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3.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Cuba
Né(e) le : 04/07/1958
Biographie :

Journaliste et romancière.

Après avoir travaillé pour Time Magazine en tant que chercheur, journaliste et chef du bureau de Miami, elle se tourna vers l'écriture de fiction. Son premier roman, "Dreaming in Cuban" (1992), a reçu des critiques élogieuses et a été finaliste pour le National Book Award.

Depuis, elle a publié ses romans "The Sisters Agüero" (1997) et "Singe Chasse" (2003), et a édité des livres de Cuba et d'autres littérature latino-américaine . Son quatrième roman, "Manuel Luck" , a été libéré en hardcover en 2007 et est sorti en livre de poche en Avril de 2008.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Survivre est un acte d'espoir.
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La liberté, me dit Abuela, ce n'est rien d'autre que le droit à une vie décente.
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En général, Cuba me paraît comme mort. Mais de temps à autre, une bouffée de nostalgie m'atteint et c'est tout juste si je ne détourne pas un avion sur La Havane ou quelque chose de ce genre. J'en veux à mort aux politiciens et aux généraux qui nous imposent des évènements qui déterminent nos vies, qui dictent les souvenirs que nous aurons quand nous serons vieux. Tous les jours un peu plus, Cuba se fane en moi, ma grand-mère se fane en moi. Et il n'y a pas que mon imagination là où devrait être notre histoire.
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Cuba est devenue une plaisanterie des Caraïbes, un endroit où tout et tous sont à vendre. Comment avons-nous permis que cela arrive ?
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Nous sommes tous rattachés au passé par des coups de hasard.
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Tia Alicia considérait que les films américains étaient naïfs et d'un optimisme excessif, mais trop distrayants pour qu'on y résiste.
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[...] nous voyons et comprenons tout aussi bien, que nous soyons vivants ou morts, seulement lorsque nous vivons, nous n'avons pas le temps, ni la tranquillité d'esprit, ni le désir de voir et de comprendre ce qui serait à notre portée. Nous sommes trop occupés à nous précipiter vers nos tombes.
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Herminia fait signe à Felicia depuis une petite porte de la maison délabrée. Elle porte un chemisier jaune dont le col a l'éclat de la lune absente. Ses bras noirs et ronds agitent l'obscurité.
"Dépêche-toi ! La Madrina est prête !" (...)
"Bienvenida, hija !", l'accueille la Madrina, d'une voix qu'a éraillé le dévouement aux infortunés. "Nous t'attendions."
Les paumes tournées vers le haut, elle décrit un arc de cercle autour d'elle avec ses bras. Son visage est satiné de transpiration comme un duvet d'amande sous un turban de coton blanc ; la blouse de dentelle qui lui dégage les épaules laisse voir à la naissance du cou deux grains de beauté identiques, aussi gros et aussi noirs qu'un scarabée. Des jupes de gaze superposées, d'une finesse de membrane, frôlent ses pieds, nus sur le sol en ciment froid. La pièce vert glauque, au plafond bas, ondoie dans les flammes et l'encens de cent cierges.
Contre le mur du fond préside une statue d'ébène de Santa Barbara, la Reine Noire. Des offrandes de pommes et de bananes sont déposées à ses pieds. Sur les autels des autres saints et dieux s'accumulent des oblats odorants : du maïs grillé, des pièces de monnaie, et un cigare aromatique pour Saint-Lazare, protecteur des paralytiques ; de la noix de coco et de la kola amère pour Obatala, roi du Drap Blanc ; des ignames rôties, du vin de palme et un sac de sel pour Oggun, patron des métaux.
Au premier plan, Ellegua, dieu des carrefours, habite les œufs d'argile dans neuf jattes de tailles diverses. Les œufs ont des yeux et des bouches en cauris et macèrent dans un élixir d'herbes et d'eau bénite. Quatre métisses, vêtues de jupes et de tabliers à carreaux,prient agenouillées devant les autels. Un homme, pur Yoruba d'un noir bleuté, se tient silencieux au milieu de la pièce coiffé d'un fez en coton amidonné (...).
-Ellegua demande une chèvre, dit le santero en remuant à peine les lèvres. (...)
La Madrina rassemble les fidèles autour de Felicia. Elles l'entourent de guirlandes, de perles de couleur et lui caressent le visage et les paupières avec des branches de romarin. Le santero revient avec la chèvre, dont la bouche et les oreilles sont ficelées. Felicia prend une bouchée de noix de coco râpée et la crache au visage de la chèvre, lui baisant les oreilles tandis qu'elle geint doucement. Felicia frotte ses seins contre le museau de l'animal. "Kosi iku, kosi arun, kosi araye", chantent les femmes.
Le santero fait passer la chèvre par-dessus les offrandes et lui perce le cou d'un geste vif, avec un couteau de boucher, en orientant le flot de sang sur les œufs en argile. La chèvre frémit puis cesse de bouger. Le santero lui agite une boîte de sel au-dessus de la tête, puis verse du miel sur l'offrande.
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J'imagine les hommes installés dans les centres qui contrôlent la mode du monde entier, en train de concevoir de nouvelles façons de les faire grimacer de dégoût d'ici vingt ans quand elles regarderont de vieilles photographies d'elles-mêmes.
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L'imagination, comme la mémoire, peut transformer les mensonges en vérités [...].
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