

La « Matière » est « Énergie » !

L’ « Énergie » est « Matière » !

D’une part, « Énergie » et « Matière » s’avèrent tellement inextricablement intriquées et fusionnées qu’elles se Manifestent comme indissociables ; d’autre part, la seconde s’inscrit comme l’inéluctable devenir de la première.
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De la résonance au raisonnement : la démarche résume toute cette jeune histoire humaine, qui nous aura conduits à utiliser…10% de notre cerveau ! Et nous permettra, si nous pouvons réconcilier ces deux pôles de notre pensée, d’exprimer beaucoup plus largement et beaucoup plus effi-cacement tout notre potentiel.
Chacun admettra qu’il réfléchit (de façon plus ou moins « éveillée ») ; beaucoup sont conscients de créer des images mentales visuelles, associées à leurs réminiscences et aux nouvelles combinatoires qu’ils échafaudent à partir de là.
Qui se souvient que…toute pensée est primordialement « Son » : « Son Mental » ! Avant même que celui-ci, im-prégné des connotations de l’image, du mot et de l’idée, ne les associe à ses propres particularismes pour forger un schème complexe de base, fondement de toutes les déduc-tions ultérieures.
Ce substrat sonore est, cependant, tellement seyant, tel-lement naturel que, spontanément, on l’oublie !
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