Il fallait toujours un Judas ! Sans Judas, l'humanité n'aurait pas besoin d'être sauvée. Car Judas était le rouage qui justifiait la souffrance de la naissance et celle de la mort et toutes les souffrances, encore, toujours qui peuplaient l'entre deux, c'est à dire la vie. Judas était celui ou celle qui nourrissait de hautes ambitions, mais avait besoin du talent d'autrui pour atteindre le succès. Judas était celui ou celle qui fonctionnait sur le génie d'un autre. Judas incarnait les profits et pertes, le chantage au sentiment, la manipulation, le désespoir, le pharisaïsme, la perversité des intentions, les méthodes les plus viles. Judas n'était pas l'exception, Judas était la norme.