AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.8/5 (sur 179 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 07/09/1767
Mort(e) à : Paris , le 13/04/1845
Biographie :

Constance Marie de Théis est une poétesse et femme de lettres française.
Elle devient par son premier mariage Pipelet de Leury, et, par son second mariage, comtesse (1803) puis princesse de Salm-Dyck (1816).

En 1789, elle épousa un chirurgien riche et distingué, Jean Baptiste Pipelet de Leury (1759). De leur union naquit une fille, Agathe Clémence Pipelet (1790). Le couple divorça en 1799.

Elle quitta la capitale pour le castel familial de l'Aventure à Autreville sous la Terreur en 1793, pendant environ un an, qu'elle mit à profit pour s'occuper de sa fille et rédiger "Sapho", sa première tragédie lyrique en vers. Mise en musique par Martini, la première aura lieu le 17 décembre 1794 au théâtre des Amis de la Patrie. Dès 1795, Constance Pipelet commence à être connue des milieux artistiques et culturels de Paris.

Le 1er novembre 1797 a lieu la Première de "L'Hymne sur la Paix", paroles de la citoyenne Constance Pipelet, musique de Méhul.

Le 14 décembre 1803, Constance de Théis épousa en secondes noces Josef von Salm-Reifferscheidt-Dyck (1773-1861). En 1806, il achète le château de Ramersdorf puis en 1809 l'Hôtel de Ségur, au 97 Rue du Bac à Paris, où ils vont tenir jusqu'en 1814, un Salon littéraire, académique et aristocratique dont l'influence sera grande lors des élections à l'Institut et à l'Académie.

Elle publie bon nombre de poésies en 1811, 1814, en 1825 en deux volumes, parmi lesquelles on remarque des Épitres, notamment l’Épitre aux Femmes en 1797, les six Épitres à Sophie en 1801, et aussi l’Épitre sur l’Esprit et l’Aveuglement du siècle en 1828.

Suite au Traité de Versailles, la Roër est restituée à l'Allemagne. Le comte Joseph est fait prince de Salm. Le salon de la Rue du Bac dispersé, Constance de Salm restera de plus en plus à Ramersdorf et publiera en 1817 un "Discours sur le bonheur", et en 1818 "Les Femmes politiques".

La même année, elle fait la connaissance de la princesse Thérèse Mathilde von Thurm und Taxis, belle sœur du roi de Prusse. Leur amitié et correspondance tiendra une place importante dans le vie et l'œuvre de Constance de Salm.

En 1820, sa fille Clémence, veuve avec 3 enfants, est assassinée. Constance de Salm cesse alors toute activité et s'engouffre dans une dépression réactionnelle de plusieurs années.

Vers 1823, elle refait des séjours à Paris, y retrouve des amis et reprend goût à la vie de salon. En 1824, elle dédie à Thérèse son roman "Vingt quatre heures de la vie d'une femme sensible".

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Constance de Théis   (22)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) #3 0:00 - Antoinette du Ligier de la Garde, dite Madame Deshoulières 1:34 - Marie-Catherine-Hortense Des Jardins, dite Madame de Villedieu 1:59 - Marie-Anne-Henriette Payan de l'Estang, dite Madame Bourdic-Viot 3:08 - Anne-Marie de Montgeroult, comtesse de Beaufort d'Hautpoul 4:15 - Constance-Marie de Théis, Princesse de Salm-Dyck 5:37 - Marceline Desbordes-Valmore 6:58 - Amable Cazimir Sabine Voïart, dite Amable Tastu 8:41 - Générique Référence bibliographique : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Éditions Louis-Michaud, 1908 https://archive.org/details/lesmusesantholog01sc Images d'illustration : Antoinette du Ligier de la Garde, dite Madame Deshoulières : livre Marie-Catherine-Hortense Des Jardins, dite Madame de Villedieu : livre Marie-Anne-Henriette Payan de l'Estang, dite Madame Bourdic-Viot : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Bourdic-Viot#/media/Fichier:HenriettePayanDeLEstang.png Anne-Marie de Montgeroult, comtesse de Beaufort d'Hautpoul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Marie_de_Beaufort_d%27Hautpoul#/media/Fichier:Anne_Marie_de_Montgeroult.png Constance-Marie de Théis, Princesse de Salm-Dyck : livre Marceline Desbordes-Valmore : https://www.societedesetudesmarcelinedesbordesvalmore.fr/?p=1052 Amable Cazimir Sabine Voïart, dite Amable Tastu : livre Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license. Site : https://www.free-stock-music.com/arthur-vyncke-uncertainty.html #PoétessesFrançaises #PoèmesDeFemmes #LittératureFrançaise

