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3.83/5 (sur 252 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Après avoir décroché un diplôme avec mention en psychologie et travaillé en tant que décoratrice d'intérieur, Coreene Callahan a fini par succomber à son imagination hyperactive et est retournée à son premier amour : l'écriture.

Elle vit actuellement au Canada avec sa famille et son compagnon d'écriture, un golden retriever qui adore s'amuser.

site de l'auteure:
http://www.coreenecallahan.com/

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Elle ne pouvait pas rester et il refusait de la voir partir. Cette impasse les laissait campés chacun sur une position opposée, son besoin d’espace s’opposant au désir de rapprochement de Bastian. Cependant, elle refusait de discuter son droit à la liberté. C’était à elle de prendre cette décision, pas à lui.
— Bastian, je suis désolée. S’il te plaît… ne bouge pas.
Mince, quelle ironie. C’était lui qui lui avait fait du mal, et elle se retrouvait à s’excuser.
— Ne pars pas. Bellmia, ne pars pas. (Sa voix flotta depuis l’obscurité, empreinte d’une souffrance indéniable.) On va trouver une solution.
— J’ai besoin d’espace. (Sa gorge se serra, se refermant autour de chaque mot jusqu’à ce qu’elle parvienne à peine à les prononcer.) Je rentre chez moi.
— Tu es chez toi.


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Une tasse à la main, ses yeux pâles intenses, son ami revint à son chevet.
— Tu as soif ?
Cette demande ne fit qu’augmenter l’inquiétude de Bastian. Rikar n’était jamais aussi prévenant. Direct comme un coup de marteau au front ? Ouais, d’accord, mais il ne tournait jamais autour du pot. Là, cependant ? Son meilleur ami ruminait quelque chose et, à en croire son expression, ça n’était pas bon.
Les yeux rivés sur son visage, Bastian prit la tasse. Quoi, encore ? Il avait la main qui tremblait. Et son bras était en plomb, lourd et refusant de coopérer. Malgré ses tremblements, il but à grandes gorgées, et vida la tasse jusqu’à la dernière goutte avant de la redonner à Rikar. Lorsque son lieutenant la saisit, Bastian resserra son étreinte en le transperçant du regard.
— Vas-y, balance.
— Je suis désolé… (Les sourcils froncés, Rikar avait le visage tendu, empreint de remords.) Je suis désolé. Elle est… elle est…
— Nom de Dieu.
Bastian retrouva brusquement ses esprits, et les pièces du puzzle s’assemblèrent. L’adrénaline le frappa avec une violence inouïe. Il se redressa vivement, sauta hors du lit dans le même élan.
— Myst !

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Rikar se transforma, passant du dragon à l’humain. Submergé d’inquiétude, il s’accroupit près de Bastian. Celui-ci gémit et, prenant appui sur ses mains, s’efforça de se relever. Soucieux des blessures de son ami, Rikar se plaça du bon côté et l’aida à se mettre debout.
Dans une explosion d’étincelles électriques, Venom surgit de la paroi de la caverne. De ses yeux rubis flamboyants, il balaya la scène et, proférant ses meilleures injures, courut vers Wick.
Rikar jeta le bras de Bastian autour de ses épaules et se tourna vers l’entrée du repaire.
— Où est-elle ?
— À la clinique. (Wick dans les bras, Venom croisa son regard par-dessus la tête de son pote.) Je ne l’ai pas prévenue.
— Non… (Souffrant manifestement, Bastian gémit.) Rikar… non…
— Tu as besoin d’elle.
— Je suis trop… affamé. (Il eut un mouvement de recul, et se débattit alors que Rikar tout à la fois le portait et le traînait à travers la ZA.) Ne… s’il te plaît. Je vais la… tuer… je ne peux pas…
— Je resterai avec toi. Si la situation devient critique, je la libérerai.
— Conneries… Tu ne seras pas capable…
— Ferme-la.


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— Wick, tu es prêt ?
Ses écailles noir et or scintillant à la lueur de la lune, son guerrier tapota le pistolet électromagnétique fixé à sa patte de devant.
— Si cet enculé pointe le bout de son nez, je le descends.
— Seigneur… une phrase entière, Wick. C’est quoi ce bordel ?
Rikar arbora un large sourire, montrant les crocs alors que les autres éclataient de rire.
— Je t’emmerde, dit Wick, revenant à son style habituel… trois syllabes. 
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— Je ne suis pas ici pour vous faire du mal.
— Où suis-je ?
Elle avait posé cette question avec un accent qui trahissait son origine autrichienne. Elle serrait tant son arme improvisée que les jointures de ses doigts avaient blanchi. Redoublant de précaution, elle plaça un divan bas entre eux avant de poursuivre :
— Et vous, qui êtes-vous ?
— Nian, répondit-il. Celui qui vous a sauvé la vie.
Le souffle court, elle respirait difficilement, bruyamment. Ses mains tremblaient tant qu’elle dut rajuster sa prise sur le tisonnier.
— Qu… que s’est-il passé ? balbutia-t-elle.
— De quoi vous souvenez-vous ?
— La dernière chose ?
La question lâchée dans un murmure trahissait sa perplexité. Le front plissé par la concentration, elle raconta :
— Trois types m’ont sauté dessus sur la place du marché. Je suis toujours sur mes gardes, mais… je ne les ai pas vus venir. Soudain… ils étaient là, à me faire boire de force ce truc horrible et…
Des larmes plein les yeux, elle eut du mal à conclure :
— Personne n’a réagi. J’ai eu beau crier, et crier encore, personne ne m’a aidée !


