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3.42/5 (sur 19 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1950
Biographie :

Ecrivain américain, Craig Lesley est né dans l'Orégon en 1950. Après avoir exercé pendant huit ans le métier de guide de randonnée il écrit plusieurs romans dans lesquels il dépeint une Amérique paisible et sereine. Richard Ford écrit de lui : "Sa grande vertu est d'être sage et clairvoyant dans sa foi en l'être humain."

Source : http://ecrivainsmontana.free.fr
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
La coccinelle verte de Natalie, maintenant entièrement recouverte de neige, était sur le parking. Clark descendit du pick-up et resta un instant à observer les passereaux qui voletaient dans les bouleaux de la haie mitoyenne entre son jardin et celui du voisin. Ils étaient gris, à tête jaune. "Qu'est-ce que c'est ?" se demanda-t-il. Il connaissait tous les oiseaux de l'Oregon, les sturnelles et leur doux chant mélancolique, les pies toujours furieuses, les geais enroués. Peut-être, un jour, pourrait-il les faire découvrir à Natalie. En attendant, il irait à la graineterie se renseigner sur ces oiseaux de l'Est et acheter quelques mangeoires. "Les longs hivers sous la neige doivent être pénibles pour eux. Ils sont pénibles pour tout le monde."

Northampton, Massachusetts, 1977.
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"Il avait beau être imbattable sur la rivière, dans le ciel, voilà ce qu'il voyait. Regarde" Jake me montra des grappes d'étoiles, certaines disposées en colonnes, d'autres formant des arcs gracieux.
"Ca, c'est la Constellation du Pêcheur. Les étoiles tout près de la montagne, ce sont ses cuissardes? Juste au-dessus, sa veste ; la petite ligne courbe, là, c'est sa pipe qui dépasse de sa bouche. Et la longue enfilade d'étoiles, là, c'est sa canne à pêche. Vois comme elle est incurvée. A mon avis, il vient de ferrer une grosse prise."
Les yeux rivés au ciel, je pensais avoir repéré les étoiles. Parfois les tracés semblaient se fondre les uns dans les autres et je ne m'y retrouvais plus. "Et ce poisson-là, il ne risque pas d'en réchapper, dis-je. C'est peut être ça le mieux de l'histoire."
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Il reposa le fusil sur la branche et tenta de regarder le der nier wapiti à l'œil nu, mais il restait dans les broussailles. Ensuite, il regarda encore le groupe à travers la lunette et fit sauter le cran de sûreté. Il'eil nu, mais il restait dans Il plaça la mire sur le jeune mâle, juste derrière lépaule, Red Shirt lui avait dit de le faire. Il aurait pu appuyer la détente, mais il choisit d'attendre quelques instants. Les wapitis venaient vers lui, d'un pas prudent mais régu lier. Le vent leur soufflait dans le dos, de telle sorte qu'ils percevaient l'odeur de Red Shirt, mais pas la sienne. Danny comme Red sur la savait que les les bêtes seraient plus proches dès que les brous- s'éclairciraient et qu'elles auraient à traverser le col. quatrième animal. Alors il serait en mesure d'apercevoir le mâle, il pourrait l'abattre avec ses pre- Si c'était un grand mières balles, et peut-être stopper la course du daguet avec le reste. Son coup double lui vaudrait beaucoup d'admira- tion. Il atten dit. Soudain Danny se sentit observé, et sa nuque se hérissa. II pivota instinctivement, avec lenteur, jusqu'à ce quil tourne le dos aux wapitis. Le loup gris se tenait à moins de quinze mètres du feu, juste à la lisière du bois sombre d'où Red Shirt et Danny avaien débouché sur le col. L'animal était si proche que le garço vit les poils noirs sur son col et son museau. Ses petits ye Jaunes, où dansait le reflet des flammes, l'envoûtèrent. Danny eut comme un goût de cuivre dans la bouche; semblèrent trop faibles pour pour tenir le fusil. Il fixa le loup.
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Il se sentait fiévreux, à présent. La douleur remontait par à-coups dans sa jambe et le sang battait à ses tempes. [...] il commençait à avoir des crampes d'estomac, et sa respiration devenait pénible. Il se rappela ce que disait Red Shirt : à savoir qu'une morsure de serpent ne vous fera jamais mourir si vous restez tranquille, mais qu'elle vous fera à coup sûr souhaiter être mort. (chap. 4)
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Un chien de berger, c'est le chien d'un seul homme. Il n'est bon pour personne d'autre. Et quand il arrive malheur à son maître, c'est le plus vicieux des chiens parce qu'il est intelligent et qu'il ne craint pas les hommes. Si un jour tu vois une meute de ces chiens déchiqueter un veau nouveau-né pendant que la mère met bas, tu comprendras. (chap. 4)
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A l'aide de son canif, Danny fit une petite entaille dans la glande à musc [du putois], juste au bord de l'anus.
- Il y a une chose très importante à se rappeler qnad on fait ça, dit-il à Jack
- Quoi donc ?
- C'est d'utiliser une lame différente pour couper le fromage. Sinon, il a un drôle de goût. (chap. 12)
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Je vais t'aider à te harnacher, mais tu n'arriveras pas à mon score.
- La crème surnage, dit Taylor. N'empêche, je déteste repousser un vieux pote à la deuxième place.
- La crème surnage et la merde flotte, répliqua Danny. On en reparlera quand tu seras passé. (chap. 3)
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