+ Lire la suite

Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
Qu’est-ce que cette vie qui nous échappe à chaque instant et que nous remplissons si légèrement d’amertumes ? Un supplice, si l’on souffre ; un délire, si l’on est heureux ; et toujours de la vie, de la vie que l’on dépense, que l’on prodigue, qui ne reviendra plus, qui emporte tout ; tout, même l’amour !
…Viendra un temps où nos âmes cesseront de s’entendre, de se confondre ; où notre froide cendre sera le seul reste de ce feu qui nous dévore.
Commenter  J’apprécie          530
Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ;
Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brûlant délire,
D’un usage orgueilleux bravant les vains efforts,
Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports.
Assez et trop longtemps la honteuse ignorance
A jusqu’en vos vieux jours prolongé votre enfance ;
Assez et trop longtemps les hommes, égarés,
Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ;
Les temps sont arrivés, la Raison vous appelle :
Femmes, éveillez-vous et soyez dignes d’elle.
Commenter  J’apprécie          460
Constance de Théis
Chacun brille un instant, nul ne brille toujours.
Commenter  J’apprécie          471
Il y a entre deux êtres qui se sont aimés des liens sacrés et involontaires que l’on ne rompt pas si facilement, et qui, pour le supplice de l’amant infidèle, enchaînent encore son cœur longtemps après qu’il croit les avoir brisés.
Commenter  J’apprécie          390
Et cette longue nuit qui nous séparait encore était pour moi une éternité de douleurs. Mais les premiers rayons du jour m’ont rendu quelque calme : il me semblait qu’ils éclairaient aussi mon âme.
Commenter  J’apprécie          330
[...] l'usage veut tellement que les femmes qui écrivent trahissent sans cesse le secret de leurs tendres sensations, que celles qui parviennent à les renfermer dans leur cœur semblent, en quelque sorte, n'en pas éprouver assez [...].
Commenter  J’apprécie          280
J'ai pris ma palette, mes pinceaux ; j'ai tout disposé, et je me suis mise à l'ouvrage. Le feu des arts ressemble à celui de l'amour ; il enivre, il absorbe, il isole de l'univers et de soi-même.
Commenter  J’apprécie          280
L'amour !... Qu'est-ce que l'amour ? ... Un caprice, une fantaisie, une surprise du coeur, peut-être des sens; un charme que se répand sur les yeux, qui les fascine, qui s'attache aux traits, aux formes, aux vêtements même d'un être que le hasard seul nous fait rencontrer. Ne le rencontrons-nous pas ? rien ne nous en avertit, ne nous trouble...nous continuons de vivre, d'exister, de chercher des plaisirs, d'en trouver, de poursuivre notre carrière comme si rien ne nous manquait!... L'amour n'est donc pas une condition inévitable de la vie, il n'en est qu'une circonstance, un désordre, une époque... que dis-je ? un malheur ! une crise.. une crise terrible.. elle passe et voilà tout.
Commenter  J’apprécie          260
Ah ! enivrons-nous, au moins, pendant ce court passage, de tout ce que l’amour a de plus pur et de plus ardent ; ne souillons pas ses délices par des erreurs et des craintes vulgaires ; et, dans tous les instants de notre existence où nos cœurs s’élanceront l’un vers l’autre, que l’amour seul les embrase, et que l’ombre même du soupçon n’ose s’approcher de nous !...
Commenter  J’apprécie          250
L’agitation du corps semble calmer le trouble de l’âme.
Commenter  J’apprécie          260

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Constance de Théis (431)Voir plus

Quiz Voir plus

Le comte de Monte Cristo

Où se déroule l'action au début du livre?

A Marseille
A Paris
En Espagne
A Toulon
A Nice

22 questions
226 lecteurs ont répondu
Thème : Le Comte de Monte-Cristo : Intégrale de Alexandre DumasCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..