Zam était apaisé par les histoires. Il ne réalisait pas que les pluies étaient acides. Il ne réalisait pas le danger de notre situation. Presque neuf ans s'étaient écoulés, mais notre esclavage était éternel. Il ne réalisait pas que notre monde se mourait. Les gens réclamaient désespérément de l'eau, mais il n'y en avait pas pour tous car les sources étaient taries. Quand le monde sera à son dernier soupir, les masses auront besoin de distractions pour oublier la destruction...et mon corps sera encore un marchandise prisée. Ainsi va le monde des hommes.