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Rikar secoua la tête, sa respiration semblable à celle d’un cheval de course blessé.

— Je ne peux pas la lâcher… Je lui ai promis. Je…

Enraciné au milieu de la clinique, il était en proie à une lutte interne sans merci. L’idée était peut-être idiote, mais ils étaient encore liés, la fusion tirant des gouttelettes d’énergie de son propre corps pour les transférer à Angela. Et s’il retirait les mains de sa peau, Rikar savait – il le savait –, qu’elle ferait un arrêt cardiaque.

— Je lui ai promis que je ne la quitterais pas. Si je la lâche, elle mourra et… merde… je peux pas...
— OK… pas de problème. (Myst les rejoignit en courant. Elle attrapa son bras et l’attira en direction de la table.) Tu n’as pas besoin de la lâcher, mais tu dois la poser. Je ne peux pas l’aider si tu ne le fais pas… d’accord ?

Il comprenait le sens de ses paroles. Elles étaient logiques. Raisonnables. Elles étaient vraiment sensées. Et, pourtant, il restait agrippé à Angela comme un mourant se retenait à la vie, incapable de faire ce que Myst lui demandait. La peur qu’il ressentait pour Angela était trop grande, et, comme une bête aux dents acérées, elle avait mordu Rikar si profondément qu’il ignorait comment s’en débarrasser.

Myst plongea les yeux dans les siens.

— Fais-moi confiance, Rikar.

Confiance. Seigneur ! ce n’était pas une mince affaire. Mais, alors que la compagne de Bastian pressait son bras, ses muscles se relâchèrent, ouvrant la cage protectrice qu’il avait mise en place autour d’Angela. À la seconde où il la libéra, Myst se mit au travail.
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— Bastian ? (Luttant contre la pression envoûtante de ses doigts dans ses cheveux, elle réprima un bâillement.) Qu’est-ce qui se passe cette nuit ?
Il lui lança un regard de surprise perçant.
— Rien.
Myst se figea, son démenti rapide alarmant son radar. Le « rien » d’un homme était l’équivalent du « ça va » d’une femme. Ça ne présageait rien de bon, et tandis qu’elle le dévisageait, le lien qu’elle percevait entre eux s’intensifia, lui donnant une grande perspicacité, lui disant qu’il n’était pas honnête, qu’il voulait enfouir sa question six pieds sous terre.
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En matière de stratégies, Myst incarnait l’ingéniosité à l’œuvre. Magnifique, pourtant, oh, si simple que ça donnait l’impression d’un truc du genre… « si au début vous ne réussissez pas, faites culpabiliser votre adversaire jusqu’à ce qu’il se dégonfle ». Ajoutez-y un zest d’espoir féminin. Saupoudrez de désarroi écrasant. Remuez le tout avec des yeux violets implorants et… voilà. Bastian et ses guerriers détenaient la recette du désastre.
Un cocktail nommé « mignonne supplication » et surmonté d’une cerise. 
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Issue de la déesse Mère Terre et du dieu Dragon, cette espèce avait connu des débuts sortis tout droit d’un film sentimental.
Bastian l’avait parfaitement raconté : comme un conte pour enfants, plein de retournements et de rebondissements, de tromperies et de trahisons. Il avait fait monter le suspens aux bons moments, lui révélant la liaison du dieu Dragon avec une nymphe des bois… et la réaction de la déesse. Son arme de prédilection ? Une malédiction qui avait attaché les dragons à son monde – au plan terrestre et à son énergie. Mais le pire – du moins du point de vue du dieu Dragon –, c’était la façon dont elle s’y était prise. Elle avait enlevé aux dragons l’aptitude à engendrer des femelles, obligeant les mâles à dépendre des humaines, non seulement pour survivre, mais pour se reproduire.
Brillant. La vengeance dans toute sa splendeur. Une déesse ancienne avec la mentalité d’une femme moderne et les couilles qui allaient avec. Et vraiment, quelle femme ne soutiendrait pas ce genre de justice qui bottait des culs ?
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Alors ouaip, peu importaient les détails, il lui était redevable et il serait le « connard » encore un moment. Au moins à haute voix. En secret, elle le qualifierait de génial. Il était parti à sa recherche alors que personne d’autre ne l’avait fait. Il s’était battu comme un diable pour la récupérer et la sortir des griffes du fils de rat. La gorge d’Angela se serra lorsque la gratitude la submergea. S’il était arrivé une minute plus tard… si Lothair avait…

Elle eut un haut-le-cœur alors que son estomac se retournait.

— Angela ? (Il passa la main à l’arrière de sa tête. L’inquiétude tendait ses traits et il se releva en la tenant dans ses bras.) Comment on se porte, ma belle ?
— Je n-ne peux pas… r-respirer.
— Tiens bon… encore une minute.

Le bruit de ses pas résonnait à un rythme rapide et il la secouait à chaque foulée. Trop fatiguée pour garder les yeux ouverts, Angela les laissa se refermer.
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