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4.14/5 (sur 46 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1971
Biographie :

Cyril Carau est un écrivain et artiste peintre.

Il écrit ses premiers textes aux milieux des années 80, il s'attaque à tous les genres, sous tout support : roman, nouvelle, poésie, philosophie, théâtre, avec une prédilection pour les littératures de genre : roman noir, polar, SF, fantastique et fantasy.

Ce n'est qu'au début des années 2000 qu'il juge ses romans et nouvelles dignes d'être lus par le plus grand nombre. Il soumet ses textes à quelques éditeurs et répond à nombre d'Appels à Textes et/ou concours.

Depuis, il a publié dans nombre de magazines, revues, anthologie. tels "East Side Stories", "Parchemins & Traverses", "Black Mamba", le "Calepin Jaune", "Borderline", "Itinéraires", les "Brèves du Crépuscule", "CinémAction", "Station Fiction", ainsi qu'Univers d'OutreMonde et Ananké.

Parallèlement à l'activité d'écriture, Cyril Carau peint à l'huile et à l'acrylique, il dessine également, encre, sépia. Il réalise ses premiers films, notamment le "Rituel", puis l'"Aube rouge des émeutes"... "La Nouvelle Innocence" ou "Bagbad Ground Zero". Cyril Carau s'occupe aussi du site-forum OutreMonde et de sa web-revue "Univers".

Il est aussi le co-créateur avec sa compagne Elie Darco du portail polar/étrange Ananké dont il co-dirige la revue. Il a fondé la maison d'édition associative Sombres Rets.

Simultanément peintre, dessinateur, nouvelliste, romancier, dramaturge, aède, photographe, monteur, cinéaste, scénariste, Cyril Carau abolit toute séparation dans le champ de la création.

son site : http://cyril.carau.outremonde.fr/
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Source : www.scifi-universe.com
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Bibliographie de Cyril Carau   (16)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Dans le cimetière, les morts se relèvent, les korrigans hantent la lande, les loups garous hurlent à la Lune, les sorcières dansent leur sabbat et les démons profitent du sommeil des hommes pour préparer le règne des ténèbres. Monde souterrain privé de la lumière du soleil, monde glaciaire promis à la nuit éternelle. Monde de la nuit, de l'abîme, du vide intersidéral, du secret et de l'intimité.
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Par son bagout, par la magie de sa parole, par l’entrain qu’il mettait à raconter des anecdotes fabuleuses, je ne savais comment, il provoquait dans l’organisme des gens une soif joyeuse et communicative. Elle se propageait de l’un à l’autre et tous l’écoutaient dans une furie consommatrice. Et, dans ce waï, moi je remplissais les verres de ce soleil glacé et désaltérant qu’on appelle un flaï. Diable ! que c’était beau à voir. Chacun mettait toute sa bonne volonté à vider son portefeuille (ou à grossir l’ardoise) et satisfaire son gosier de brumes, de rêves et de paysages enivrants.

Je crois que notre collaboration, qui voyait l’un au comptoir et l’autre à la tchatche ou à l’engatse, plaisait bien au beau monde. Grâce à ce « rite » devenu quasiment immuable, nous maintenions à flot notre affaire à la Joliette. Notre bistrot avait bravé toutes les tempêtes économiques du Port. On avait tenu bon. Seulement l’adversité s’était montrée un peu trop coriace et nous, qui sait ? peut-être un peu trop tendres ! La crise nous avait bouffés.

Depuis - comme par mimétisme vis-à-vis de nos voisins maritimes - le chiffre d’affaire n’avait cessé de couler à pic. Pourtant les consommateurs ne manquaient pas, mais le liquide si. Un problème de pouvoir d’achat ! Je ne vous raconte pas les ardoises impayées, ni les coups de pieds laissés pour compte. À la fin, il n’y avait plus eu que des déboires.

Pourtant on craignait dégun. Ça non ! Au cours de notre histoire de bistrotiers, on avait fièrement résisté à l’entrave de nos libertés. Ils avaient tous essayé de nous mettre le grappin dessus. Des mafias, corse ou napolitaine, aux barbeaux locaux, sans même parler d’une bande de Viets guère civilisés… ils s’étaient cassés les dents sur cet écueil - notre obstination - en voulant contrôler tout le quartier. On avait même refusé les rentrées faciles de flouze, la tentation des machines à sous dans l’arrière-salle. On tenait à notre autonomie. Ouais, jusqu’au bout indépendants, le Robert et l’Angelot ! Notre carrière durant, nous avions eu un respect inébranlable pour un précepte de mon grand-père : « Les bénéfices doivent tinter dans ma poche et pas dans celle du voisin ». Sacré pépé, il en avait du bon sens. Son côté sarde.
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A chaque heure de solitude, il doit recommencer. Vivre. Ne pas mourir. Trouver la force de persévérer. S'accrocher à ses résolutions. Jack se sait incapable de consommer cette disparition, de laisser s'étirer le temps afin de diluer la souffrance dans la mer du quotidien.
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Il l’aimait d’un amour si intense qu’elle emplissait entièrement son âme. En ses yeux, il voyait un cercle d’étoiles qui l’inondait d’aurores, des promesses tenues du bonheur. Elle était l’Amrita et l’Ambroisie, le miel et le lait, son oxygène et sa chaleur… oui, elle était le printemps et le pilier de son foyer, sa raison de se lever le matin et d’avancer toujours plus loin.
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Des points noirs bourdonnent autour de la « racine » gigantesque, hors toute proportion, et semblent lui assurer sa cohésion. Ce qui la constitue glacerait d’effroi jusqu’au plus courageux des hommes, mais Scott Summers ne se défile pas et continue d’avancer. Plus près, il comprend que ces points forment une infinité de corps, de membres, d’échos, des visages aussi, comme des cimetières immenses, à nu, qui prendraient subitement vie — mais une vie mortifère, amputée, putride, traîtresse, malsaine, misérable. Cette « chose », cette « racine », agglutine l’âme de tous les damnés.
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Écœurante, vaporeuse, élastique, massive, brutale, la peur empoisonne tout ce qu’elle habite, traverse ou corrompt. Elle parasite le corps et vit en lui comme une lèpre purulente. Physique, elle prend aux tripes. Une douleur aiguë ramollit les jambes, assèche la bouche, perle le front de sueur froide, provoque des spasmes le long de l’échine, jusqu’à rendre débile les facultés sensorielles. Psychique, cisaillant toute initiative, elle brûle le feu même qui meut la lucidité, et envoie l’intelligence au creuset de l’idiotie ou de la paranoïa, gangrénant la richesse de la raison.
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De l’inquiétude se lit sur le visage de la jeune femme lorsqu’elle apprend que Scott a failli mourir. Si les massacres d’animaux perpétrés par Masterton la scandalisent, en même temps, ils lui donnent l’idée d’un texte assez macabre.
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"La nature humaine, pour moi, ce sont des viscères marinant dans du sang et sanglés sur des os pour cacher notre merde intérieure."
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Elle toucha l’eau de la main, dans une sotte tentative d’attraper les étoiles, mais ne parvint qu’à rendre flou leur reflet.
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On dit que la beauté est l’intelligence du corps, à cette heure trouble, chez Valéria, il était question de génie.
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