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3.66/5 (sur 286 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1951
Biographie :

Colette Vlérick est née dans une famille où se mélangent les langues et les peuples : de la Charente Maritime au Nord en passant par l'Espagne, la Belgique, le Schleswig-Holstein. Elle découvre le Finistère à vingt-trois ans. Coup de foudre pour la beauté du pays et l'hospitalité de ses habitants qu'elle n'oubliera jamais. Après un détour à Paris et en Suisse, elle trouve son port d'attache à Plouguerneau,sur la côte Nord du Finistère où elle vit actuellement.
Traductrice de profession, La Fille du goémonier est son premier roman, qui sera récompensé par un grand succès en librairie et par le prix Bretagne 1998.
En 2003, elle a créé Crimes Secrets, sa collection de romans policiers aux Éditions du Palémon, qui révèle sa passion pour le roman à suspense.

Source : pressesdelacite.com
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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
Avoir les pieds au sec, cela représentait parfois tout le bonheur du monde.
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…dames en toilette de ville et messieurs à chapeaux hauts de forme qui amusaient beaucoup Blanche.
- Cela chauffe-t-il tellement sous leurs crânes pour qu’il leur faille un tuyau sur leur tête ? S’esclaffa Hervé Bergot, comme s’il avait suivi le cours des pensées de sa nièce.
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Comme sa mère, elle cherchait à comprendre les ressorts invisibles qui animaient les êtres, à démêler les liens subtils entre les plantes, les animaux et les gens. La nature demande du silence et de la patience pour se laisser approcher.
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"Anne-Marie consigna, en effet, les révélations de la journée dans son beau journal tout neuf, le ferma soigneusement et accrocha la clef à la chaîne de sa médaille de baptême. En s'endormant, elle eut la sensation de ne plus être tout à fait la même, d'avoir subitement vieilli, comme si partager le secret d'adultes - d'abord avec sa mère sur le vrai motif de ses trois jours d'absence scolaire et ensuite avec Arthur - la faisait entrer dans leur monde."
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Étrange comme un évènement cruel peut se révéler libérateur si on le considère d’un autre point de vue…
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Elle avait tant attendu ce moment que sa réalité s’était comme usée.
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A l'exception d'un tout petit groupe qui s'habillait en giz ker, à la mode de la ville, les Pont-l'Abbistes portaient leurs habits traditionnels. Au regard de ceux-ci, les costumes de ville paraissaient très ternes, en particulier ceux des hommes. En effet, depuis quelques dizaines d'années, le vêtement bigouden n'en finissait pas de s'enrichir. Broderies par-ci, broderies par-là, sur le plastron des gilets, au bas des manches, au dos des vestes, broderies pour les hommes comme pour les femmes, dans des couleurs éclatantes, jaune d'or, orange fort et rouge vif, qui resplendissaient comme mille soleils sur les étoffes noires.
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Face à un chagrin pareil, que faire sinon parler de la vie normale comme pour composer une petite musique d’oubli.

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Si une retenue de deux et demi pour cent était pratiquée sur les salaires, c'était pour alimenter une caisse de secours. L'ouvrier malade ou blessé voyait arriver chez lui le docteur Boscher, médecin de la manufacture, rémunéré par elle. La caisse de secours permettait de payer les médicaments et d'aider la famille à survivre. "Vaut mieux un accident de travail, avait expliqué le vieux Yann à Charles. Dans ce cas tu reçois ton salaire entier le temps de guérir. Si tu es seulement malade, tu as le tiers de ta paye. Et le jour où tu défuntes, ta veuve reçoit une aide. Tes gosses crèvent pas de faim tout de suite, si tu veux."
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Pour sa mère, il lui rendait les devoirs que l'on rend à une mère mais ne pouvait lui offrir qu'un respect de façade, sans aucun des sentiments qu'il éprouvait pour son père presque malgré lui. Le mépris de sa mère pour l'homme qu'elle avait épousé et qui l'avait sauvée d'un sort peu enviable, mariage désargenté, couvent ou place de parente pauvre dans une maison plus fortunée, ce mépris lui paraissait en lui-même la plus pitoyable des choses, la plus méprisable.
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