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3.6/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Constantin Simon est reporter pour la télévision française. Après avoir vécu plusieurs années à Delhi en Inde, il s'est installé au Japon. "India Express" est son premier roman et relate de sa première expérience en tant que journaliste.

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Pour la sortie de « Sac à dos et libido » d'Antonio Fischetti, avec AR Magazine voyageur, nous avons co-produit un podcast spécial, réalisé par le studio Aller-Retour. Épisode 4 : L'art des cordes au Japon De tous mes voyages, sexuellement parlant, c'est le Japon qui m'a le plus frappé. Par exemple, dans le quartier de la gare de Tokyo à Shinjuku, on peut croiser dans la rue, des jeunes femmes en tenue sexy d'écolières, des distributeurs de petites culottes féminines ou des cordes en vente dans les supermarchés pour pratiquer le bondage. Ce jeu érotique consiste à attacher son partenaire. On l'appelle « kinbaku » au Japon. Comment est né cet art de ficeler les corps ? Comment il se pratique ? Pour mieux comprendre, on va l'appeler Constantin Simon, il est journaliste et vit au Japon et a réalisé un film sur le kinbaku justement. Découvrez l'épisode 4 sur toutes les plateformes d'écoute !

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Parfois mon métier me désespérait tant il confinait à l'absurde, jouait de l'obscène. D'autres fois il me remplissait de bonheur. Toujours il m'intriguait.
Ca me grattait, je me disais qu'il y avait quelque chose à y voir, un truc à piger... (p.181)
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Je serais rester des heures à écouter ces versets auxquels je ne comprenais rien, comprenant à quel point les rites, ces cailloux ridicules sur le chemin de Dieu, étaient pour les hommes si nécessaires.
(P. 163)
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les femmes étaient des sucreries que nous les hommes ne pensions qu'à croquer. Pourquoi se voiler la face ? Cela avait toujours été ainsi et cela le serait toujours. (p.49)
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Caméra à la main, nous sillonnions l'Asie du Sud avec pour jardin l'Hindoustan. Parfois mon métier me désespérait tant il confinait à l'absurde, jouait de l'obscène. D'autres fois, il me remplissait de bonheur. Toujours il m'intriguait. Ça me grattait, je me disais qu'il y avait quelque choses à y voir, un truc à piger ... C'était grégaire et grossier, mais ça le mérite de créer des situations rocambolesques, des rencontres détonantes, des moments où l'on se disait : "Bon dieu, c'est aussi ça la vie !".
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L'inde regardait vers l'Amérique avec des verres encore anglais. "The Jaipur's fair" était l'endroit qui incarnait à mes yeux la perfection de ce métissage. Avec son passé de maharadjas, ses merveilleux palais, la ville royale de Jaipur aurait pu se satisfaire d'un destin de musée, mais ce festival, qui attirait les plus grands écrivains du monde, lui avait redonné un second souffle. (p.141)
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De la même manière que les politiciens étaient censés travailler à trouver des solutions à de vrais problèmes mais passaient une grande partie de leur temps à créer des problèmes dont ils proposeraient la solution, le correspondant censé parler de l'étranger à la France passait une partie de son temps à s'adresser à la France depuis l'étranger. (p.92)
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Le chauffeur était devenu son grand copain, il aurait fait n'importe quoi pour elle, même foncer dans le ravin. Moi aussi je commençais à me laisser porter par mon excentrique patronne. Notre voyage ressemblait à un roman picaresque ; elle était Don Quichotte, moi son Sancho Panza.
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Depuis qu'il avait rencontré la déesse de Gomuk et ses larves magiques, ilétait débarrassé de cette inquiétude dont le sentiment même initiait l’échec. Victor n’avait pas l’impression d’être gagné par une vigueur artificielle, comme un impuissant sous l’effet de pilules, il ne regardait pas son désir, ne le considérait pas comme une chose étrange et étrangère. Il n’était pas possédé par une force extérieure. C’était lui, Victor Martin dans toute la plénitude de ses fantasmes, dans toute leur réalité, et c’était cela qui était merveilleux : la manière dont un organisme vivant avait imprimé saforce en lui, au point de devenir lui.
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Ce que je m’avouais maintenant sans détour : le ridicule de mon métier .Les images que je filmais n’étaient plus des images mais des messages , esclaves d’une information .Elles n’exprimaient rien en elles-mêmes, elles étaient muettes, prisonnières d’une autorité supérieure qui avait divisé le monde en deux catégories :d’un côté les victimes , les « gentils »,qui n’avaient droit qu’a geindre ; de l’autre les coupables, les « méchants » , à qui je collais une pancarte et que j’introduisais par une musique bien dramatique
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Tout était devant nos yeux mais l'on ne savait pas regarder.
(P. 287)
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