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3.68/5 (sur 109 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 02/10/1952
Biographie :

Colin Cotterill est un auteur britannique de romans policiers et de bandes dessinées.

Il a enseigné en Australie, aux États-Unis et au Japon. Il a vécu en Thaïlande et au Laos, et a travaillé au sein d’ONG pour la réinsertion d’enfants-prostitués.

Aujourd’hui écrivain à plein temps, il vit à Chiang Mai, en Thaïlande. Il a remporté le Prix SNCF du polar européen en 2006 pour son roman Le Déjeuner du coroner (The coroner's lunch).

Source : Wikipédia
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POLAR HILARANT DE L'ETE : Tué sur un coup de tête, de Colin Cotterill, Prisma Noir QUI SONT CES MYSTERIEUX SQUELETTES RETROUVES DANS UN COMBI VAN ? La vie de Jimm, jeune journaliste spécialisée en criminologie pour un journal en Thaïlande, ...


Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
- Oh, quel plaisir de vous revoir ! On vous croyait mort de vieillesse.
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Siri se laissa retomber sur sa chaise. Rencontrer des vivants, c'était bien plus exténuant que rencontrer des morts. Les femmes surtout. Un homme mort, ça n'était vraiment rien, comparé à une femme en vie...
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Les petits communistes de la Ligue de la Jeunesse étaient entraînés à écouter les bavardages de leurs parents et à rapporter.
Les Laotiens avaient été le peuple le plus relax de la région, mais toute cette méfiance les rendait lentement et sûrement paranoïaques.
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Le bonze se tenait derrière lui, sa caboche rasée de frais. sa toge safran était drapée d'un pagne. A la faveur du clair de lune, Siri remarqua les chaînes de mantras tatoués sur son bras et sa poitrine. Cela expliquait peut-être ses pouvoirs magiques. Pour une raison obscure, ce moine savait tout de Siri et Yeh Ming. C'était lui qui avait sauvé le talisman blanc, lui qui avait prédit que la mère de Dtui irait mieux cette année.
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[...] En fait, bien des Laotiens demeurés dans la capitale après la prise du pouvoir soutenaient le nouveau régime. On estimait qu'ils ne pouvaient pas faire pire que leurs prédécesseurs, et le peuple était écoeuré et las d'être une possession coloniale. Quitte à être mal gouverné, autant l'être par d'autres laotiens.
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[...] On ne manquait pas de "conseillers" vietnamiens dans la capitale. Les cyniques - et Siri en était un grand devant l'Éternel - insinuaient qu'avec tous ces conseils en provenance de Hanoi, la langue officielle ne tarderait pas à devenir le vietnamien.
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The crow and the sparrow lay in the paddy mud barely breathing. Their eyes were glazed. Two men knelt over them: the teacher and the acolyte. Behind them stood an elderly couple, darker than the night around them. The woman put her hand on the young man's shoulder and told him to go ahead. The teacher nodded and the dark-skinnned novice took up the birds gently in his hands and held them together as if in a prayer. He pressed his palms together, softly at first, then, as the birds became one, he clasped his fingers shut, and squeezed till a slither of smoke escaped from his grasp and wafted upward. He opened his palms and the birds, and the couple, and the teacher were gone. But the novice remained. He smiled at the observer of this dream and slowly, whithout the aid of langage, set about explaining to Siri what he had just witnessed. Before the morning sun rose, the old doctor understood everything.
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- Intéressant, le journal?
Civilai se mit à rire. Les nouvelles imprimées dans une société régie par un système à parti unique étaient rarement éclairantes ou même croustillantes.
- En Tchécoslovaquie, les infrastructures pour la pratique du ski s'améliorent.
- Ah, tant mieux...
- Les résultats des matches de football en Albanie. La vie de Lénine, chapitre dix-sept. Notre attaché militaire est à Cuba.
- Rien sur le Laos?
- Le Laos? Voyons. Laos... Laos... Là,: une photo d'agriculteurs réjouis, accompagnant un article sur une récolte de choux record.
- Ils sont dans une rizière...
- Peut-être font-ils une pause...
Froissant le journal, Civilai le jeta par-dessus son épaule. C'était un homme très intelligent, qui se lassait vite de lire des sottises. Il se désolait de voir le potentiel du Laos gâché par ses laborieux collègues, mais mieux valait, convenait-il, être un communiste laborieux qu'un capitaliste de déchaîné.
Son regard se porta vers l'autre rive, celle de la fasciste Thaïlande, et il mordit dans son sandwich maison. Par cette chaleur, il n'avait pas très faim. Il avait si peu de chair sur ses os qu'il redoutait de fondre complètement à force de transpirer. Il sourit en se rappelant son rendez-vous de la matinée.
- Tu as entendu parler de la visite des sénateurs?
- Le seul moyen pour d'apprendre quelque chose, c'est par toi, Camarade.
- Eh, bien, nous avons reçu une délégation de Washington.
- Ils veulent qu'on leur rende leur bombes?
- Ils tiennent à ce qu'on les laisse venir sur notre territoire pour y chercher leur combattants disparus.
- Hé, je croyais qu'ils clamaient haut et fort n'avoir jamais envoyé de troupes au Laos?
- En effet.
- Alors, comment peuvent-ils avoir perdu des soldats ici?
- Ces derniers ont peut-être lu leurs cartes à l'envers...
- On a vraiment des Américains sur notre sol?
-Je n'en ai jamais vu, mais qui sait...? Leur gouvernement affirme avoir des preuves qu'il y a des soldats à eux internés dans des camps,à la frontière.
- Et ils insistent...
- Oui. Il y a de fortes pressions politiques là-bas pour qu'on ramène ces héros chez eux.
- Bon, s'ils insistent, je suppose qu'il nous faudra coopérer...
- Tout juste, il ne faudrait pas qu'ils nous fassent la guerre.
- Qu'est-ce qu'on gagne en échange?
-Une aide...
- Ils nous offrent leur aide?
- Oui.
- Tu vois, quand je te disais qu'il n'avaient pas la conscience tranquille.
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Puis elle s'avança dans l'allée, s'arrêtant brièvement pour s'assurer que je la suivais. J'étais venue sans projet particulier, ni questions préconçues ni stratégie. Elle aurait aussi bien pu refuser de me parler, je m'u étais préparée. Je lui aurais alors dit au revoir et bon vent, la laissant seule avec ses secrets. Mais j'eus le sentiment qu'elle m'attendait. On s'assit sous le porche de sa modeste cellule pour quelques minutes de contemplation. C'était l'une de ces journées où l'on se dit que Mère Nature doit s'inspirer pour décorer le ciel de la couleur des piscines de luxe. (p.325)
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Ivanic fit claquer doucement son fouet et l'animal descendit lentement de son perchoir pour se tenir là, à contempler l'assistance tel le client d'un restaurant examinant le menu.
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