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3.84/5 (sur 197 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 25/05/1972
Biographie :

Cristina Rodriguez (alias Claude Neix) est historienne, journaliste, scénariste de manga et romancière espagnole d'expression française.

Diplômée de l’École Nationale de Commerce, elle a travaillé dans différentes banques comme cadre.

Spécialiste de l’Antiquité gréco-romaine, en particulier du Haut-Empire romain, elle a publié des romans et des biographies (Moi, Sporus,la série de Kaeso le prétorien aux Éditions du Masque, Calmann-Lévy, 2001. Le César aux pieds nus, Flammarion, 2001. Thya de Sparte, Flammarion, 2004).

Elle est également spécialiste de l’histoire des monnaies et médailles (elle a publié plusieurs articles sur la numismatique), et collabore à plusieurs publications dans ce domaine.

site:
http://www.cristina-rodriguez.net/
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Source : www.lemasque.com
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Cristina Rodriguez chez les deblogueurs 2013 Cristina Rodriguez était l'invitée de saint Maur en poche 2013, elle est passé aux deblogueurs pour se présenter et parler de sa trilogie de "projets" dont le dernier le projet Morgenstern....

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Quel père est-il donc pour exiger la souffrance de ses enfants en échange de son amour? N'éprouve-t-il de plaisir que dans la douleur d'autrui?
- Le plaisir n'est pas une notion divine, mais humaine, et celui qui le recherche au lieu de s'y soustraire n'a pas sa place parmi les enfants de Dieu!
- Alors pourquoi a-t-il donné à ses créatures un corps capable de l'éprouver?
- Pour reconnaître ceux qui méritent son respect. Car l'homme qui saura renoncer à son propre plaisir pour se donner tout entier à Dieu, celui-là seulement méritera de fouler le sol du jardin d'Eden.
Lucifer sourit de sa naïveté et posa ses mains sur les frêles épaules qui avaient la prétention de soutenir toute la souffrance du monde.
- Pauvre de toi qui fais une oblation de ta vie terrestre à une ombre, qui offriras une éternité de louanges à une bonté dont elle est incapable et qui mendieras un amour dont elle ignore jusqu'au sens.
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Syagros vivait dans la partie la plus sordide de la ville, non loin de la taverne de Crassus, où Caligula et moi avions passé une partie de la nuit.
De jour, les ruelles étaient toujours aussi puantes et étroites mais encombrées de passants, de putains, de mendiants, de colporteurs en tout genre et de marchandises.
Les odeurs corporelles se mêlaient à celles des parfums bon marché, de la nourriture en train de cuire et des excréments d'animaux - rats, chiens, poules et porcs - qui se soulageaient, exploraient ou cherchaient leur pitance au milieu de la voie, dans le petit ruisseau fétide que formaient les eaux usées, parfois versées là depuis le troisième étage d'un immeuble après un avertissement sommaire.
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Le début:
Sur le bord de la route, les lauriers-roses offraient leurs corolles au soleil du début de l'après-midi. Entre les ronces, les mûres juteuses n'attendaient que ma main pour les cueillir et, au loin, le sommet du Vésuve pointait vers le ciel comme un hommage aux dieux, ses flancs généreux disparaissant sous les ceps noueux et les bosquets.
Le parfum boisé des treilles et des cyprès, auquel se mêlaient les légers effluves iodés de la mer toute proche, m'enveloppa. J'inspirai l'air vivifiant à pleins poumons tout en engloutissant les mûres grappillées sans descendre de ma monture.
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Chilon m'apprit à me transformer en ce que je n'étais pas et n'aurais jamais pu être: un jeune garçon. Condition indispensable pour intégrer la légion des hilotes qui servaient dans le quartier des hommes, où toute femme était interdite de séjour.
"On ne te prendra jamais pour un homme si tu t'assois ainsi! grondait Chilon. Genoux écartés, par Athéna! Décroise-moi ces jambes!"
"Tes épaules! Fais rouler tes épaules, pas tes hanches!"
"Plus lourde, la marche! On dirait un évaporé échappé d'une palestre athénienne!"
"Plus loin! Un homme doit arriver à cracher à cinq pas!"
"Prends-le avec tous tes doigts, ce gobelet, par les Dioscures, ou je vais te couper l'auriculaire!"
"Ne le pousse pas! Donne-lui un coup de pied à ce tabouret! Il n'a rien à faire là!"
"Par les foudres de Zeus? Et pourquoi pas par le chignon d'Héra? Jure par les couillons d'Héraclès ou les tétons d'Aphrodite, par Apellon!"
Après dix jours de ce régime, je ne sais pas si j'étais un garçon viril mais l'un des plus vulgaires, nul ne se serait permis d'en douter.
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Moi, j’étais une enfant de XXIe siècle et je savais que c’était impossible. Je n’avais pas de cause à défendre, pas d’idéal pour lequel me battre et mourir. J’étais comme tous ceux de ma génération qui n’avaient pas eu la chance de naître riches ; j’essayais simplement de survivre et ce n’était pas facile.
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« De nos jours, les gens ne savent qu’acheter et utiliser. » Avait-elle coutume de dire. « Des crétins incapables de comprendre comment fonctionnent les objets dont ils se servent. Et, lorsque tu ignores comment marche quelque chose, Clara, tu en deviens dépendante et donc, dépendante de ceux qui peuvent te le fournir. Tu dois te soumettre à leurs règles et à leurs conditions. Le début de la liberté, c’est de pouvoir se passer des autres au maximum pour survivre, fillette. N’oublie jamais ça ! »
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J'acceptai de bonnes grâce en me disant qu'après cette bévue, Concordia ne pouvait de toute façon rien faire de pire pour me pourrir la vie.

Elle mit le feu à la caserne.
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Le jour où on lui annonça le décès de mon père, elle l’aurait bien tué de ses propres mains pour le punir d’être mort.
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Jamais je n’avais rencontré de femme aussi passive et ennuyeuse une fois placée à l’horizontale.
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Dalach Matamoros appuya son front contre l’élégant carrelage de grès et laissa le jet de la douche couler le long de son échine, de sa nuque à ses reins étroits. Après avoir passé deux bonnes heures à grelotter dans les allées excessivement climatisées de l’aéroport de Washington-Dulles, la sensation de l’eau chaude sur sa peau était indescriptible.
Bon sang, ce qu’elle pouvait détester la climatisation ! Non seulement c’était un véritable nid à bactéries, mais, à chaque fois qu’elle y était exposée un peu trop longtemps, elle était bonne pour une trachéite carabinée et un traitement antibiotique de cheval.
« Fragilité trachéo-bronchique », disaient les spécialistes qu’elle avait consultés durant toute son adolescence.
Formidable. Merci docteur. Mais mettre un nom sur ses ennuis ne les faisait pas disparaître.
La murène, comme l’appelaient certaines de ses connaissances et anciens « collègues » des services de renseignement du Vatican, serait bien restée encore de longues minutes sous le jet d’eau chaude, mais son téléphone cellulaire, posé sur le lit de l’hôtel, entonna une toccata en version tech-rock avec des tonalités à vriller les tympans.
— Il faut vraiment que je change cette saleté de sonnerie ! maugréa-t-elle de sa voix au timbre étonnamment androgyne en s’enroulant rapidement dans un drap de bain pour se précipiter vers le petit appareil.
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