Si la science nous enseigne une chose, c’est d’accepter nos échecs ainsi que nos réussites, avec une dignité et une grâce sereines.
A ce moment-là, G. prit conscience qu'il venait de demander à un furet ce qu'avait dit une chienne.
Mais comment les gens font-ils pour vraiment bien se connaître ? Est-ce que ce sont les faits à propos de nous-mêmes, nos caractéristiques propres, qui nous distinguent des six milliards et demi d’autres personnes sur la planète ? Est-ce notre cerveau qui nous rend différents, chaque personne étant comme un ordinateur programmé avec un assortiment particulier de logiciels, de mémoires, ayant des habitudes et une constitution génétique propres à elle ? Sont-ce nos actions, les gestes que nous posons ?
Épatant n’est pas un mot tout à fait adéquat pour décrire ce gars. Il est beau à mourir. Et ce n’est pas seulement son apparence ; les boucles savamment décoiffées de ses cheveux noirs, les sourcils accentués qui lui donnent une expression un peu sérieuse même quand il sourit, ses yeux, qui selon l’éclairage paraissent émeraude ou noisette, les traits délicatement sculptés de son visage, la courbe de ses lèvres charnues. Je le vois face à moi depuis 10 minutes en tout et déjà, ses lèvres m’obsèdent.
Je pensais faire quelque chose sur le règne de la reine Élisabeth. On pourrait évoquer ce que c’était qu’être une femme à cette époque, même avec beaucoup de pouvoir. Un genre de projet pour le renforcement de l’autonomie des femmes.
Et je pense à ce que j'ai appris ici cette année. Je ne veux pas dire en classe, mais ce que j'ai appris à observer mes amis se questionnant sur leur avenir et cherchant leur mission. J'ai appris qu'une tempête n'était pas toujours synonyme de mauvais temps et qu'un feu pouvait signifier un début. J'ai découvert qu'il y a beaucoup plus de tons de gris en ce monde que je ne le soupçonnais. J'ai appris que parfois, quand nous continuons d'avancer malgré la peur, c'est faire preuve du plus grand des courages. Et finalement, j'ai appris que la vie ne se résumait pas à des échec et des réussites. C'est une question de présence ; vivre le moment où les évènements importants se produisent, quand tout change et même nous. Je vous dirais donc ceci : peu importe que nous voyions un avenir reluisant, cela n'a pas d'importance. Que nous allions à une université réputée ou que nous restions à la maison pour travailler. Ce n'est pas ce qui nous définit. Notre mission sur cette Terre ne se concentre pas dans un seul évènement, un seul accomplissement que nous pouvons cocher comme sur une liste. Il n'y a pas de test. Pas de réussite ou d'échec. Il n'y a que nous , chaque instant façonnant qui nous sommes, qui nous devenons. Alors, oubliez l'avenir. Prêtez attention au présent. Ce moment même. Laissez tomber les attentes. Contentez-vous d'être. Vous êtes alors libres de devenir quelqu'un de formidable.
Trop souvent, on se contente de faire ce qu’on pense que les autres attendent de nous. Et pourtant, nous sommes capables de bien plus grandes choses.
Que ma mère soit à moitié ange me paraissait tout à fait sensé ; aussi sensée que puisse être l’idée d’une mère étant une sorte d’être surnaturel. Elle m’avait toujours semblé étrangement belle. Contrairement à moi, avec mon entêtement compulsif, mes sautes d’humeur, mon sarcasme, elle était si gracieuse et d’humeur égale. Parfaite au point d’être agaçante. Je ne lui trouvais aucun défaut.
C’est difficile d’avancer, car la plupart des âmes perdues marchent sur le trottoir vers le sud, à l’inverse de nous. Nous sommes comme des poissons qui remontent le courant, mais au moins, nous progressons, lentement mais sûrement. Nous avons l’impression de marcher depuis des heures, mais nous ne sommes sans doute partis que depuis 5 ou 10 minutes.
[...] Jane adorait les livres. Elle n'appréciait rien tant que le poids d'un gros ouvrage dans ses mains, chaque magnifique volume empli de connaissances étant aussi merveilleux et fascinant que le précédent. Elle savourait l'odeur de l'encre, la sensation rugueuse du papier entre ses doigts, le doux bruissement des pages, la forme des lettres sous ses yeux. Et surtout, elle aimait la façon dont les livres lui permettaient de s'évader de son existence ordinaire et étouffante, en lui offrant les expériences d'une centaine d'autres vies. A travers eux, elle pouvait voir le monde.