Alors j'attends le changement qui, je le sais, ne se produira pas. La trouée du chemin de fer paraît plonger plus profondément, tandis que les arbres au-dessus se dressent à des hauteurs plus vertigineuses. Pointe une poignée d'étoiles suffoquées. Le sol s'ouvre parfois sur des vallées semées de lueurs et, du wagon-restaurant, j'aperçois à un moment un horizon pâli par le reflet des lumières d'une ville invisible.